SAN JOSE, Californie - L'entraîneur des Sharks de San Jose, Ron Wilson, voit un peu les Stars de Dallas comme un pendule qui balancerait sans arrêt. Si vous ne faites que le regarder, vous allez probablement avoir tendance à somnoler.

Wilson doit convaincre ses joueurs de cesser d'être passifs et de commencer à frappper face au style bien méthodique des Stars, dimanche soir, alors que sera disputé le deuxième match de cette série. Les tactiques des Stars ont fonctionné à merveille dans un gain de 3-2 de ces derniers en prolongation, lors du premier match.

"Ils ne jouaient pas de façon agressive ou robuste, et nous nous sommes laissés prendre à ce jeu plus passif, a mentionné Wilson. Nous sommes tombés dans un piège, un style où nous n'avons pas été agressifs."

Les Sharks ont dominé 27-18 au niveau des tirs, et les Stars ont eu peu de chances de marquer. Mais ces derniers ont justement profité de leurs chances, qui ont notamment résulté en deux buts du capitaine Brenden Morrow.

Les Stars ont remporté sept de leurs huit derniers matches à San Jose, où une avance rapide peut ouvrir la voie à une stratégie de placer trois joueurs à la ligne bleue et d'attendre l'adversaire - bien que les Stars font valoir qu'ils peuvent diversifier leur approche.

"Nous ne sommes pas la même équipe qu'il y a deux ou trois ans, quand nous installions la trappe après un but ou deux, a dit Morrow, qui a marqué cinq fois à ses sept derniers matches. Nous avons une équipe qui peut marquer de plusieurs façons. Parfois il suffit d'un tir, d'une chance de marquer."

Les Sharks ont perdu le premier match de leur série contre les Flames de Calgary, qui ont amené la deuxième meilleure de la LNH, en saison régulière, à la limite de sept matches au premier tour. Ils sont conscient que la série contre Dallas pourrait être longue.

"Ce n'est jamais une route paisible lorsqu'on parle des séries éliminatoires, a mentionné le gardien Evgeni Nabokov. Ca n'ira jamais comme vous le voulez en tout temps. Vous devez composer avec ça. Ca ne sera jamais facile. Je ne connais pas de gagnants de la coupe Stanley pour qui la route a été facile."