Il a une fiche atroce en prolongation en séries et surtout dans les finales

Même s’il possède une superbe fiche en séries éliminatoires, le gardien Martin Brodeur a toujours connu des difficultés dans les rencontres qui ont nécessité de la prolongation et plus spécialement dans la finale de la coupe Stanley.



En effet, le gardien de 40 ans, qui affiche un dossier à vie de 111–88 avec une moyenne de 2,01, 24 blanchissages (un record) et une efficacité de ,919 en 200 matchs éliminatoires, n’a jamais été très dominant dans les matchs en prolongation, présentant un dossier de 16–24 avec une moyenne de 2,43 et une efficacité de ,915, ayant concédé 24 filets en 281 tirs reçus dans les 40 rencontres qui se sont rendues en surtemps.

Ce total de 16 victoires en prolongation est le plus élevé chez les gardiens actifs, deux de plus que Jean-Sébastien Giguère, de l’Avalanche du Colorado, qui a été quasi-parfait à ce chapitre, affichant un dossier à vie de 12–1 avec une moyenne de 0,24 en 13 rencontres du genre, mais son total de 24 défaites est le plus élevé de toute l’histoire de la LNH.

Pis, en compilant les statistiques de la finale de la coupe Stanley, Brodeur, qui a remporté trois fois cette coupe, lors de ses quatre premières participations, a un dossier atroce de 1–5 avec une moyenne 2,88 et une efficacité ordinaire de ,881, dans les six matchs de la grande finale, ayant concédé cinq buts sur 42 lancers, en 104:14 minutes de jeu lors des six matchs.

Son seul gain en finale à ce chapitre a été remporté le 10 juin 2000 (2 à 1), alors que Jason Arnott marquait à 8:20 de la deuxième prolongation, face aux Stars, à Dallas, dans le sixième match, qui donnait la coupe Stanley aux Devils.

Depuis cet unique gain, Brodeur a un dossier de 0–4 avec une moyenne de 8,11 et une efficacité de ,810, ayant concédé quatre buts sur seulement 21 tirs, en 29:33 minutes de jeu de prolongation.

Soulignons que Brodeur a une fiche de 4–3 en sept décisions en prolongation, lors des présentes séries éliminatoires et sa fiche globale pour la grande finale est de 15–11 en 26 décisions.

LES SIX MATCHS DE MARTIN BRODEUR EN PROLONGATION DANS LES FINALES

8 juin 2000-Dallas 1 au New Jersey 0 (Mike Modano, 46:21) (19 tirs)

10 juin 2000-New Jersey 2 à Dallas 1 (Jason Arnott, 28:20) (2 tirs)

31 mai 2003-New Jersey 2 à Anaheim 3 (Ruslan Salei, 6:59) (5 tirs)

2 juin 2003-New Jersey 0 à Anaheim 1 (Steve Thomas, 0:39) (2 tirs)

30 mai 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (Anze Kopitar, 8:13) (3 tirs)

2 juin 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (Jeff Carter, 13:42) (11 tirs)

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Pour les Kings, quelle volte-face en défense avec les séries de 1992-1993 !



Juste pour illustrer jusqu‘à quel point, les Kings de Los Angeles sont dominants en défense, c’est qu’ils ont concédé moins de buts durant leurs 16 rencontres des présentes séries que lors de leur seule première ronde de la saison 1992–1993 !

En effet, la formation dirigée par Darryl Sutter, qui n’a concédé que 24 buts lors de ses 16 matchs en 2011–2012, avait concédé pas moins de 28 buts dans les six matchs qu’elle avait disputés contre les Flames de Calgary, lors du premier tour de la saison 1992–1993, seule autre saison où elle a atteint la finale de la coupe Stanley.

Les Kings avaient présenté une fiche globale de 13–11, marqué 93 buts et concédé pas moins de 91 buts, lors de leurs 24 rencontres éliminatoires lors de cette saison-là, dont 15 buts en cinq matchs, dans la finale, face au Canadien de Montréal.

Voici la rendement des Kings en 1992–1993 et celui de 2011–2012.

