Il a marqué 21 de ses 22 buts à égalité numérique

Dans une superbe poussée en attaque, Max Pacioretty, du Canadien de Montréal semble vraiment à l’aise lorsqu’il évolue à égalité numérique.



En effet, auteur d’un rendement superbe de 10 buts lors des ses 12 dernières rencontres depuis le 14 janvier, le grand attaquant a réussi pas moins de 21 de ses 22 buts à forces égales (95,45%), le plus haut pourcentage de la LNH à ce chapitre, chez les 72 joueurs ayant réussi plus de 15 buts cette saison.

Auteur de son premier tour du chapeau en carrière, dont un sommet personnel de 10 tirs au but, dans le gain de 4 à 2, face aux Islanders de New York jeudi soir, il a réussi son seul filet en avantage numérique dans un gain de 2 à 1, face aux Devils du New Jersey, le 10 décembre dernier.

Pourtant, la saison dernière, Pacioretty, qui avait réussi 14 buts en 37 matchs, avait marqué pas moins de sept filets (50,00%) en avantage numérique.

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Un voyage-suicide de neuf matchs en 14 jours pour les Ducks d’Anaheim



Si les Ducks d’Anaheim espèrent se rapprocher d’une place dans les séries éliminatoires, ils devront faire bonne figure lors de leur voyage qui débute aujourd’hui et qui les forcera à disputer pas moins de neuf matchs en seulement 14 jours.

La formation dirigée par Bruce Boudreau, dont la fiche est de 11–2-2 lors de ses 15 derniers matchs depuis le 6 janvier dernier, disputera neuf matchs de suite sur les patinoires adverses, le plus long voyage dans la LNH cette saison, égalant l’actuel périple des Blackhawks de Chicago et celui qu’effectueront les Sharks de San Jose, du 12 au 26 février.

Ce voyage débutera avec une visite au Joe Louis Arena, face aux puissants Red Wings de Detroit (qui viennent de remporter 18 matchs de suite à domicile), et ce sera ensuite les Blue Jackets de Columbus, le Wild du Minnesota, les Penguins de Pittsburgh, les Devils du New Jersey, les Panthers de la Floride, le Lightning de Tampa Bay et les Hurricanes de la Caroline.

Les Ducks ont une fiche de 3–1-1 lors de leurs cinq derniers matchs sur les patinoires adverses, ne concédant que cinq buts lors de cette période.

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À l’étranger, les Blackhawks de Chicago connaissent leur pire séquence depuis 2003-2004

Après avoir connu un très bon début de saison à l’extérieur, les Blackhawks de Chicago connaissent leur pire période depuis la saison 2003–2004.

L’équipe dirigée par Joel Quenneville, qui présentait une fiche de 10–6-1 après ses 17 premières rencontres sur les patinoires adverses, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 0–6-2 lors de ses huit derniers matchs à ce chapitre, son dernier gain remontant aussi loin que le 14 décembre dernier, 4 à 3, en tirs de barrage, face au Wild du Minnesota.

Cette séquence est la pire de l’équipe depuis celle de 19 défaites de suite (0–18-1), du 10 novembre 2003 au 29 janvier 2004, la pire de toute son histoire.

Le plus ironique est que tout juste avant cette séquence atroce, les Blackhawks avaient remporté du 25 novembre au 14 décembre, cinq gains de suite à l’étranger, dont quatre par un seul but d’écart.

Ils disputent en ce vendredi, face aux Sharks de San Jose, le 5e match d’une série de neuf de suite à l’étranger, ayant perdu les quatre premiers, 3 à 2 (en tirs de barrage), contre les Canucks de Vancouver, 8 à 4, contre les Oilers d’Edmonton, 3 à 1, face aux Flames de Calgary et 5 à 2, contre l’Avalanche du Colorado.

Par la suite, ils iront à Phoenix, Nashville, New York (Rangers) et Columbus, avant de revenir devant leurs partisans, face aux coriaces Blues de Saint Louis, le 19 février.

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Les Sharks de San Jose ne doivent pas concéder plus de deux buts ...

En cette saison 2011–2012, on réalise que les Sharks de San Jose doivent vraiment exceller en défense s’ils veulent remporter des victoires.

En effet, la formation dirigée par Todd McLellan, dont le rendement global est de 29–16-6 (64 points) en 51 matchs, a beaucoup de succès lorsqu’elle concède deux buts ou moins, car sa fiche est de 24–4-1 (49 points) dans ses 29 rencontres du genre, comparativement à 5–12-5 (15 points) lors des 22 matchs où elle a été victime de trois buts ou plus.

Pis, depuis le 15 décembre dernier, alors qu’ils avaient triomphé 5 à 4, face à l’Avalanche du Colorado (leur seul gain dans un match où ils ont concédé plus de trois buts cette saison), les Sharks ont une fiche quasi-parfaite de 13–0-1 dans les 14 matchs où ils ont concédé deux buts ou moins et de 0–6-2 dans les huit matchs où ils ont concédé trois buts ou plus.

Que feront les Sharks, face aux Blackhawks de Chicago en ce vendredi, eux qui amorceront dimanche, un long voyage de neuf rencontres de suite à l’étranger ?

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