Paul Stastny : tel père, tel fils
Colorado Avalanche samedi, 21 oct. 2006. 15:44 jeudi, 12 déc. 2024. 15:40
MONTRÉAL (PC) - Paul Stastny s'estime choyé d'avoir hérité des gènes athlétiques de son illustre père Peter, joueur vedette de la LNH dans les années 1980 qui a marqué l'histoire des Nordiques de Québec.
Et, depuis samedi, le joueur de centre recrue de l'Avalanche du Colorado porte fièrement le même numéro que son paternel, le 26.
Le jeune défenseur John-Michael Liles, qui arborait le 26 depuis ses débuts chez l'Avalanche en 2003-04, a accepté de céder son numéro au jeune Stastny. Il portera dorénavant le numéro 4.
«C'est la cerise sur le gâteau, a lancé samedi le jeune Stastny, qui portait le 62 auparavant. J'ai communiqué la nouvelle à mon père vendredi, et il était très emballé. C'est un beau geste de la part de John-Michael. Je lui en suis fort reconnaissant.»
On a commencé à parler de cette possibilité il y a quelques jours seulement, et Liles a tenu, avant de faire le changement, à contacter Rob Blake, qui poursuit sa carrière chez les Kings de Los Angeles après avoir porté le no 4 au Colorado pendant plusieurs saisons.
«J'avais toujours porté le no 4 avant d'arriver ici, a expliqué Liles. Rob Blake est un défenseur que j'affectionne particulièrement. Par respect pour lui, je voulais lui parler avant de poser un geste. C'était la chose à faire.»
Pour ce qui est de Paul, âgé de 20 ans, on dit qu'il est la copie conforme sur la glace de son père. Bon sang ne saurait mentir, et Peter lui-même affirme qu'il s'est revu en son fils cadet dès ses premiers coups de patins.
L'aîné de la famille, Yan, qui évolue chez les Bruins de Boston, rappelle davantage «oncle Marian» en raison de sa fougue.
Pourtant, Paul a conservé peu de souvenirs des exploits de hockeyeur de son père. Né à Québec, il était âgé de quatre ans, en 1990, quand les Nordiques l'ont échangé aux Devils du New Jersey. Peter a accroché ses patins quatre ans plus tard, dans l'uniforme des Blues de St. Louis.
«Ce que je connais de mon père, je l'ai vu sur bande vidéo, a confié, dans un bon français, celui qui a été le deuxième choix de l'Avalanche en 2005. Comme le but gagnant qu'il a réussi dans le septième match d'une série face au Canadien. Ou un autre but gagnant dans un septième match contre Hartford.
«Je sais qu'il a été un grand joueur, et un super bon père de famille, a-t-il repris. J'ai tellement appris de choses grâce à lui. Et je suis chanceux d'avoir hérité de ses gènes. C'est un honneur de porter le nom Stastny, pas une pression additionnelle.»
Paul Stastny, qui avait quatre passes en sept matchs à sa fiche avant samedi, se décrit comme un joueur excellant tant en défense qu'à l'attaque et un bon fabricant de jeux.
«Je croierais revoir le père, a mentionné le capitaine de l'Avalanche Joe Sakic, qui a joué avec Peter au cours de ses deux premières saisons dans la LNH. Il n'est peut-être pas aussi explosif sur patins, mais il possède un excellent sens du jeu et c'est un bon passeur.
Il est imposant physiquement, comme Peter, et c'est difficile de lui enlever la rondelle. Il n'est âgé que de 20 ans, il va être très bon.»
Pourra-t-il atteindre les sommets de son père? Seul l'avenir le dira.
«L'avantage que j'ai, a résumé Stastny en souriant, c'est que j'ai fait mes débuts dans la Ligue nationale quatre ans avant lui. Mon père était âgé de 24 ans à son arrivée en Amérique.»
Et, depuis samedi, le joueur de centre recrue de l'Avalanche du Colorado porte fièrement le même numéro que son paternel, le 26.
Le jeune défenseur John-Michael Liles, qui arborait le 26 depuis ses débuts chez l'Avalanche en 2003-04, a accepté de céder son numéro au jeune Stastny. Il portera dorénavant le numéro 4.
«C'est la cerise sur le gâteau, a lancé samedi le jeune Stastny, qui portait le 62 auparavant. J'ai communiqué la nouvelle à mon père vendredi, et il était très emballé. C'est un beau geste de la part de John-Michael. Je lui en suis fort reconnaissant.»
On a commencé à parler de cette possibilité il y a quelques jours seulement, et Liles a tenu, avant de faire le changement, à contacter Rob Blake, qui poursuit sa carrière chez les Kings de Los Angeles après avoir porté le no 4 au Colorado pendant plusieurs saisons.
«J'avais toujours porté le no 4 avant d'arriver ici, a expliqué Liles. Rob Blake est un défenseur que j'affectionne particulièrement. Par respect pour lui, je voulais lui parler avant de poser un geste. C'était la chose à faire.»
Pour ce qui est de Paul, âgé de 20 ans, on dit qu'il est la copie conforme sur la glace de son père. Bon sang ne saurait mentir, et Peter lui-même affirme qu'il s'est revu en son fils cadet dès ses premiers coups de patins.
L'aîné de la famille, Yan, qui évolue chez les Bruins de Boston, rappelle davantage «oncle Marian» en raison de sa fougue.
Pourtant, Paul a conservé peu de souvenirs des exploits de hockeyeur de son père. Né à Québec, il était âgé de quatre ans, en 1990, quand les Nordiques l'ont échangé aux Devils du New Jersey. Peter a accroché ses patins quatre ans plus tard, dans l'uniforme des Blues de St. Louis.
«Ce que je connais de mon père, je l'ai vu sur bande vidéo, a confié, dans un bon français, celui qui a été le deuxième choix de l'Avalanche en 2005. Comme le but gagnant qu'il a réussi dans le septième match d'une série face au Canadien. Ou un autre but gagnant dans un septième match contre Hartford.
«Je sais qu'il a été un grand joueur, et un super bon père de famille, a-t-il repris. J'ai tellement appris de choses grâce à lui. Et je suis chanceux d'avoir hérité de ses gènes. C'est un honneur de porter le nom Stastny, pas une pression additionnelle.»
Paul Stastny, qui avait quatre passes en sept matchs à sa fiche avant samedi, se décrit comme un joueur excellant tant en défense qu'à l'attaque et un bon fabricant de jeux.
«Je croierais revoir le père, a mentionné le capitaine de l'Avalanche Joe Sakic, qui a joué avec Peter au cours de ses deux premières saisons dans la LNH. Il n'est peut-être pas aussi explosif sur patins, mais il possède un excellent sens du jeu et c'est un bon passeur.
Il est imposant physiquement, comme Peter, et c'est difficile de lui enlever la rondelle. Il n'est âgé que de 20 ans, il va être très bon.»
Pourra-t-il atteindre les sommets de son père? Seul l'avenir le dira.
«L'avantage que j'ai, a résumé Stastny en souriant, c'est que j'ai fait mes débuts dans la Ligue nationale quatre ans avant lui. Mon père était âgé de 24 ans à son arrivée en Amérique.»