Lorsque les Bruins ont fait signer un contrat à Michael Ryder, les journalistes de Boston ont tout de suite appelé leurs collègues de Montréal pour savoir pourquoi l'état-major du Canadien laissait partir un marqueur de 30 buts aussi facilement.

Un des journalistes de Montréal a alors expliqué que Michael Ryder n'avait pas le talent ni la vitesse pour suivre l'équipe.

Or, à Boston, cette décision de jeter l'éponge dans le cas de Ryder fait énormément jaser ces jours-ci à Boston, surtout que le joueur originaire de Terre-Neuve apporte beaucoup présentement à l'organisation des Bruins.

Selon Stephen Harris, qui suit l'équipe pour le compte du Boston Herald, Ryder représente l'une des meilleures choses qui soient arrivées aux Bruins cette saison et il est très reconnaissant vis-à-vis le Canadien pour avoir rendu cette situation possible.

Quatre matchs pour l'emporter

Il faut quatre victoires pour remporter une série dans la Ligue nationale et les Bruins de Boston en sont très conscients, selon le chroniqueur du Boston Globe, Sean Farrell.

Le Canadien de Montréal représente un adversaire très fier et on s'attend à ce que les joueurs sortent avec l'énergie du désespoir.

Le capitaine du Canadien a d'ailleurs bien résumé la pensée de Farrell lors des échos de vestiaire de lundi en déclarant qu'à ce stade de la saison, il serait inacceptable d'abdiquer.

Satisfait du travail de Bitz

En embarquant sur la patinoire du Centre Bell, Byron Bitz a rapidement constaté qu'il ne s'agissait pas d'un match comme les autres.

Disputant le premier match de sa jeune carrière en séries éliminatoires, Bitz a paru un peu nerveux en première période, a écopé d'une mauvaise pénalité en deuxième, mais somme toute, il a joué un solide match.

«J'ai senti toute l'émotion d'un match des séries et je peux maintenant affirmer qu'il s'agit du meilleur sentiment au monde», a déclaré Bitz au terme de la rencontre.

Rappelons que lors du match de lundi, Byron Bitz a récolté une mention d'aide sur le deuxième but des Bruins.