"On joue comme un club d'expansion"
Tampa Bay Lightning jeudi, 11 déc. 2008. 15:52 samedi, 14 déc. 2024. 01:42
MONTREAL - Les célébrations de la Coupe Stanley semblent un lointain souvenir pour Vincent Lecavalier et Martin St.Louis.
C'était pourtant il y a moins de cinq ans. Depuis, le Lightning de Tampa Bay vit une "traversée du désert". L'an dernier, l'équipe a terminé au 30e et dernier rang. Cette année, le club a dû congédier son nouvel entraîneur Barry Melrose après seulement 16 matchs.
"Quand je suis arrivé à Tampa, l'équipe était en reconstruction, rappelle Lecavalier. Je commençais ma carrière et c'était difficile. J'avais seulement 18 ans et je pesais 185 livres. Mais je venais d'être repêché et j'étais heureux. On allait bâtir quelque chose ensemble. Puis on a gagné la coupe (2004)."
Et maintenant?
"C'est plus difficile qu'à mes débuts, admet l'athlète natif de l'Ile-Bizard. On ne s'attendait pas à venir à Montréal en décembre avec seulement six victoires (6-14-8) en poche. C'est pas ce que j'avais envisagé quand j'ai signé mon contrat."
Lecavalier demeure le meilleur compteur (11-13-24) de son équipe. Il avait récolté au moins un point dans 10 de ses 12 derniers matchs avant d'affronter le Canadien au Centre Bell.
Lecavalier entrevoyait une belle saison au cours de laquelle le Lightning lutterait pour une place en séries. De nouveaux propriétaires (Oren Koules et Len Barrie), un nouvel entraîneur, l'acquisition de vétérans (Mark Recchi, Gary Roberts, Ryan Malone) et l'arrivée du jeune Steven Stamkos laissaient supposer des jours meilleurs.
"C'est surprenant, constate-t-il. Mais on va passer au travers. On joue quand même mieux que notre fiche le laisse croire. On passe souvent proche de gagner.
"On joue mieux défensivement depuis le changement d'entraîneur, ajoute-t-il. On ne donne plus de 40 à 45 lancers par match. L'entraîneur (Rick Tocchet) et ses adjoints (Mike Sullivan, Wes Walz, Cap Raeder) sont appréciés et respectés par les joueurs."
St.Louis déplore aussi la situation.
"En 2000, l'équipe se cherchait une identité. On a ensuite connu du succès. Mais là on retourne à ce qu'on était à mes débuts. C'est pas mal difficile", avoue le patineur de Laval.
"La confiance de l'équipe est fragile. On trouve toujours une nouvelle façon de perdre. On ne sait plus comment gagner. Il nous faut une victoire pour changer les choses.
"Je m'attendais à mieux, constate-t-il à son tour. On joue comme une équipe de l'expansion."
Malgré le climat de morosité qui frappe l'équipe, St.Louis continue d'amasser des points (8-15-23).
Melrose frustré
Lecavalier dit avoir tourné la page sur le bref passage de Melrose à Tampa. Celui-ci ne s'est pas gêné cette semaine pour critiquer l'organisation ainsi que certains joueurs du Lightning.
"Il est frustré en raison de son congédiement. Il a décidé de blâmer les autres. C'est facile à dire quand l'équipe perd."
C'était pourtant il y a moins de cinq ans. Depuis, le Lightning de Tampa Bay vit une "traversée du désert". L'an dernier, l'équipe a terminé au 30e et dernier rang. Cette année, le club a dû congédier son nouvel entraîneur Barry Melrose après seulement 16 matchs.
"Quand je suis arrivé à Tampa, l'équipe était en reconstruction, rappelle Lecavalier. Je commençais ma carrière et c'était difficile. J'avais seulement 18 ans et je pesais 185 livres. Mais je venais d'être repêché et j'étais heureux. On allait bâtir quelque chose ensemble. Puis on a gagné la coupe (2004)."
Et maintenant?
"C'est plus difficile qu'à mes débuts, admet l'athlète natif de l'Ile-Bizard. On ne s'attendait pas à venir à Montréal en décembre avec seulement six victoires (6-14-8) en poche. C'est pas ce que j'avais envisagé quand j'ai signé mon contrat."
Lecavalier demeure le meilleur compteur (11-13-24) de son équipe. Il avait récolté au moins un point dans 10 de ses 12 derniers matchs avant d'affronter le Canadien au Centre Bell.
Lecavalier entrevoyait une belle saison au cours de laquelle le Lightning lutterait pour une place en séries. De nouveaux propriétaires (Oren Koules et Len Barrie), un nouvel entraîneur, l'acquisition de vétérans (Mark Recchi, Gary Roberts, Ryan Malone) et l'arrivée du jeune Steven Stamkos laissaient supposer des jours meilleurs.
"C'est surprenant, constate-t-il. Mais on va passer au travers. On joue quand même mieux que notre fiche le laisse croire. On passe souvent proche de gagner.
"On joue mieux défensivement depuis le changement d'entraîneur, ajoute-t-il. On ne donne plus de 40 à 45 lancers par match. L'entraîneur (Rick Tocchet) et ses adjoints (Mike Sullivan, Wes Walz, Cap Raeder) sont appréciés et respectés par les joueurs."
St.Louis déplore aussi la situation.
"En 2000, l'équipe se cherchait une identité. On a ensuite connu du succès. Mais là on retourne à ce qu'on était à mes débuts. C'est pas mal difficile", avoue le patineur de Laval.
"La confiance de l'équipe est fragile. On trouve toujours une nouvelle façon de perdre. On ne sait plus comment gagner. Il nous faut une victoire pour changer les choses.
"Je m'attendais à mieux, constate-t-il à son tour. On joue comme une équipe de l'expansion."
Malgré le climat de morosité qui frappe l'équipe, St.Louis continue d'amasser des points (8-15-23).
Melrose frustré
Lecavalier dit avoir tourné la page sur le bref passage de Melrose à Tampa. Celui-ci ne s'est pas gêné cette semaine pour critiquer l'organisation ainsi que certains joueurs du Lightning.
"Il est frustré en raison de son congédiement. Il a décidé de blâmer les autres. C'est facile à dire quand l'équipe perd."