Martin St-Louis et Brad Richards ont vieilli de 10 ans !
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:35 mercredi, 4 juin 2014. 12:17Martin St-Louis et Brad Richards vont-ils répéter leurs exploits de 2003-2004 ?
Ils avaient été les deux joueurs les plus productifs de la finale contre les Flames de Calgary
En cette finale de la Coupe Stanley, il sera intéressant de voir si les vétérans Martin St-Louis et Brad Richards, des Rangers de New York, seront en mesure de faire aussi bien que lors de leur première participation à la ronde ultime en 2003–2004 et même s’ils ont vieilli de 10 ans, si les deux joueurs vont réussir à mener les Rangers à une victoire de la Coupe Stanley, face aux Kings de Los Angeles.
On sait qu’en 2003–2004, Richards, qui a eu 34 ans le 2 mai, avait été superbe, affichant un dossier de 12–14-26 avec un différentiel de plus cinq en 23 matchs et il avait totalisé sept buts victorieux, un nouveau record de l’histoire des éliminatoires, ce qui lui avait valu de mettre la main sur le Trophée Conn Smythe, remis au joueur par excellence des séries.
Dans le cas de Martin St-Louis, il avait présenté un rendement de 9–15-24 avec un différentiel de plus six en 23 matchs lors de la conquête de 2003–2004 et il avait été un rouage très importante de la victoire de la troupe qui était dirigée par John Tortorella.
Ils avaient été superbes dans la finale contre le Flames de Calgary
Ce qu’il faut retenir des séries de la saison 2003–2004, c’est le rendement de ces deux joueurs dans la grande finale, face aux Flames de Calgary, car ils avaient été les deux joueurs les plus productifs des deux équipes, Richards ayant eu un dossier de 4–5-9 avec un différentiel de moins trois en sept matchs, lui qui avait été utilisé durant une moyenne de tout près de 25:00 minutes (24:59), comparativement à 4–2-6 avec un différentiel égal pour Martin St-Louis, qui avait été utilisé durant une haute moyenne de 24:12 minutes par match, lors de ce marathon de sept parties.
Cette année, Richards est 5–6-11 avec un différentiel de plus deux en 20 matchs (dont 1–1-2 en six matchs dans la série contre le Canadien de Montréal), lui qui l’an dernier, n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 1–0-1 avec un différentiel de moins trois en 10 matchs et qui avait même été rayé deux fois de la formation partante de l’équipe par John Tortorella.
Pour St-Louis, il est 6–7-13 avec un différentiel égal dans ses 20 matchs disputés dans les présentes séries, lui qui a réussi deux buts victorieux, dont celui en prolongation, face au Canadien de Montréal, lors du gain de 3–2, le 25 mai dernier, au Madison Square Garden.
Face aux Kings de Los Angeles, Martin St-Louis est 6–9-15 avec un différentiel de plus quatre en 15 matchs réguliers, alors que Brad Richards est 9–20-29 avec un différentiel de plus un, en 26 matchs réguliers, les deux n’ayant jamais affronté cette équipe dans les éliminatoires.
1993-1994, 2003-2004 et 2013-2014 …
Pour la Coupe Stanley, les Rangers de New York ont gagné en 1993–1994, 10 ans plus tard, Brad Richards et Martin St-Louis gagnaient avec le Lightning de Tampa Bay et 10 ans plus tard, que se produira-t-il pour ces deux joueurs ?
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De retour en finale, un chemin très différent pour les Kings de Los Angeles
Meneurs 3-0 dans les quatre séries de 2011-2012, ils ont été en retard dans leurs trois premières séries !
S’il y a une chose qui frappe dans le fait de revoir les Kings de Los Angeles participer à la finale de la Coupe Stanley pour la deuxième fois en trois saisons, c’est surtout le chemin parcouru qui a été vraiment à l’opposé de celui de 2011–2012.
En effet, la formation dirigée par Darryl Sutter, qui avait mené 3–0 après les trois premiers matchs de chacune de ses quatre séries (incluant la finale), en 2011–2012, s’est retrouvée en retard dans chacune de ses trois premières séries dans les présentes éliminatoires !
