"Pas une perspective très emballante"
Hockey vendredi, 8 oct. 2004. 19:47 jeudi, 12 déc. 2024. 13:45
SAN ANTONIO, Texas (PC) - Il y a moins d'un mois, Jay Bouwmeester était le coéquipier de Mario Lemieux et Joe Sakic et contribuait à la victoire canadienne à la Coupe du monde de hockey.
Aujourd'hui, le lock-out dans la Ligue nationale l'oblige à patrouiller la ligne bleue du Ramage de San Antonio, de la Ligue américaine.
"Ce n'est pas une perspective très emballante mais c'est quand même une occasion de jouer en attendant un règlement du conflit, a déclaré Bouwmeester, vendredi, depuis San Antonio. On souhaite ne pas être ici toute l'année bien que ça ne regarde pas très bien."
Un saison dans la Ligue américaine n'a jamais fait partie du plan de carrière du jeune défenseur natif d'Edmonton.
A 15 ans, il défendait les couleurs des Tigers de Medicine Hat, de la Ligue de hockey de l'ouest.
A 16 ans, il était le plus jeune Canadien à avoir représenté le pays au Championnat du monde de hockey junior.
A 18 ans, il a mérité un poste chez les Panthers de la Floride ainsi qu'une nomination dans l'équipe d'étoiles des recrues de la LNH.
A 19 ans, il a été désigné meilleur défenseur du Championnat du monde de hockey après la victoire du Canada à Helsinki.
Et cette année, à 20 ans, il a fait partie de l'équipe canadienne ayant remporté la médaille d'or au Championnat du monde en mai ainsi qu'à la Coupe du monde en septembre.
Bouwmeester, qui aura 21 ans dans une semaine, se prépare maintenant à sa première campagne dans la Ligue américaine.
"Il faut en tirer le maximum peu importe les circonstances, fait valoir le timide Bouwmeester. Ici, j'aurai l'occasion de jouer beaucoup. Le niveau sera également assez relevé puisqu'il y aura d'autres joueurs de la Ligue nationale.
"Il est préférable de jouer que d'être à la maison. C'est mieux physiquement et moralement."
Bouwmeester fait partie d'un groupe de joueurs possédant un contrat à deux volets qui permet de jouer dans la LAH. On relève ainsi les noms de Jason Spezza à Binghamton, Joffrey Lupul à Cincinnati, Jordin Tootoo et Dan Hamhuis à Milwaukee, Marc-André Fleury à Wilkes-Barre, Eric Staal à Lowell et Pierre-Marc Bouchard à Houston.
A San Antonio, Bouwmeester retrouvera deux coéquipiers des Panthers, Stephen Weiss et Nathan Horton - lorsqu'il aura reçu le feu vert des médecins.
"Je crois que nous aurons une bonne équipe", laisse-t-il entendre.
Le premier de 13 chèques de la LNH devait être versé le 15 octobre. Mais comme les autres joueurs en lock-out, Bouwmeester ne verra pas un cent.
"Je suis célibataire. Ce n'est donc pas un drame, d'autant plus que j'aurai un salaire ici. Mais c'est différent pour le joueur qui a une famille."
Dans la Ligue américaine, Bouwmeester touchera 92 500$ US s'il joue toute la saison. Par comparaison, son salaire dans la LNH s'établit à 1,185 million $ US.
Aujourd'hui, le lock-out dans la Ligue nationale l'oblige à patrouiller la ligne bleue du Ramage de San Antonio, de la Ligue américaine.
"Ce n'est pas une perspective très emballante mais c'est quand même une occasion de jouer en attendant un règlement du conflit, a déclaré Bouwmeester, vendredi, depuis San Antonio. On souhaite ne pas être ici toute l'année bien que ça ne regarde pas très bien."
Un saison dans la Ligue américaine n'a jamais fait partie du plan de carrière du jeune défenseur natif d'Edmonton.
A 15 ans, il défendait les couleurs des Tigers de Medicine Hat, de la Ligue de hockey de l'ouest.
A 16 ans, il était le plus jeune Canadien à avoir représenté le pays au Championnat du monde de hockey junior.
A 18 ans, il a mérité un poste chez les Panthers de la Floride ainsi qu'une nomination dans l'équipe d'étoiles des recrues de la LNH.
A 19 ans, il a été désigné meilleur défenseur du Championnat du monde de hockey après la victoire du Canada à Helsinki.
Et cette année, à 20 ans, il a fait partie de l'équipe canadienne ayant remporté la médaille d'or au Championnat du monde en mai ainsi qu'à la Coupe du monde en septembre.
Bouwmeester, qui aura 21 ans dans une semaine, se prépare maintenant à sa première campagne dans la Ligue américaine.
"Il faut en tirer le maximum peu importe les circonstances, fait valoir le timide Bouwmeester. Ici, j'aurai l'occasion de jouer beaucoup. Le niveau sera également assez relevé puisqu'il y aura d'autres joueurs de la Ligue nationale.
"Il est préférable de jouer que d'être à la maison. C'est mieux physiquement et moralement."
Bouwmeester fait partie d'un groupe de joueurs possédant un contrat à deux volets qui permet de jouer dans la LAH. On relève ainsi les noms de Jason Spezza à Binghamton, Joffrey Lupul à Cincinnati, Jordin Tootoo et Dan Hamhuis à Milwaukee, Marc-André Fleury à Wilkes-Barre, Eric Staal à Lowell et Pierre-Marc Bouchard à Houston.
A San Antonio, Bouwmeester retrouvera deux coéquipiers des Panthers, Stephen Weiss et Nathan Horton - lorsqu'il aura reçu le feu vert des médecins.
"Je crois que nous aurons une bonne équipe", laisse-t-il entendre.
Le premier de 13 chèques de la LNH devait être versé le 15 octobre. Mais comme les autres joueurs en lock-out, Bouwmeester ne verra pas un cent.
"Je suis célibataire. Ce n'est donc pas un drame, d'autant plus que j'aurai un salaire ici. Mais c'est différent pour le joueur qui a une famille."
Dans la Ligue américaine, Bouwmeester touchera 92 500$ US s'il joue toute la saison. Par comparaison, son salaire dans la LNH s'établit à 1,185 million $ US.