WASHINGTON - Le quotidien "The Washington Post" a publié un long article relatant l'enfance difficile qu'a connue Donald Brashear, des Capitals. L'article a fait la page frontiscipice du journal, samedi.

Le journaliste Mike Wise révèle que la mère de Brashear, Nicole Gauthier, qui demeure à Candiac, sur la rive-sud de Montréal, voudrait renouer avec son fils qu'elle n'a pas vu depuis une vingtaine d'années. Elle a profité de la visite du journaliste du "Post" afin de passer le message.

Brashear, âgé de 37 ans, a coupé tous les liens avec les membres de sa famille, à l'exception de son demi-frère Danny Roy.

On relate dans l'article que le père de Brashear, un Américain prénommé Johnny, a maltraité Donald quand il était bébé. Les plaies physiques sont cicatrisées, mais il porte encore des séquelles psychologiques. Quand il s'est retrouvé chez sa mère à Loretteville, en banlieue de Québec, ça n'a pas non plus fonctionné avec son beau-père. C'est vers l'âge de sept ans qu'on l'a placé en famille d'accueil, dans la région de Québec.

"Ce n'est rien ça, ce n'est qu'un petit bout de ma vie", a affirmé Brashear, dimanche, quand on lui a parlé de l'article.

Le dur à cuire n'est pas prêt à accepter de revoir sa famille. Il dit avoir encore beaucoup de cheminement à faire sur le plan personnel.

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Sidney Crosby est un perfectionniste jusqu'au bout des ongles. Quand il rate une occasion de marquer unique, comme ce fut le cas samedi, il recrée la séquence à l'entraînement les lendemains des matchs. Dimanche, il s'est pratiqué à lancer dans un filet... désert.

"J'ai effectué quelques lancers, comme je le fais au lendemain d'un match au cours duquel j'ai manqué une belle chance, a-t-il confié. Habituellement, je ne me pratique pas à lancer dans un filet vide. Mais j'ai dû le faire", a-t-il ajouté le plus sérieusement au monde.

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A Montréal, les partisans du Canadien conspuent les anciens joueurs de l'équipe ou les joueurs vedettes des rivaux qui jouent au Centre Bell. A Washington, les partisans des Capitals ont l'habitude de saluer les anciens joueurs de l'équipe, dès qu'ils sont en possession de la rondelle, en imitant le cri strident de ce qu'on devine être une dinde. Le défenseur Sergei Gonchar des Penguins les a entendus pendant tout le premier match de la série, samedi.

"C'est la tradition ici, a confié Gonchar. Les gens imitent le cri de l'oiseau qu'il y a déjà eu sur le chandail de l'équipe. Je suis habitué, ça ne m'affecte plus."

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Les Capitals ont tenu une séance d'entraînement facultative, dimanche. Plusieurs des meilleurs éléments de l'équipe ont pris congé, incluant Alexander Ovechkin.