Les Kings ont été en retard 0–3 après les trois premiers matchs de leur première ronde, face aux Sharks de San Jose, en déficit 2–3 après les cinq premiers matchs de leur deuxième ronde, face aux Ducks d’Anaheim et aussi 0–1 après le premier duel de leur troisième série, face aux Blackhawks de Chicago et ils menaient 3–1 après quatre matchs, mais ont réussi à sauver les meubles dans la septième partie, eux qui avaient permis aux Blackhawks de créer l’égalité 3–3 après les six premiers matchs.
En 2011–2012, les Kings avaient mené 3–0 dans leurs quatre séries, respectivement face aux Canucks de Vancouver, aux Blues de St. Louis, aux Coyotes de Phoenix et aux Devils du New Jersey et ils avaient gagné 4–1, 4–0, 4–1 et 4–2 dans les quatre séries.
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STATISTIQUES SUR LA FINALE
STATISTIQUES DES SÉRIES ÉLIMINATOIRES DE 2013-2014
Voici les statistiques des séries éliminatoires des deux équipes qui participent à la finale de la coupe Stanley, les Rangers de New York et les Kings de Los Angeles.
STATISTIQUES---------- RANGERS NY--LOS ANGELES
Parties jouées — — — — — — — — — — 20 — — — — — — — — 21
Fiche globale — — — — — — — — — — 12–8 — — — — — — — 12–9
À domicile — — — — — — — — — — — 6–4 — — — — — — — 5–4
À l’étranger — — — — — — — — — — — 6–4 — — — — — — — -7–5
En prolongation — — — — — — — — 2–1 — — — — — — — 2–2
Buts marqués (moy.) — — — — — 54 (2,70) — — — — 73 (3,48)
Buts marqués (période) — — — (21–18-13–2) — — (23–21-27–2)
Buts concédés (moy.) — — — — -45 (2,25) — — — — 60 (2,86)
Buts concédés (période) — — — (10–21-13–1) — — (21–21-16–2)
Blanchissages — — — — — — — — — — 1 — — — — — — — — 1
Jeu de puissance (rang) — — — 13,58% (10e) — — — 25,37% (5e)
Jeu de puissance (fiche) — — — (11 en 81) — — — (17 en 67)
Unité défensive (rang) — — — 85,94% (2e) — — — 81,25% (9e)
Unité défensive (fiche) — — — (9 en 64) — — — (15 en 80)
Buts en désavantage — — — — — — 1 — — — — — — — — -0
Buts en dés. concédés — — — — — 2 — — — — — — — — -1
Punitions (moy.) — — — — — — — 200 (10,00) — — 272 (12,95)
Avec premier but — — — — — — — -10–3 — — — — — — 8–2
Sans premier but — — — — — — — -2–5 — — — — — — — 4–7
Matchs décidés par un but — — 5–2 — — — — — — — 4–5
Matchs décidés par 2 buts — — 3–3 — — — — — — — 1–2
Matchs par 3 buts ou plus — — 4–3 — — — — — — — 7–2
Menant après 1 période — — — 9–2 — — — — — — — 6–2
Arrière après 1 période — — — -0–3 — — — — — — — 3–6
Égalité après 1 période — — — 3–3 — — — — — — — 3–1
Menant après 2 périodes — — 10–0 — — — — — — — 8–1
Arrière après 2 périodes — — — 0–7 — — — — — — — 2–7
Égalité après 2 périodes — — — 2–1 — — — — — — — 2–1
STATISTIQUES INDIVIDUELLES
STATISTIQUES — — — — — RANGERS NY — — — — — — — LOS ANGELES
Meneurs pour buts — — — — Martin St-Louis (6) — — — -Marian Gaborik (12)
— — — — — — — — — — — — — — Carl Hagelin (6) — — — — — — — — — — — — — — — — — –
Meneurs pour assistancesRyan McDonagh (10) — — Anze Kopitar (19)
Meneurs pour points — — — Martin St-Louis (13) — — — Anze Kopitar (24)
— — — — — — — — — — — — — — Derek Stepan (13) — — — — — — — — — — — — — — — — –
— — — — — — — — — — — — — — Ryan McDonagh (13) — — — — — — — — — — — — — — –
Meneurs différentiels — — Kevin Klein (P 7) — — — — Justin Williams (P 11)
Buts avantage numérique-Ryan McDonagh (2) — — -Jeff Carter (4)
— — — — — — — — — — — — — — Derek Stepan (2) — — — — — — — — — — — — — — — — —
— — — — — — — — — — — — — — Chris Kreider (2) — — — — — — — — — — — — — — — — —
— — — — — — — — — — — — — — Brad Richards (2) — — — — — — — — — — — — — — — — –
