Patrick Roy compte savourer son premier hiver de congé depuis des lunes
LNH jeudi, 8 sept. 2016. 22:32 jeudi, 12 déc. 2024. 12:27QUÉBEC - Sans travail depuis qu'il a annoncé sa démission à titre d'entraîneur-chef et de vice-président des opérations de hockey de l'Avalanche du Colorado, le 11 août dernier, Patrick Roy compte bien savourer son premier hiver de congé depuis des lunes.
« Sauf pour le hockey, je n'ai jamais beaucoup voyagé, a déclaré Roy, de passage au Centre Vidéotron, jeudi, où était présenté le match préparatoire entre Équipe Amérique du Nord et Équipe Europe, en vue de la Coupe du monde de hockey.
« Je planifie certainement quelques voyages. Ce sera très différent, mais la perspective m'emballe. »
Roy, qui a passé trois saisons derrière le banc de l'Avalanche, a choisi de quitter son poste parce qu'il voulait jouer un rôle plus actif dans le processus de décision.
Il ne cherche pas un autre emploi, et toute organisation désireuse de l'embaucher devra demander la permission à l'Avalanche.
« Il me reste une année à mon contrat avec l'Avalanche, et pour l'instant, je veux avoir du plaisir. Ce fut une belle aventure et c'est agréable de profiter d'un peu de repos. »
Roy a reçu une chaleureuse ovation de l'imposante foule au nouvel amphithéâtre alors qu'il a procédé à la mise en jeu protocolaire. L'ancien grand gardien du Canadien et de l'Avalanche, qui est originaire de Québec, a cumulé les fonctions d'entraîneur-chef et directeur général des Remparts de Québec, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, avant d'accepter son premier emploi d'entraîneur-chef dans la LNH à Denver.
Il dit ne rien regretter de son séjour avec l'Avalanche, ni de la façon dont il a pris fin.
« Nous avions des philosophies différentes et parfois, c'est mieux ainsi, a-t-il fait remarquer. J'ai pris mon temps (avant de décider de donner ma démission) parce que j'étais proche de mes joueurs et je les appréciais. »
Roy a par ailleurs nié les rumeurs selon lesquelles une partie de sa décision venait de sa déception après avoir vu Alexander Radulov, qu'il a eu sous ses ordres à Québec, se joindre au Canadien plutôt qu'à l'Avalanche.
« (Joe Sakic, vice-président des opérations hockey de l'Avalanche) a le dernier mot et j'ai toujours respecté sa décision. »
Roy s'est montré impressionné par l'imposante foule au Centre Vidéotron, où on espère accueillir, un jour, une équipe de la LNH après le départ des Nordiques en 1995.
« Nous verrons en temps et lieu si ça va se réaliser. Ce serait un grand marché pour la LNH, mais il y aura 31 équipes l'an prochain et elles joueront toutes dans de bons marchés. »