Il totalise 13 points à vie dans les séries éliminatoires

Même s’il n’est pas payé pour récolter des points, le gardien Martin Brodeur, des Devils du New Jersey, n’est pas vilain lorsqu’il se charge d’effectuer des passes à ses coéquipiers !



En effet, auteur d’une fiche à vie de 112 gains, 90 revers, 24 blanchissages (un record), une moyenne de 2,01 et d’une efficacité de ,919 en 203 matchs dans les filets, il a un rendement offensif de 1–12-13 en tant que sixième joueur de son équipe, dont une fiche de 0–4-4 en 22 matchs dans les présentes séries.

Ce total de 13 points est au 2e rang de l’histoire des gardiens du circuit dans les éliminatoires, derrière Grant Fuhr, dont la fiche est de 0–14-14 (14 assistances) en 150 rencontres, lui qui a été l’un des rouages importants de la dynastie des Oilers d’Edmonton dans les années 1980 et de leur attaque tout simplement dévastatrice.

Il y a aussi Patrick Roy, qui en 247 matchs à vie en éliminatoires (un record), a réussi à compiler une fiche de 0–11-11, récoltant 11 assistances.

On sait que Brodeur, qui a 40 ans et qui est le plus habile portier pour contrôler la rondelle près des filets, est l’un des deux gardiens à avoir réussi un but dans les éliminatoires (l’autre étant Ron Hextall, le 11 avril 1989), marquant dans une cage déserte, le 17 avril 1997, dans un gain de 5 à 2, des Devils,à domicile, face au Canadien de Montréal (qui était dirigé par Mario Tremblay), dans le premier match de la première ronde.

En ce samedi, 9 juin 2012, assisterons-nous au dernier match d’un des plus grands gardiens de la LNH, car le contrat de Brodeur est terminé et le contrat collectif du circuit également ?

DANS LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES

LES GARDIENS AVEC LE PLUS DE POINTS

GARDIENS--------PJ—BUTS-ASS.-PTS

Grant Fuhr — — — — 150 — — 0 — — — 14 — -14

Martin Brodeur — — 203 — — 1 — — — 12 — — 13

Patrck Roy — — — — 247 — — 0 — — — 11 — — 11

Tom Barrasso — — — 119 — 0 — — — — 7 — — 7

Kirk McLean — — — 68 — — 0 — — — — 6 — — 6

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En éliminatoires, les Kings ont une fiche de 12-0 lors de leurs 12 derniers matchs à l’étranger



On dirait que rien ne semble pouvoir arrêter les Kings de Los Angeles sur les patinoires adversaires en séries éliminatoires, car ils sont sont tout simplement invincibles à ce chapitre.

En effet, la formation dirigée par Darryl Sutter, qui a un rendement parfait de 10–0 en 10 rencontres à l’étranger dans les présentes séries (dont les trois dernières en prolongation et les deux premières de la présente finale) et une fiche de 12–0 lors de ses 12 dernières, elle qui avait aussi remporté les deux derniers matchs des éliminatoires de 2010–2011, sur la patinoire des Sharks de San Jose.

Le dernier revers des Kings sur une glace extérieure remonte au 14 avril 2011, 3 à 2, en prolongation (sur un but de Joe Pavelski à 14:44 de la première période de prolongation) face aux Sharks, à San Jose.

Depuis ce revers, cette équipe et le gardien Jonathan Quick ont été extraordinaires, car ils n’ont concédé qu’un maigre total de 16 filets, une superbe moyenne de 1,33 par rencontre, tout en marquant 40 buts, une moyenne de 3,33 par match.

Soulignons que la série de 10 gains de suite à l’étranger pour débuter les séries, est un nouveau record de la LNH, surpassant le précédent qui était de sept, réalisé par les Islanders de New York, en 1979–1980 et égalé par l’Avalanche du Colorado, en 1998–1999.

La série de 12 gains de suite à l’extérieur surpasse celle de neuf qu’avaient connue les Islanders de New York, qui avaient remporté leurs sept derniers matchs à l’étranger à la fin des séries de 1981–1982 et gagné leurs deux premiers matchs au début des éliminatoires de 1982–1983.

Cette série de succès se poursuivra-t-elle en ce samedi, 9 juin 2012, face aux Devils du New Jersey, au Prudentiel Center de Newark ?

LA SÉRIE DE 12 VICTOIRES DES KINGS À L’ÉTRANGER

16 avril 2011-Los Angeles 4 à San Jose 0

23 avril 2011-Los Angeles 3 à San Jose 1

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11 avril 2012Los Angeles 4 à Vancouver 2

13 avril 2012-Los Angeles 4 à Vancouver 2

22 avril 2012-Los Angeles 2 à Vancouver 1 (prol.)

28 avril 2012-Los Angeles 3 à Saint Louis 1

30 avril 2012-Los Angeles 5 à Saint Louis 2

13 mai 2012-Los Angeles 4 à Phoenix 2

15 mai 2012-Los Angeles 4 à Phoenix 0

22 mai 2012-Los Angeles 4 à Phoenix 3 (prol.)

