Un congé plus que bienvenu pour Antoine Roussel et ses coéquipiers des Stars de Dallas
On jase mardi, 20 déc. 2016. 13:25 mercredi, 11 déc. 2024. 19:57Les attentes étaient très élevées chez les Stars de Dallas en début de saison alors que la plupart des experts les voyaient se qualifier facilement pour les séries éliminatoires.
Mais à quelques jours de la pause de Noël, les Stars présentent un dossier de 13-14-6 et occupent le 6e rang de la division Centrale, ne devançant que l’Avalanche du Colorado.
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Ce congé sera vraisemblablement salutaire pour tous les joueurs des Stars, eux qui ont enfilé les rencontres à un rythme effréné depuis le commencement de la campagne.
« On a joué 30 matchs en 60 jours depuis le début de la saison. Ça fait du bien, on recharge les [piles], a avoué l’attaquant français Antoine Roussel au micro de l’émission On Jase. C’est toujours difficile de sortie d’un segment comme ça. Ça n’a pas toujours été facile : on n’a pas gagné les matchs qu’on voulait et on en a perdus aussi. C’est difficile. »
Il faut dire que le visage de l’unité défensive des Stars a complètement changé au cours des derniers mois alors que plusieurs joueurs ont profité de leur autonomie pour changer d’équipe. Au moment d’écrire ces lignes, les Stars sont l’équipe qui a accordé le plus de buts cette saison.
« Nous avons perdu Jason Demers, Alex Goglioski et Kris Russell, a rappelé Roussel. D’un coup, ça fait en expérience 1500 matchs dans la Ligue nationale. On a amené une défensive un peu plus jeune et ça fait partie de la nouvelle réalité de la Ligue nationale avec le plafond salarial.
« C’est compliqué à gérer et ça donne une nouvelle identité à l’équipe. Mine de rien, on a gardé sensiblement la même attaque, mais avec les blessures, c’est difficile de s’ajuster. »
À l’opposé, Roussel connaît ses meilleurs moments en carrière avec sept buts et autant de passes en 39 matchs. Ironiquement, il prétend qu’il est de plus en plus difficile de marquer.
« La nouvelle réalité, c’est que tous les joueurs s’enferment devant l’enclave. Il n’y a plus de place pour faire des jeux, a expliqué Roussel. Il y a encore de beaux buts, mais c’est plus des buts de plombiers [maintenant]. Il y a de moins en moins d’espace dans les coins. Le jeu est [devenu] un petit peu plus brouillon. »