En sécheresse offensive dans leur dernière séquence de cinq matchs, les Red Wings de Detroit sont à la recherche de solutions pour relancer leurs talentueux marqueurs.

Selon le Québécois Anthony Mantha, la patience est de mise pour ses coéquipiers et lui afin de retrouver leurs repères.

Mis à part une production de six buts contre Anaheim, la formation de Jeff Blashill a été limitée à zéro (1) ou un but (4) lors de cinq de ses six dernières sorties.

« On passe par une période difficile. On a des ennuis à produire offensivement et à faire fonctionner l’avantage numérique, a-t-il mentionné vendredi lors d'une entrevue à l'émission On jase. Personnellement, de jouer avec Henrik Zetterberg et Tomas Tatar, c’est sûr que ça simplifie les choses. Ce sont deux excellents joueurs. Je dois simplement me démarquer et aider l’équipe à débloquer. »

Comme lors de tout passage à vide, il est ardu de trouver ce qui cloche exactement. « L’exécution n’est pas totalement là. C’est aussi une

question de confiance. Je pense qu’on va la retrouver dans les prochaines semaines », prévoit-il.

Mantha a bien réagi à la décision du directeur général Ken Holland de le retrancher au mois d'octobre en brûlant tout sur son passage à ses premiers matchs dans la Ligue américaine.

« J’ai commencé l’année très fort à Grand Rapids. On m’a donné une chance de rester ici une fois qu’on m’a rappelé et j’essaie de leur donner des raisons de me garder. Quand mon coach dans les mineurs m'a salué à mon rappel par les Wings, il a ajouté qu'il espérait ne pas me revoir de l'année. C'est mon but », explique celui qui a passé une semaine dans un hôtel de Detroit avant d’emménager dans la maison louée par ses coéquipiers Dylan Larkin et Luke Glendening.

Et même si le mode « panique » n'a pas encore été enclenché, Mantha et sa bande savent pertinemment qu'ils doivent mettre la pédale au plancher sans perdre de temps, eux qui ont croulé jusqu'à une égalité en 15e place dans l'Est.

« On est conscient de la série de participations consécutives aux séries éliminatoires (25). Notre but est d’être là au printemps prochain et on est prêt à mettre les bouchées doubles. On sait qu’on doit gagner régulièrement trois matchs par segments de cinq pour rester dans le peloton, et même en gagner quatre pour les déloger et les dépasser », conclut-il.