Depuis 2009-2010, les équipes ont une fiche parfaite de 16-0

Quand on dit que marquer le premier but est très important dans un match de hockey, c’est encore plus vrai dans la finale de la coupe Stanley depuis quelques saisons.



En effet, dans les 16 derniers matchs disputés en finale, les formations ont un dossier parfait de 16–0 dans ces circonstances, les Flyers de Philadelphie (2–0), les Blackhawks de Chicago (3–0) avaient été 5–0 dans les cinq derniers matchs de la finale de 2009–2010, les Bruins de Boston (4–0) et les Canucks de Vancouver (3–0), ont affiché un dossier parfait de 7–0 dans les sept matchs de la finale de l’an dernier, alors que les Devils du New Jersey (1–0) et les Kings de Los Angeles (3–0), sont 4–0 dans les quatre premiers matchs de l’actuelle finale.

La dernière fois qu’une équipe a perdu un match de la finale en marquant le premier but, remonte au 29 mai 2010, alors que les Flyers de Philadelphie (but de Ville Leino à 6:38 de la première période), avaient baissé pavillon, 6 à 5, face aux Blackhawks de Chicago, dans le match initial, au United Center.

Soulignons que depuis la saison 2007–2008, les équipes ont un rendement global de 27–3, une efficacité de ,900, alors que dans la finale de 2007–2008 (un revers en six matchs) et dans celle de 2008–2009 (un revers en sept matchs), ce fut un rendement de 11–2 en 13 rencontres.

Dans la finale de 2006–2007, ce fut vraiment le monde à l’envers, car dans la série de cinq matchs remportée par les Ducks d’Anaheim sur les Sénateurs d’Ottawa, il y avait eu trois rencontres qui avaient été gagnées par l’équipe qui avait concédé le premier but.

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Les Devils sont 0 en 15, en avantage numérique dans la finale



Les Devils du New Jersey, qui ont évité l’humiliation d’un balayage, en remportant une victoire de 3 à 1, au Staples Center, mercredi soir, ont toute la misère du monde avec leur jeu de puissance dans cette finale.

En effet, la formation dirigée par Peter DeBoer, qui avait présenté un bon rendement de 18,18% (12 buts en 66 supériorités numériques), lors de ses 18 matchs disputés lors des trois premières séries, n’a pas réussi à marquer dans les quatre matchs de la finale, face aux Kings de Los Angeles, affichant un rendement de 0 en 15 supériorités numériques.

Les Devils avaient présenté un rendement de 20,00% (5 buts en 25 avantages), lors de la série de sept matchs, au premier tour, face aux Panthers de la Floride, un rendement de 22,22% (4 buts en 18 avantages), lors de la série de cinq rencontres, en deuxième ronde, face aux Flyers de Philadelphie et un dossier un peu moins reluisant de 13,04% (3 buts en 23 supériorités), dans les six matchs, face aux Rangers de New York, lors de la finale de l’Association de l’Est.

Pour les Devils, cela leur fait un rendement de 0 en 19 durant l‘avantage numérique contre leurs présents adversaires en 2011–2012, car ils avaient été 0 en 4 lors des deux matchs du calendrier régulier.

Après avoir remporté une première rencontre dans la présente finale, les Devils réussiront-ils à marquer en avantage numérique, face aux Kings ?

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Des fiches quasi-parfaites lorsqu’elles marquent le premier but



Les deux équipes de la présente finale ont vraiment bien maîtrisé l’art de protéger une avance, car elles affichent une fiche presque parfaite lorsqu’elles marquent le premier but d’une rencontre.

Les Devils du New Jersey ont un rendement de 9–2 (,818) en 11 occasions, alors que les Kings de Los Angeles ont une fiche de 10–1 (,909) lors des 11 rencontres où ils ont réussi ce premier filet.

Le seul revers de la troupe de Darryl Sutter fut lors du match du 18 avril, 3 à 1, face aux Canucks de Vancouver, au Staples Center, alors que les deux revers de la formation de Peter DeBoer sont survenus le 17 avril (à domicile), 4 à 3, face aux Panthers de la Floride et le 29 avril (à l‘étranger), 4 à 3, en prolongation, face aux Flyers de Philadelphie.

Soulignons que le 17 avril, les Devils avaient même pris une avance de 3 à 0, après seulement 6:16 minutes de jeu avant de s’effondrer en concédant les quatre buts suivants aux Panthers, lors du 3e match de la première ronde.

Ils ont une fiche parfaite de 5–0 depuis leur revers du 29 avril, alors que les Kings ont également un rendement parfait de 8–0 depuis leur unique défaite du 18 avril dernier.

Que nous réserve le cinquième match de la présente finale à ce chapitre ?

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À l’aube d’un 350e circuit, une volte-face extraordinaire pour Alfonso Soriano des Cubs



Après avoir connu le pire début de saison de toute sa carrière, le voltigeur Alfonso Soriano, des Cubs de Chicago semble avoir retrouvé sa confiance et sa puissance au bâton depuis trois semaines.

En effet, auteur en date du 14 mai, d’une moyenne de,250 avec aucun circuit et 17 points produits lors de ses 30 premiers matchs, il a littéralement explosé depuis le 15 mai, affichant une moyenne de ,284 avec pas moins de neuf circuits, 17 points produits et une moyenne de puissance de ,729 (21 coups sûrs, dont cinq doubles et neuf circuits en 74 présences au bâton), lors de ses 21 derniers matchs.

Encore plus, lors de ses neuf derniers matchs, il a frappé quatre circuits et produit 10 points, aidant son équipe à présenter une fiche de 4–5 lors de cette période, elle qui avait perdu ses 12 matchs précédents.

Ce revirement n’est pas sans nous rappeler ceux du premier-but Albert Pujols, des Angels de Los Angeles-Anaheim et du voltigeur Jose Bautista, des Blue Jays de Toronto, qui ont retrouvé leur excellence, suite à un départ catastrophique en 2012.

Le rapide voltigeur de 36 ans, qui totalise 349 circuits depuis ses débuts dans les majeures en 1999, semble avoir perdu de sa vitesse, car il n’a volé qu’un but en deux tentatives et n’a marqué que 16 points en 51 matchs, dont neuf résultant de ses neuf circuits.

On sait qu’en 2006, dans son unique saison dans l’uniforme des Nationals de Washington, Soriano était devenu un membre du club très sélect des 40–40 (40 circuits et 40 buts volés), frappant 46 circuits et volant 41 buts en 159 rencontres.

Par la suite, il a signé un lucratif contrat de huit ans d’un montant de 136 millions de dollars avec les Cubs de Chicago et n’a pas cessé de décevoir depuis son arrivée avec cette formation en 2007, car il n’a frappé respectivement que 33, 29, 20, 24 et 26 circuits lors de ses cinq saisons avec l’équipe.

Avec son récent rendement, Soriano réussira-t-il à connaître une saison à la mesure de son talent et des attentes ?

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