Peter Budaj n'a jamais gagné dans les éliminatoires!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:29 lundi, 19 mai 2014. 16:50Même s’il a connu un certain succès durant le calendrier régulier, le gardien Peter Budaj n’a jamais été très brillant dans les séries éliminatoires.
En effet, l’ex-joueur de l’Avalanche du Colorado, qui présente un rendement de 124–107-36 avec une moyenne de ,276, 11 blanchissages et une efficacité de ,903 en 96 matchs réguliers, n’a jamais savouré une victoire individuelle dans les séries de fin de saison. Il affiche un rendement de 0–2 avec une moyenne élevée de 5,13 et une efficacité de seulement ,843, ayant concédé 17 buts sur 108 tirs en seulement 198:58 minutes de jeu et ayant effectué deux départs et cinq présences en relève.
L’an dernier, il avait été appelé à remplacer Carey Price durant la série contre les Sénateurs d’Ottawa et le résultat avait été désastreux : il avait eu un dossier de 0–2 avec une moyenne de 6,67 et une efficacité de ,774 dans les deux rencontres disputées, incluant un revers de 3–2 en prolongation le 7 mai 2013, alors qu’il avait été utilisé d’urgence pour débuter la période de prolongation. Cette dernière n’avait duré que 2:32 minutes, prenant fin sur un but de Kyle Turris qui permettait aux Sénateurs de prendre une avance de 3–1 après les quatre premiers matchs de la série.
Dans le cinquième match, il avait été le gardien partant et avait concédé pas moins de six buts sur 29 tirs dans un cuisant revers de 6–1, au Centre Bell, ce qui mettait fin à la saison du Canadien qui s’avouait vaincu en cinq matchs lors de la première ronde des éliminatoires.
Dans le match de samedi, il est venu remplacer Carey Price après deux périodes et a été victime des circonstances, concédant trois buts, tous en avantage numérique, sur huit tirs dans un revers de 7–2 face aux Rangers de New York.
Le Canadien est une bonne équipe, mais qui a besoin d‘une bonne performance de son gardien pour triompher. Nous verrons si Peter Budaj sera en mesure de bien faire si jamais il était appelé à remplacer Carey Price lors de cette présente série.
LA FICHE DE PETER BUDAJ DANS LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES
SAISONS-ÉQUIPES----PJ-MINS--BA--BL-MOY-V--D--PRO--TIRS-EFF.
2006–2007-Col — — — — — — 3 — 107 :30 — 6 — 0 — 3,33 — 0 — 0 — 0–0 — — — 65,908
2009–2010-Col — — — — — — 1 — — 8 :56 — 1 — 0 — 6,67 — 0 — 0 — 0–0 — — — 4-,750
2012–2013-Mtl — — — — — — 2 — — 62 :32 — 7 — 0 — 6,67 — 0 — 2 — 0–1 — — — 31-,774
2013–2014-Mtl — — — — — — 1 — — 20 :00 — — 3 — 0 — 9,00 — 0 — 0 — 0–0 — — — 8,625
TOTAUX À VIE — — — — 7 — 198 :58 — — 17 — 0 — 5,13 — 0 — 2 — 0–1 — 108-,843
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Le Tricolore tentera d'éviter une situation difficile
Après avoir été massacré 7–2 face aux Rangers lors du premier match disputé samedi, dans la présente finale de l’Association Est, le Canadien de Montréal tentera par tous les moyens d’éviter de se retrouver en retard de 0–2 après ses deux premiers matchs locaux d’une série quatre-de-sept.
Cette situation ne s’est pas vue depuis la deuxième ronde de la saison 1991–1992, dans l’ancien Forum de Montréal, alors que les Bruins de Boston avaient réussi l’exploit en triomphant 6–4 lors du premier match, le 3 mai 1992, et 3–2 en prolongation, lors de la deuxième partie disputée le 5 mai 1992.
Ce retard de 0–2 avait été fatal au CH, car il avait été balayé en quatre parties, perdant les deux matchs suivants au Boston Garden (3–2, lors du 3e match, le 7 mai 1992. et 2–0 lors du quatrième duel disputé le 9 mai 1992).
Ce balayage avait fait en sorte que l’entraîneur-chef Pat Burns avait quitté son poste et avait été remplacé par Jacques Demers, qui avait mené le Tricolore à la coupe Stanley lors de la saison suivante.
Avant cette série de 1991–1992, il fallait retourner à la deuxième ronde de la saison 1986–1987 pour y retrouver le Canadien perdre ses deux premiers matchs locaux d’une série quatre-de-sept. Il avait été vaincu par les Nordiques de Québec lors des deux premières rencontres de la série finale de la section Adams (7–5 le 20 avril 1987 et 2–1 le 22 avril 1987).
