Après une saison plus difficile à faire la navette entre Boston et Providence dans la Ligue Américaine, Maxime Talbot a décidé de relever un nouveau défi soit celui de s'exiler dans la KHL. C'est le sérieux du HC Lokomotiv qui l'a convaincu à faire le saut.

« Je ne voulais pas attendre de voir ce qu'il y avait ailleurs, a dit Talbot qui participait au tournoi de golf de l'académie des pros et du centre jeunesse de la Montérégie. La KHL, c'est la deuxième meilleure ligue au monde. Je vais là-bas exciter, avec les yeux ouverts. Je vais là-bas pour apprendre aussi. »

Talbot avait été un rouage important de la conquête de la coupe Stanley des Penguins en 2009. Auteur de deux buts lors du match numéro 7, il a eu la chance d'assister au 1er match de la finale à Pittsburgh. «J'ai vécu des émotions fortes. Ça fait 7 ans qu'on a gagné la Coupe Stanley en 2009. Je suis retourné là-bas à Pittsburgh. L'organisation m'a invité pour le match numéro 1. Ça m'a fait chaud au cœur. »

« Les gens n'ont pas oublié et ça m'a fait chaud au cœur d'être là-bas dans la ville et d'encourager l'amour de ma vie côté professionnel que sont les Penguins.»

Si l'attaquant a été l'un des héros obscurs de 2009, cette année ce sont plutôt Bryan Rust, Conor Sheary et Nick Bonino qui remplissent ce rôle. Ces héros obscurs ne sont toutefois pas le seul facteur qui explique le succès des Penguins selon Talbot. « Que ce soit des petits moments clés comme tuer une punition, marquer un but en avantage numérique ou bloquer un tir. On a vu au match numéro 2, le jeu planifié de Sidney Crosby, Kristopher Letang et Conor Sheary. »

« On ne parle pas seulement des joueurs de support. C'est plein de petits détails au bon moment qui font qu'à la fin tu te regardes et tu es champion. »

Même si Maxime Talbot passera la prochaine saison dans un autre continent, il ne ferme pas la porte en Amérique du Nord et qui sait, dans la LNH.