BOSTON - Le joueur de centre des Bruins de Boston Marc Savard sera plus prudent cette fois.

Savard a joué pour les Bruins lors des séries éliminatoires l'an dernier, après avoir été victime d'une commotion cérébrale au mois de mars. Il a cependant avoué samedi qu'il ressentait encore les symptômes de sa blessure pendant la série qui opposait les Bruins aux Flyers de Philadelphie en demi-finale de l'Association de l'est.

L'attaquant des Bruins a tenté de faire fi des symptômes tout l'été, jusqu'à ce que son agent Larry Kelly et lui décident finalement de dévoiler ses problèmes de santé et de mettre un terme à toute activité.

Le directeur général des Bruins Peter Chiarelli a annoncé la semaine dernière que Savard allait rater une partie du camp d'entraînement.

"Je suis évidemment encore un peu loin d'un retour au jeu, a mentionné Savard, samedi, lors de sa première sortie publique depuis le début du camp. Je crois que c'est de ma faute. J'ai dû revenir trop vite l'an dernier. Je crois que c'est le joueur de hockey en moi qui a voulu à tout prix jouer en séries.

"Cette fois, je vais être prudent et prendre mon temps. J'espère pouvoir demeurer dans l'entourage de l'équipe."

L'attaquant de 33 ans a précisé qu'il avait comme symptômes post-commotion cérébrale des étourdissements, des nausées, des maux de tête et même des signes de dépression.

Savard a admis avoir été assez épuisé pendant la série des Bruins contre les Flyers, particulièrement quand son temps de jeu a augmenté après la blessure qui a mis fin à la saison de son coéquipier David Krejci, lors du match no 3.

"J'ai aussi eu des problèmes au genou, a ajouté Savard. Tu décides d'effectuer un retour plus tôt que prévu, mais ça implique que tu acceptes de jouer malgré la douleur. Mais cette fois-ci, je vais m'assurer d'être sûr d'être prêt à 100 pour cent."

Le joueur des Bruins avait déjà été victime de deux commotions cérébrales au cours de sa carrière, et il est difficile d'établir la date de son retour au jeu. Savard n'exclut pas la possibilité de rater toute la saison.

"Je n'y ai pas vraiment pensé, a dit Savard. Mais c'est vrai que quand ça t'es déjà arrivé, tu te dis qu'une autre commotion ne peut qu'avoir des effets négatifs."