Le Canadien avait rebondi en triomphant lors des deux rencontres suivantes disputées au Colisée de Québec et il avait réussi à éliminer les Nordiques dans la limite de sept matchs. À la suite de cette série, l’entraîneur-chef Michel Bergeron était échangé aux Rangers de New York en retour d’un choix de première ronde en 1988 et ce choix avait été l‘attaquant Daniel Doré, des Voltigeurs de Drummondville, de la LHJMQ.
Avec la possible absence de Carey Price pour ce deuxième duel, le Canadien évitera-t-il de se retrouver avec un retard de 0–2 en affrontant à nouveau les Rangers de New York, en ce lundi, 19 mai 2014?
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Que d'étranges similitudes avec les séries de 1979!
C’est vraiment étrange comment les présentes séries éliminatoires ressemblent à celles de la saison 1978–1979, car il y a des choses qui sont quasi-identiques!
En effet, après avoir remporté difficilement le 7e match d’une série demi-finale âprement disputée face aux Bruins de Boston, le Canadien avait connu un relâchement important lors du premier match de sa série suivante, dans la finale contre les Rangers de New York.
Lors du 10 mai 1979, le Canadien avait lutté avec l’énergie du désespoir pour venir à bout des Bruins de Boston et après avoir surmonté un retard de 1–3 en troisième période et concédé une avance de 4–3 à ses adversaires, il avait égalé la marque 4–4, sur un but de Guy Lafleur, à 18:46, durant une pénalité au banc des Bruins (17:26), pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire et c’est Yvon Lambert qui avait réussi le but victorieux, à 9:33 de la première prolongation, sur des passes de Mario Tremblay et Réjean Houle.
Après ce gain émotif, le Canadien se préparait pour affronter les surprenants Rangers de New York, qui avaient surpris en triomphant des Islanders de New York, qui avaient remporté le championnat du calendrier régulier, en six matchs (4–2), dans l’autre demi-finale du circuit.
Le match du 13 mai 1979 fut semblable à celui du 17 mai 2014
C’est fou comment le match de samedi après-midi, un revers de 7–2, au Centre Bell, a été une sorte de copie de celui du 13 mai 1979, car les similitudes ne manquent pas!
En 1979, les Rangers menaient 2–0 après une période, sur des buts de Steve Vickers (en avantage numérique) à 6:28 et du défenseur Ron Greschner, à 14:27 et après avoir vu le Canadien briser la glace, sur un but de Guy Lafleur, à 7:07 de la deuxième période, les protégés dirigés par Fred Shero avaient ajouté deux buts, avant la fin de la période médiane, ceux de Phil Esposito, en avantage numérique, à 9:30 et du défenseur Dave Maloney, en désavantage numérique, à 13:32 de ce deuxième vingt.
Tout comme samedi, avec un résultat de 4–1 après deux périodes, l’entraîneur-chef Scotty Bowman avait décidé de ne pas utiliser son gardien numéro un Ken Dryden, au troisième vingt, après qu’il eut concédé quatre buts sur 13 tirs lors des 40:00 premières minutes de jeu et c’est Michel Larocque qui avait disputé cette 3e période, arrêtant les neuf tirs des Rangers, qui avaient finalement gagné 4–1, lors du match qui était également disputé en après-midi, dans l’ancien Forum de Montréal.
Le 2e match avait aussi très mal débuté pour le Canadien!
Souhaitons que le deuxième match puisse mieux débuter pour le Tricolore, car rien ne s’annonçait trop beau pour la 2e rencontre du 15 mai 1979, car Michel Larocque qui avait été blessé par un lancer, avait dû céder sa place à Ken Dryden (qui avait concédé pas moins de 14 buts lors des trois matchs précédents, ce qui était énorme pour le Canadien à l’époque) et ce dernier avait accordé deux buts rapides aux Rangers, cédant sur les tirs des attaquants Anders Hedberg, à 1:02 et Ron Duguay, à 6:21 et cela avait refroidi les ardeurs de la foule, mais tout s’était replacé peu de temps après, car le Canadien avait explosé pour trois buts rapides avant la fin de ce premier vingt, ceux d’Yvon Lambert, à 8:34, Guy Lafleur, à 12:24 et de Bob Gainey, à 16:27 et après des buts de Steve Shutt (6:51) et Jacques Lemaire (17:35), lors de la deuxième période, Mark Napier marquait un filet à 4:38 du troisième vingt et permettait au CH d’égaler la série 1–1 après deux matchs et il avait remporté les trois matchs suivants, pour mettre la main sur la Coupe Stanley pour la quatrième fois de suite.
Que verrons-nous d‘ici la fin de l‘actuelle série entre ces deux équipes?
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Chez les Bruins, David Krejci avait l’air de Joe Thornton!
