L’approche de la LNH à l’endroit des coups à la tête fait à nouveau les manchettes alors qu’un avocat relié à Steve Montador, William Gibbs, est d’avis que la Ligue ne sensibilise pas suffisamment les joueurs pour que ceux-ci veuillent cesser de jouer avec la présence de symptômes de commotions cérébrales.

Dans un article rédigé par Rick Westhead de TSN, il est possible d’entrevoir les propos écrit par l’avocat dans des documents déposés le 28 février dans le tribunal du district américain de Chicago.

L’avocat soutient que de nombreuses études scientifiques ont encore une fois démontrées au fil des dernières années qu’il y avait un lien entre les traumatismes crâniens et les maladies dégénératives du cerveau comme l’ETC.

« La LNH nie cette réalité, a écrit Gibbs. Chaque fois qu’un cerveau d’un ancien joueur de la LNH révèle la présence de l’ETC, la Ligue statue qu’il est trop prématuré pour émettre des conclusions, en lien avec la LNH et l’ETC. »

« La LNH informe les joueurs passés, présents et futurs qu’il n’y a pas de preuve scientifique ou statistique pour montrer une connexion ou une corrélation entre les impacts répétés à la tête encaissés dans la LNH et les maladies dégénératives à long terme. »

« Ces fausses déclarations font mal aux joueurs. Elles insèrent un doute dans l’équation, ainsi la LNH encourage implicitement les joueurs à ne pas porter attention à la signification des coups à la tête et de jouer malgré les symptômes », a-t-il ajouté.

Montador avait 35 ans lorsqu’il est décédé en février 2015. Il a été révélé qu’il souffrait d’ETC. Il a conclu sa carrière de 14 saisons dans la LNH avec 571 matchs.

La famille de Montador a poursuivi la LNH en décembre 2015, alléguant que la Liigue a fait la promotion de la violence et en a profité, alors qu’elle ne prévenait pas adéquatement les joueurs des risques répétés des blessures à la tête.