Au lendemain d’un revers encaissé en prolongation, Jon Cooper aurait préféré voir son équipe sauter sur la patinoire dès jeudi soir pour disputer le deuxième match de la finale de la coupe Stanley.

 

Mais parce que lui et ses joueurs connaissent moins bien l’Avalanche qui a signé un gain de 4-3, mercredi, pour prendre les devants 1-0 dans la série, l’entraîneur-chef du Lightning accueille avec plaisir la pause de deux jours entre les rencontres un et deux.

 

« La première journée nous permettra de revoir le match, de mieux identifier et analyser les tendances relevées dans notre préparation afin d’apporter les ajustements nécessaires en vue de la deuxième rencontre », a commenté l’entraîneur-chef du Lightning.

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Un entraîneur-chef qui était loin d’être abattu à peine 12 heures après la défaite encaissée lors du premier match. « Nous sommes ici pour gagner la série finale et non pour simplement gagner le premier match », a répliqué Jon Cooper lorsqu’on lui a demandé quel poids il accordait à la défaite de mercredi.

 

Cooper a aussi insisté sur le fait qu’il ne lançait pas un message à ses joueurs par le biais des médias lorsqu’il a indiqué, après le revers, que son équipe avait du bien meilleur hockey à offrir.

 

« Je suis un gars très ouvert et très direct. Quand j’ai des choses à dire à nos joueurs, je les dis clairement. Ils sont les premiers à savoir que nous avons du bien meilleur hockey à offrir que ce que nous avons offert hier soir. Ça ne change rien au résultat de la première partie. Nous avons déjà perdu des matchs au cours desquels nous avons très bien joué. Nous avons aussi gagné des matchs au cours desquels on avait moins bien joué. Mais pour mettre toutes les chances de notre côté, nous devrons être meilleurs samedi et surtout mieux entreprendre la partie », a indiqué l’entraîneur-chef des Bolts.

 

Point et Vasilevskiy

 

Jon Cooper n’avait pas encore rencontré ses joueurs individuellement lorsqu’il a répondu aux questions des journalistes par le biais d’une visioconférence.

 

Il ne savait donc pas dans quel état se trouvait Brayden Point au lendemain d’une première rencontre disputée après avoir raté 10 matchs en raison d’une blessure subie en début de rencontre du match décisif contre les Maple Leafs en première ronde.

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« Brayden a passé près de 18 minutes sur la patinoire hier soir – 23 présences totalisant 17 min 59 s d’utilisation pour être précis – et c’est sans doute un peu plus que ce que j’aurais souhaité. À moins qu’il soit incapable de revenir pour le deuxième match, je m’attends à ce qu’il soit de la formation, car même sans être au sommet de sa forme, il fait de nous une meilleure équipe. »

 

Le Lightning a amorcé les quatre rondes disputées depuis le début des séries sur la route. Il a perdu les premiers matchs contre Toronto et New York en première ronde et en finale de l’Est. Il se retrouve donc en territoire connu.

 

Et comme cette équipe a su revenir de l’arrière pour éliminer les Leafs et les Rangers, Jon Cooper assure qu’il est facile de tourner la page et de se concentrer sur ce qui devra être fait pour revenir dans la série.

 

Le Lightning peut aussi s’appuyer sur des statistiques fort éloquentes de son gardien Andreï Vasilveskiy pour attiser sa confiance de relever le défi qui se dresse droit devant.

 

Dans les quatre premiers matchs qu’il a disputés depuis le début des séries, Vasilevskiy a signé une victoire seulement. Il a maintenu une généreuse moyenne de 3,99 buts alloués par partie et une efficacité de seulement 88,4 %. Dans les 14 autres matchs, le gardien du Lightning a fait honneur à sa réputation de meilleur portier au monde avec une fiche de 11 gains et trois revers, une moyenne anémique de 1,9 but accordé par match et une efficacité sensationnelle de 93,9 %.