On peut nommer mille et une raisons qui peuvent expliquer que le Canadien de Montréal ait réussi à vaincre les Bruins de Boston, dans la limite de sept matchs, lors de la deuxième ronde de l’Association de l’Est.
La tenue des gardiens, l’effet P.K. Subban, la blessure à Zdeno Chara et encore et encore…
Mais, deux joueurs n’ont pas connu les résultats souhaités surtout sur le plan offensif : David Krejci et Brad Marchand, qui ont été de fortes déceptions, mais pas pour les mêmes raisons.
Dans le cas de David Krejci, il ressemblait à un certain Joe Thornton, qui après avoir été atroce durant les séries éliminatoires, lors de son association avec les Bruins de Boston, s’est retrouvé avec les Sharks de San Jose, lui qui avait été complètement rayé de la feuille de pointage dans les sept matchs de la première série de 2003–2004, qui avait été remportée par le Canadien de Montréal.
Krejci, après avoir connu des séries éliminatoires superbes en 2012–2013 et une bonne saison régulière, n’a pas semblé aussi déterminé qu’auparavant, car après avoir présenté un dossier de 0–2-2 avec un différentiel de moins un, dans la série de cinq matchs, face aux Red Wings de Detroit, au premier tour, il n’a pas été à la hauteur, avec une fiche de 0–2-2 avec un différentiel de moins deux, lors des sept rencontres de la série contre le Canadien de Montréal.
Durant le calendrier régulier, il a eu un rendement de 19–50-69 avec un différentiel de plus 39 (le meilleur de la LNH), en 80 matchs réguliers, au sommet des pointeurs de son équipe et à égalité pour le 19e rang du circuit.
Il faut aussi souligner qu’en 2010–2011, il avait été superbe dans les séries de fin de saison, affichant un dossier de 12–11-23 en 25 matchs, terminant au premier rang pour les buts (12) et les points (23), aidant les Bruins à remporter la Coupe Stanley pour la première fois depuis la saison 1971–1972.
En 2011–2012, il avait été ordinaire, affichant un rendement de 1–2-3 en sept matchs et les Bruins avaient subi l’élimination dès la première ronde, en sept matchs (3–4), face aux Capitals de Washington.
L‘an dernier, il avait été un joueur très important, car son rendement avait été de 9–17-26 avec un différentiel de plus 13 en 22 rencontres, aidant son équipe à atteindre la finale de la Coupe Stanley, s‘inclinant en six matchs (2–4), face aux Blackhawks de Chicago.
Il en a arraché contre le Canadien durant toute la saison 2013-2014
Krejci, qui fut le premier choix des Bruins, le 63e au total du repêchage de 2004, n’a pas très productif contre le Canadien de Montréal cette année, car il a eu un rendement global de 0–3-3 avec un différentiel égal en 11 rencontres, 0–1-1 avec un différentiel de plus deux lors des quatre matchs réguliers et de 0–2-2 avec un différentiel de moins deux, lors des sept matchs disputés dans les éliminatoires.
Pis, il faut souligner que sur les deux assistances récoltées dans la série contre le CH, une fut sur un but marqué par Milan Lucic, dans une cage déserte, à 18:54, lors de la deuxième partie disputée samedi, le 10 mai, au TD Garden, alors que l’autre assistance est survenue lors du dernier but des Bruins, celui de Jarome Iginla, en avantage numérique, à 17:58 de la deuxième période, du match décisif, mercredi dernier.
Tous les amateurs s’attendaient à un meilleur rendement de la part de David Krejci, qui n’était pas blessé et qui avait été dominant dans les séries éliminatoires auparavant.
On pourrait ajouter que Milan Lucic n’a réussi qu’un but dans la série, un filet désert, que Brad Marchand n’a pas marqué dans la série (0–5-5) et aussi que les Bruins ont été victimes de leur indiscipline, car ils ont concédé huit buts en 25 avantages numériques, une piètre efficacité de 68,00 %, dans les sept matchs contre le Canadien, qui a été plus discipliné que jamais, car il n’a concédé que 18 avantages numériques au Bruins, leur concédant trois maigres buts dans ces circonstances.
Michel Therrien et son groupe d’entraîneurs-adjoints ont tout simplement été en mesure de faire respecter le plan de match, alors que du côté des Bruins de Boston, Claude Julien et ses adjoins ont semblé croire qu’ils pourraient laisser leurs joueurs faire n’importe quoi et que cela ne serait pas nuisible sur l’impact de la série, ce qui fut une grossière erreur de leur part.
Nous le répétons jamais assez : la parité qui est présente dans la Ligue nationale de hockey fait en sorte que toutes les équipes peuvent gagner n’importe où et contre n’importe laquelle des autres équipes, autant pour les rencontres régulières que pour les séries éliminatoires.