ST. LOUIS (PC) - Le chandail no 2 que portait Al MacInnis sera officiellement retiré dimanche lorsque les Blues de St.Louis honoreront leur ancien défenseur étoile.

MacInnis, qui a annoncé sa retraite le 9 septembre dernier, avait peine à croire qu'on lui rendait un tel hommage.

"Votre première réaction est de vous demandez si vous êtes certain de vouloir quelque chose de semblable, a-t-il commenté. Je veux dire que c'est un honneur incroyable et que très peu y ont droit.

"Je n'étais pas doué sur le plan physique, a-t-il raconté. Oui, j'avais un fort lancer, mais c'est seulement parce que je lançais 500 à 600 rondelles par jour quand j'étais enfant, sans jamais prévoir ce qui arriverait par la suite, parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire.

"N'ayant jamais été un patineur gracieux, j'ai été amené à réaliser à quel point la première passe était importante. J'aurais tout donner pour ressentir la sensation de patiner comme un Paul Coffey, un Brian Leetch, ou un Scott Niedermayer... juste une journée. Mais on se sert des outils qu'on a."

Et l'ancien choix de première ronde des Flames de Calgary, le 15e en tout en 1981, avait en effet tout un lancer.

Né en Nouvelle-Ecosse et âgé aujourd'hui de 42 ans, MacInnis occupe le troisième rang chez les défenseurs de la LNH pour les buts (340) et les mentions d'assistance (934). Il a gagné un trophée Norris, remis au meilleur défenseur, avec les Blues en 1999, et le trophée Conn Smythe, qui va au joueur le plus utile à son équipe en séries éliminatoires, quand les Flames ont gagné leur seule coupe Stanley en 1989.