FICHE DANS LES QUATRE SÉRIES EN 1992-1993 (24 PJ, 13-11, 93 BP, 91 BC)

PREMIÈRE RONDE : Los Angeles 4 (33) Calgary 2 (28)

DEUXIÈME RONDE : Los Angeles 4 (26) Vancouver 2 (25)

TROISIÈME RONDE : Los Angeles 4 (22) Toronto 3 (23)

FINALE : Los Angeles 1 (12) Montréal 4 (15)

FICHE DANS LES QUATRE SÉRIES EN 2011-2012 (16 PJ, 14-2, 45 BP, 24 BC)

PREMIÈRE RONDE : Los Angeles 4 (12) Vancouver 1 (8)

DEUXIÈME RONDE : Los Angeles 4 (15) Saint Louis 0 (6)

TROISIÈME RONDE : Los Angeles 4 (14) Phoenix 1 (8)

FINALE : Los Angeles 2 (4) New Jersey 0 (2)

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Le jeu de puissance des Kings en arrache, Brown, Kopitar, Williams et Doughty n’ont pas marqué en avantage !

La grande faiblesse des Kings de Los Angeles dans les présentes séries éliminatoires est leur jeu de puissance, eux dont les meilleurs éléments offensifs, n’ont pas été en mesure de produire sur cette unité spéciale, l’équipe n’ayant réussi que six buts en 77 avantages numériques, une anémique moyenne de 7,79%, lors des 16 premiers matchs.

En effet, les attaquants Dustin Brown, Anze Kopitar, Justin Williams et le défenseur Drew Doughty n’ont pas marqué en avantage numérique, eux qui durant le calendrier régulier, avaient réussi un total de 29 buts lors des 82 matchs.

Brown et Williams avaient réussi neuf filets chacun, un de plus que Kopitar, alors que Doughty avait marqué trois fois dans ces circonstances.

On peut compter sur les doigts d’une seule main, les joueurs des Kings qui ont produit sur le jeu de puissance (4), Mike Richards (2), Jeff Carter (2), Jarret Stoll (1) et le défenseur Willie Mitchell (1), étant les auteurs des six filets réussis en avantage numérique, dans les éliminatoires.

Soulignons que l’attaquant Ilya Kovalchuk, des Devils du New Jersey, totalise à lui seul cinq buts en avantage numérique, ce qui représente un seul filet de moins que la fiche de six buts de tous les joueurs des Kings.

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Un premier tiers très décevant pour les Diamondbacks de l’Arizona



Après avoir remporté le championnat de la section Ouest de la Ligue nationale de baseball l’an dernier, les Diamondbacks de l’Arizona ne connaissent pas le même succès cette année.

En effet, la formation dirigée par le flamboyant Kirk Gibson présente une décevante fiche de 25–29 (,463) après 54 matchs et elle se retrouve au 3e rang de sa section, avec un retard de huit matchs sur les Dodgers de Los Angeles, qui occupent le premier rang.

L’an dernier, ils avaient un rendement de 30–24 après 54 matchs et étaient au premier rang de leur section, avec une avance d’un demi-match.

Les Diamondbacks ont une fiche 10–15 en 25 matchs à domicile et de 15–14 en 29 rencontres à l’étranger. Ils ont un dossier perdant de 5–11 dans les 16 matchs qui ont pris fin par un seul point d’écart.

Pourtant, les Diamondbacks avaient connu un bon début de saison, eux dont le rendement était de 13–11 (,542) lors de leurs 24 premiers matchs, mais qui n’ont pu faire mieux qu’une fiche de 12–18 (,400) lors de leurs 30 dernières rencontres, depuis le 2 mai dernier.

Ils ont été surclassés 219 à 234 (moins 15) au chapitre des points marqués-concédés et n’ont pas été en mesure de remporter plus de deux victoires de suite, lors de leurs 30 dernières parties.

L’an dernier, ils avaient présenté une fiche de 94–68 en 162 rencontres, leur attaque marquant 731 points (moyenne de 4,51, contre 4,06 actuellement), alors que leurs lanceurs avaient concédé 662 points, une moyenne de 4,09 par match, comparativement à 4,33 en 2012.

Ils reçoivent la visite des Rockies du Colorado, pour une série de trois rencontres, une équipe qui vient de remporter six de ses sept derniers matchs.

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