Comment les solides performances de Patrik Laine à ses 21 premiers matchs dans la LNH se comparent-elle à celles d'Alex Ovechkin, avec lequel on établit des parallèles?

Assez favorablement.

Au début de sa carrière dans la LNH en 2005-2006, Ovechkin a démarré avec 15 buts et 22 points à ses 22 premières rencontres dans l'uniforme des Capitals de Washington, tout en décochant 111 tirs au but. À la même étape à sa saison recrue avec les Jets de Winnipeg, Laine totalise 12 buts et 18 points sur seulement 57 tirs.

Ovechkin a finalement été préféré à Sidney Crosby pour l'obtention du trophée Calder en 2006, terminant avec 52 buts et 106 points. Le joueur étoile russe est maintenant le capitaine grisonnant des Capitals et sûrement le meilleur buteur de sa génération et l'un des meilleurs de tous les temps.

Lors des plus de 12 dernières années depuis son entrée dans la ligue, Ovechkin compte 171 buts de plus que son plus proche rival (Jarome Iginla).

Laine a encore un long parcours avant d'atteindre ces chiffres, mais il est sur la bonne voie au début d'une carrière prometteuse.

Le poids de l'âge

L'âge est-il en train de rattraper le joueur le plus âgé de la LNH? On pourrait le croire à première vue.

Jaromir Jagr, qui a complété la dernière saison avec 27 buts et 66 points, avait obtenu un seul but et six points en 17 matchs avant de connaître son premier match de plus d'un point cette saison pendant la fin de semaine. Dans l'ensemble, il n'a toutefois que deux buts et neuf points.

Alors, est-ce le début de la fin pour le futur membre du Temple de la renommée, qui aura 45 ans en février? Il ne semble pas lorsqu'on examine la situation avec attention.

Essentiellement, Jagr semble être la victime des circonstances jusqu'ici. Aleksander Barkov, son coéquipier le plus régulier cette saison, a disputé 17 matchs consécutifs sans obtenir un but et il n'a inscrit que deux buts. Jagr, dont le taux de réussite était de 19 pour cent sur ses 143 tirs l'année dernière, marque moins de cinq pour cent du temps sur ses tirs cette saison.

Ses statistiques de possession de la rondelle sont toutefois plus reluisantes.

Un peu de chance et une augmentation de la production de Barkov (et de Jonathan Huberdeau, qui n'a pas encore joué cette saison en raison d'une blessure) lui permettront probablement de rehausser ses statistiques, même si ce n'est pas au niveau de l'an dernier. Avec encore 11 points, Jagr devancera Mark Messier au deuxième rang des marqueurs de tous les temps.

Autre absence de Stamkos

Le capitaine du Lightning Steven Stamkos est censé s'absenter pendant quatre mois après s'être soumis à une intervention chirurgicale pour réparer une déchirure du ménisque latéral de son genou droit la semaine dernière.

Le Lighting a déjà connu pareille situation et l'équipe s'en est bien sortie.

Il y a presque trois ans, Stamkos s'est fracturé la jambe droite et il a ensutie raté quatre mois d'activités. Le Lightning, une équipe qui dispose de plus de profondeur et d'expérience qu'à l'époque, avait compilé une fiche de 22-18-5 pendant son absence.

La saison dernière offre un autre exemple éloquent puisque l'équipe a poursuivi son parcours jusqu'au 7e match de la finale de l'Association Est sans Stamkos, à l'écart en raison d'un caillot de sang.

Spécialiste du jeu de puissance

Quelle est la principale raison du succès des Blue Jackets de Columbus dépuis le début de la saison, dont un dossier de 8-1-1 à leurs 10 derniers matchs? Le meilleur avantage numérique de la LNH.

Les Blue Jackets présentent un taux d'efficacité de 31,8 pour cent lorsqu'ils jouent en supériorité numérique. Ils ont notamment inscrit deux buts lors de la victoire de 3-2 contre les Capitals de Washington, dimanche.

Alexander Wennberg, dont le but en avantage numérique a donné les devants contre les Capitals, est ex aequo au premier rang de la LNH avec 10 points en supériorité numérique après en avoir totalisé 12 en 69 matchs la saison dernière.

La jeune recrue de 19 ans Zach Werenski explique peut-être cette efficacité du jeu de puissance puisqu'il se veut actuellement le quart-arrière de la première vague avec l'avantage d'un joueur.

Le meilleur substitut

Il ne devrait pas jouer ce rôle encore très longtemps mais, pour l'instant, on peut affirmer que le jeune gardien Andrei Vasilevskiy du Lightning de Tampa Bay est le meilleur substitut de la LNH.

Il a mérité des jeux blancs à ses deux derniers départs devant le filet du Lightning (66 tirs). Le gardien russe montre une fiche de 5-1-1 cette saison avec un taux d'arrêts de 95,3 pour cent.

Vasilevskiy pourrait devenir le gardien no 1 du Lightning la saison prochaine puisque Ben Bishop, l'actuel titulaire, peut devenir joueur autonome sans compensation à la fin de cette saison.