30 mai 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (prol.)

2 juin 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (prol.)

9 juin 2012-Los Angeles au New Jersey (20h)

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Marquer le premier but est devenu essentiel en finale, les équipes sont 16-0

Quand on dit que marquer le premier but est très important dans un match de hockey, c’est encore plus vrai dans la finale de la coupe Stanley depuis quelques saisons.

En effet, dans les 16 derniers matchs disputés en finale, les formations ont un dossier parfait de 16–0 dans ces circonstances, les Flyers de Philadelphie (2–0), les Blackhawks de Chicago (3–0) avaient été 5–0 dans les cinq derniers matchs de la finale de 2009–2010, les Bruins de Boston (4–0) et les Canucks de Vancouver (3–0), ont affiché un dossier parfait de 7–0 dans les sept matchs de la finale de l’an dernier, alors que les Devils du New Jersey (1–0) et les Kings de Los Angeles (3–0), sont 4–0 dans les quatre premiers matchs de l’actuelle finale.

La dernière fois qu’une équipe a perdu un match de la finale en marquant le premier but remonte au 29 mai 2010, alors que les Flyers de Philadelphie (but de Ville Leino à 6 :38 de la première période), avaient finalement baissé pavillon, 6 à 5, face aux Blackhawks de Chicago, dans le match initial, au United Center.

Soulignons que depuis la saison 2007–2008, les équipes ont un rendement global de 27–3, une efficacité de ,900, alors que dans la finale de 2007–2008 (un revers en six matchs) et dans celle de 2008–2009 (un revers en sept matchs), ce fut un rendement de 11–2 en 13 rencontres.

Dans la finale de 2006–2007, ce fut vraiment le monde à l’envers, car dans la série de cinq matchs remportée par les Ducks d’Anaheim sur les Sénateurs d’Ottawa, il y avait eu trois rencontres qui avaient été gagnées par l’équipe qui avait concédé le premier but d’une rencontre.

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Depuis 2008, c’est la misère totale pour le lanceur canadien Jeff Francis



Après avoir bien fait durant ses quatre premières années dans les majeures, le lanceur canadien gaucher Jeff Francis, des Rockies du Colorado, éprouve beaucoup de difficulté depuis 2008.

Auteur de 2004 à 2007, d’un rendement de 47–34 avec une moyenne de 4,68, lors de ses 106 premiers matchs avec les Rockies du Colorado, il n’est plus l’ombre de lui-même depuis 2008, comme l’indique son rendement de 14–32 et sa moyenne de 4,93 lors de ses 75 derniers matchs, dont 74 départs.

On sait qu’il n’a pas lancé lors de la saison 2009, ayant été sur la liste des blessés (il n’avait pas lancé dans les majeures du 13 septembre 2008 au 14 mai 2010), en raison d’une opération à une épaule et qu’en 2010, il n’avait pu faire mieux qu’un dossier de 4–6 avec une moyenne de 5,00 en 20 matchs, dont 19 départs.

Il a tenté sa chance sur le marché des joueurs autonomes, signant un contrat avec les Royals de Kansas City, le 14 janvier 2011, mais n’a pas répondu aux attentes, se contentant d’une piètre fiche de 6–16 avec une moyenne de 4,82 en 31 matchs.

Natif de Vancouver, en C.-Britannique, Francis, qui a eu 31 ans le 8 janvier dernier, avait été le premier choix des Rockies du Colorado (le 9e au total), lors du repêchage de 2002.

Il a signé un contrat avec les Reds de Cincinnati, le 26 janvier dernier, mais ces derniers l’ont laissé aller (à sa demande) le 4 juin et il a signé une autre entente avec les Rockies du Colorado.

Il en sera à son premier départ de la présente saison dans les majeures (ayant eu une fiche de 3–6 avec une moyenne de 3,72 en 12 départs avec les Bats de Louisville, dans la Ligue internationale, au baseball AAA), lui dont le dernier match remonte au 15 septembre dernier, alors qu’il avait savouré une victoire de 7 à 2, face aux White Sox de Chicago, dans un match où il n’avait concédé que deux points mérités en six manches. Il avait d’ailleurs connu trois bons départs lors de ses cinq derniers matchs de la saison 2011, limitant ses adversaires à deux points en deux occasions et à aucun point dans une autre rencontre.

Son premier départ de la saison 2012 aura lieu contre les Angels de Los Angeles-Anaheim, une équipe contre laquelle il a toujours bien lancé, affichant un dossier de 2–0 avec une excellente moyenne de 2,97 en cinq rencontres, ne concédant qu’un seul circuit en 33,1 manches de travail.

Soulignons que sa fiche à vie au Coors Field, un paradis pour les frappeurs, est de 30–22 avec une moyenne de 4,56 en 72 rencontres.

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