La pire défaite par blanchissage du CH face aux Leafs à Montréal

Ils avaient lessivé le Canadien 6 à 0, le 13 janvier 1966

Pour illustrer jusqu’à quel point les Maple Leafs de Toronto ont fait mal paraître le Canadien samedi soir, ils ont en quelque sorte égalé une marque de l’histoire des matchs disputés à Montréal entre les deux formations !



En effet, la troupe dirigée par Randy Carlyle, qui a porté sa fiche à 6–1-0–0 en sept matchs à l’étranger en remportant un gain de 6 à 0, face à celle de Michel Therrien, samedi soir, au Centre Bell, a ainsi égalé le record pour le plus haut blanchissage de la formation torontoise contre le CH, à Montréal.

Ce gain de 6 à 0 égalait celui du 13 janvier 1966, alors que Johnny Bower avait également lessivé le Tricolore par le même résultat.

Soulignons que ces deux blanchissages par un écart de six buts sont les deux seuls qu’ont enregistrés les Leafs sur la patinoire du Canadien et l’autre jeu blanc le plus élevé fut un gain de 4 à 0, par Bruce Gamble, le 3 mars 1966, quelques semaines après l’exploit de Johnny Bower.

Une première à domicile depuis le 18 novembre 2000, date fatidique pour Alain Vigneault ...

C‘est la première fois que les Maple Leafs marquaient six buts dans un match contre le Canadien au Centre Bell depuis le 18 novembre 2000, alors qu‘ils avaient triomphé 6 à 1 et cette défaite avait signalé la fin de l‘entraîneur-chef Alain Vigneault, qui avait été remplacé par Michel Therrien.

Le Canadien a ainsi été blanchi 8 à 0, lors de ses quatre dernières périodes devant ses partisans, car il avait concédé deux buts aux Bruins de Boston, lors de la troisième période du revers de 2 à 1, mercredi soir.

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Ryan, Ryan et Ryan pompent l’huile chez les Oilers d’Edmonton …

Ryan Smyth, Ryan Whitney et Ryan Nugent-Hopkins n’ont qu’un but en 31 matchs !

Chez les Oilers d’Edmonton, on compte trois joueurs avec le prénom de Ryan et les trois connaissent un début de saison difficile.



En effet, les Ryan Smith (1–1-2 en 11 matchs), Ryan Hugent-Hopkins (0–5-5 en 10 matchs) et Ryan Whitney (0–3-3 en 10 matchs) affichent un dossier global de 1–9-10, avec 50 tirs au but et un différentiel de moins huit en 31 rencontres actuellement.

Pis, le seul but de ce groupe de trois Ryan fut réussi en désavantage numérique, alors que Smyth a fait bouger les cordages, dans un revers de 3 à 2, en prolongation, à domicile, face aux Vanucks de Vancouver, le 4 février.

Ce trio est dans trois catégories, car le vétéran attaquant Ryan Smyth, qui aura 37 ans le 21 février est le seul de ce groupe qui a réussi un but, lui dont le dossier est de 1–1-2 avec un différentiel de moins trois en 11 rencontres, le défenseur Ryan Whitney, qui aura 30 ans le 19 février et qui a été blessé très souvent depuis le début de la saison 2008–2009, affiche un dossier de 0–3-3 avec un piètre différentiel de moins six en 10 rencontres, lui qui participe souvent aux avantages numériques, alors que le jeune Ryan Nugent-Hopkins, qui aura 20 ans le 12 avril prochain, est en quête de son premier but, affichant un dossier de 0–5-5 avec un différentiel de plus un en 10 matchs.

Chez les Oilers, ces trois joueurs, Hugent-Hopkins (moyenne de 21:20 minutes de jeu), Whitney (moyenne de 18:03 minutes de jeu) et Smyth (moyenne de 15:03 minutes de jeu) occupent respectivement les 7e, 8e et 9e positions au classement des pointeurs.

Nugent-Hopkins combat une léthargie de 21 rencontres sans aucun but

Pour le jeune Hugent-Hopkins, c’est une vrai longue léthargie qu’il connaît, car en ajoutant sa difficile fin de saison 2011–2012, il présente une fiche de 0–12-12 lors de ses 21 derniers matchs réguliers, lui dont le dernier but remonte au 16 mars 2012, alors qu’il avait marqué en deux occasions, dans un gain à domicile de 3 à 1, face aux Flames de Calgary.

L’an dernier, Nugent-Hopkins, qui a terminé au 2e rang dans la lutte pour le Trophée Calder (recrue par excellence, mais qui était favori avant d’être blessé), avait présenté une fiche de 18–34-52 en 62 matchs, Smyth avait présenté un dossier de 19–27-46 en 82 rencontres, alors que Whitney avait affiché un rendement de 3–17-20 en 51 rencontres.

Ryan Whitney n’a pas marqué à ses 23 derniers matchs

À l’image du jeune Nugent-Hopkins, le défenseur Ryan Whitney combat une profonde léthargie, car il n’a pas marqué lors de ses 23 dernières rencontres régulières (0–8-8), son dernier but remontant aussi loin que le 12 mars dernier, dans un revers à domicile de 3 à 2, face aux Sharks de San Jose.

Il avait terminé la saison avec un dossier de 0–5-5 lors de ses 13 derniers matchs et est 0–3-3 lors de ses 10 premières rencontres cette saison.

Soulignons qu’il n’a pas été beaucoup utilisé lors de ses trois derniers matchs, jouant respectivement 15:05, 16:11 et 15:16 minutes, dans des revers de 3 à 1, face à l’Avalanche du Colorado, le 2 février, de 3 à 2, en prolongation, contre les Stars de Dallas, mercredi soir et de 2 à 1, contre les Red Wings de Detroit, samedi après-midi.

Soulignons que dans le cas de Smyth, il a effectué ses débuts dans la LNH en 1994–1995, lors d’une autre saison où il y avait eu un conflit et qu’un calendrier écourté de 48 matchs avait été implanté.

Ces trois joueurs vont tenter de mettre fin à leur disette en affrontant les Blue Jackets de Columbus en ce dimanche, 10 février 2013 et ainsi aider les Oilers de mettre fin à une série noire de cinq défaites consécutives (0–2-2–1).

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