Buts désavantage num. — Carl Hagelin (1) — — — — -Aucun
Buts victorieux — — — — — — Martin St-Louis (2) — — -Alec Martinez (2)
— — — — — — — — — — — — — — Derick Brassard (2) — — Tyler Toffoli (2)
— — — — — — — — — — — — — — Brad Richards (2) — — — — — — — — — — — — — — — — –
— — — — — — — — — — — — — — Dominic Moore (2) — — — — — — — — — — — — — — — –
Tirs au but — — — — — — — — — Rick Nash (65) — — — — — — -Marian Gaborik (65)
Meneurs temps de glace—Ryan McDonagh (25:11) — Drew Doughty (27:50)
Meneurs victoires — — — — — Henrik Lundqvist (12) — — — Jonathan Quick (12)
Meneurs moyennes — — — — Henrik Lundqvist (2,03) — -Jonathan Quick (2,86)
Meneurs efficacité — — — — Henrik Lundqvist (,928) — Jonathan Quick (,906)
Meneurs blanchissages — — Henrik Lundqvist (1) — — — -Jonathan Quick (1)
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Beaucoup de matchs serrés lors du premier duel de la finale de la Coupe Stanley
Le premier match de la finale depuis la saison 1967-1968
Dans la Ligue nationale de hockey, le premier match d’une finale de la Coupe Stanley est toujours intéressant et les matchs serrés sont souvent au rendez-vous.
Depuis 1967–1968, lors des 45 dernières saisons, 24 matchs ont pris fin par un but d’écart (dont 10 en prolongation), six par un écart de deux buts, neuf par un écart de trois buts, trois par une marge de quatre filets et trois par un important écart de cinq buts.
Lors des quatre dernières saisons, le premier match de la finale a pris fin par un écart d’un seul but, dont les deux derniers ont nécessité de la prolongation, celui du 30 mai 2012, alors que les Kings de Los Angeles avaient vaincu les Devils du New Jersey, 2–1, sur un but d’Anze Kopitar, à 8:13 de la première période de surtemps, au Prudential Center, alors que l’an dernier, ce fut un véritable marathon, qui avait été remporté en 3e prolongation, par les Blackhawks de Chicago, 4–3, face aux Bruins de Boston, alors que l’attaquant Andrew Shaw avait marqué à 52:08 de surtemps, le plus long match initial en finale depuis le 15 mai 1990, alors que les Oilers d’Edmonton avaient vaincu les Bruins de Boston, 3–2, sur un but de Petr Klima, après 55:13 de surtemps, au Boston Garden.
Pour les matchs avec un écart de cinq buts, les Bruins de Boston avaient écrasé les Blues de St. Louis, 6–1, sur la patinoire de ces derniers, le 3 mai 1970, alors que le 29 avril 1973, le Canadien de Montréal avait corrigé les Blackhawks de Chicago 8–3, au Forum de Montréal et plus récemment, le 26 mai 2001, l’Avalanche du Colorado avait infligé un cuisant revers de 5–0, aux Devils du New Jersey, au Pepsi Center, une anomalie pour cette équipe et le gardien Martin Brodeur, qui avaient l’habitude de jouer des matchs serrés.
Que nous réserve le premier duel entre les Rangers de New York et les Kings de Los Angeles, au STAPLES Center, en ce mercredi, 4 juin 2014 ?
LE PREMIER MATCH DE LA FINALE DEPUIS 2000-2001
26 mai 2001-New Jersey 0 au Colorado 5
4 juin 2002-Caroline 3 à Detroit 2 (pro., Ron Francis, 0:58)
27 mai 2003-Anahein 0 au New Jersey 3
25 mai 2004-Calgary 4 à Tampa Bay 1
Pas de matchs en 2004–2005
5 juin 2006-Edmonton 4 en Caroline 5
28 mai 2007-Ottawa 2 à Anaheim 3
24 mai 2008-Pittsburgh 0 à Detroit 4
30 mai 2009-Pittsburgh 1 à Detroit 3
29 mai 2010-Philadelphie 5 à Chicago 6
1 juin 2011-Boston 0 à Vancouver 1
30 mai 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (pro., Anze Kopitar, 8:13)
12 juin 2013-Boston 3 à Chicago 4 (3e pro., Andrew Shaw, 52:08)
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