Pat Brisson dans l'Antichambre
LNH lundi, 2 févr. 2015. 23:25 mercredi, 11 déc. 2024. 22:27L’agent de joueurs dans la LNH, Pat Brisson, était de passage dans les studios de l’Antichambre et plusieurs dossiers ont été abordés avec lui.
L’un d’entre eux fut le désir de Brisson d’un jour occuper le poste de directeur général d’une équipe dans la LNH. Un projet qui sans l’oublier n’est pas dans les priorités pour le moment.
« C’est certain que j’y ai déjà pensé. Lors des dernières années, il y a eu des situations qui m’ont donné le goût, mais c’est surtout une question de « timing ». J’ai pris un pas de recul et j’ai réalisé que j’aime vraiment où nous en sommes dans notre entreprise. »
L’agence de Brisson s’occupe de la carrière de joueurs vedettes comme Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Patrick Kane, Jonathan Toews et les jumeaux Sedin. Le meilleur marqueur du Canadien, Max Pacioretty, est maintenant représenté par l’agence de Pat Brisson, toutefois, son dernier contrat de six ans lui rapportant 4,5 millions par année n’a pas été négocié par le Québécois.
Conscient que ce contrat représente une aubaine pour le Canadien, Brisson a souligné que les joueurs comprennent ces situations et qu’ils doivent continuer à travailler s’ils désirent augmenter leur gain lors de leur prochaine entente.
« La convention collective fait en sorte qu’on ne peut plus rouvrir les contrats. Un joueur comme Pacioretty qui est en pleine ascension sait qu’à un moment ce sera son tour de signer un contrat très lucratif. Quand tu signes un contrat, il ne faut pas que tu regardes en arrière. Si le joueur hésite par la suite, tu dois lui dire de passer par-dessus et de continuer à travailler pour que son tour arrive. »
Le taux d’imposition élevé au Québec semble souvent ralentir l’enthousiasme des joueurs à prendre la direction de Montréal pour y poursuivre leur carrière. Toutefois, les récents succès de l’équipe et la bonne gestion des effectifs en place semblent vouloir diminuer l’impact de cet argument sur laquelle la direction n’a aucun pouvoir.
« Montréal c’est une formation qui s’en va dans la bonne direction. Michel Therrien et Marc Bergevin font également de l’excellent travail et les gars aiment jouer à Montréal. Ça produit un effet dominos et les joueurs se parlent beaucoup entre eux et l’intérêt augmente beaucoup. »