Les attentes étaient très élevées chez les Stars de Dallas en début de saison alors que la plupart des experts les voyaient se qualifier facilement pour les séries éliminatoires.

Mais à quelques jours de la pause de Noël, les Stars présentent un dossier de 13-14-6 et occupent le 6e rang de la division Centrale, ne devançant que l’Avalanche du Colorado.

Ce congé sera vraisemblablement salutaire pour tous les joueurs des Stars, eux qui ont enfilé les rencontres à un rythme effréné depuis le commencement de la campagne.

« On a joué 30 matchs en 60 jours depuis le début de la saison. Ça fait du bien, on recharge les [piles], a avoué l’attaquant français Antoine Roussel au micro de l’émission On Jase. C’est toujours difficile de sortie d’un segment comme ça. Ça n’a pas toujours été facile : on n’a pas gagné les matchs qu’on voulait et on en a perdus aussi. C’est difficile. »

Il faut dire que le visage de l’unité défensive des Stars a complètement changé au cours des derniers mois alors que plusieurs joueurs ont profité de leur autonomie pour changer d’équipe. Au moment d’écrire ces lignes, les Stars sont l’équipe qui a accordé le plus de buts cette saison.

« Nous avons perdu Jason Demers, Alex Goglioski et Kris Russell, a rappelé Roussel. D’un coup, ça fait en expérience 1500 matchs dans la Ligue nationale. On a amené une défensive un peu plus jeune et ça fait partie de la nouvelle réalité de la Ligue nationale avec le plafond salarial.

« C’est compliqué à gérer et ça donne une nouvelle identité à l’équipe. Mine de rien, on a gardé sensiblement la même attaque, mais avec les blessures, c’est difficile de s’ajuster. »

À l’opposé, Roussel connaît ses meilleurs moments en carrière avec sept buts et autant de passes en 39 matchs. Ironiquement, il prétend qu’il est de plus en plus difficile de marquer.

« La nouvelle réalité, c’est que tous les joueurs s’enferment devant l’enclave. Il n’y a plus de place pour faire des jeux, a expliqué Roussel. Il y a encore de beaux buts, mais c’est plus des buts de plombiers [maintenant]. Il y a de moins en moins d’espace dans les coins. Le jeu est [devenu] un petit peu plus brouillon. »

« On ne sait pas où est la ligne avec les gardiens »
« Il faut garder la rondelle contre les Ducks »