Suite à un début de saison atroce, le talentueux attaquant est très productif

Après avoir connu un début de saison plus que difficile et l’une des pires léthargies de sa carrière, l’attaquant Pavel Datsyuk, des Red Wings de Detroit, est vraiment de retour sur la bonne voie.



En effet, auteur d’un piètre rendement de 2–9-11 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 17 premiers matchs (dont 0–7-7 du 22 octobre au 7 novembre), il vient de rebondir d’une manière spectaculaire, affichant un dossier de 6–6-12 avec un différentiel de plus six, lors de ses sept derniers matchs, récoltant au moins un point dans six des sept rencontres.

Il a ainsi aidé son équipe à présenter une fiche parfaite de 7–0-0 lors de cette séquence de succès et a aussi porté sa fiche à 8–15-23 en 24 matchs pour la présente saison, lui qui l’an dernier, avait raté 26 rencontres et présenté un rendement de 23–36-59 en 56 matchs.

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Pour triompher, le Wild du Minnesota ne doit pas concéder plus de deux buts



Quand on dit que c’est la défense et les gardiens qui sont responsables du rendement du Wild du Minnesota, on le constate en regardant de plus près les statistiques.

En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, qui présente un rendement de 16–7-3 en 26 matchs, a remporté ses 16 victoires en ne concédant que deux buts ou moins à ses adversaires, elle qui a un dossier presque parfait de 16–1-0 dans ces circonstances, car sa seule défaite lorsqu’elle fut victime de deux buts ou moins a été enregistrée contre les Islanders de New York, à Uniondale, le 10 octobre dernier.

Lorsqu’il a concédé trois buts ou plus, le Wild n’a toujours pas réussi à remporter une victoire cette saison, lui dont la fiche est de 0–6-3 en neuf rencontres.

Cela ressemble beaucoup à l’an dernier, car le Wild avait remporté pas moins de 33 de ses 39 victoires en concédant deux buts ou moins à ses adversaires.

Quand on dit que le Wild ne doit pas concéder plus de deux buts s’il veut triompher, c’est encore plus vrai dans le domicile des Ducks d’Anaheim, l’endroit où il dispute un match en ce dimanche, car lors de ses 12 derniers duels à cet endroit, il présente un rendement de 5–7-0, ayant enregistré ses cinq victoires en concédant deux buts ou moins et son dernier gain alors qu’il fut victime de trois buts ou plus sur la patinoire des Ducks remonte au 6 novembre 2005, alors qu’il avait triomphé 4 à 3, en tirs de barrage.

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Le jeune défenseur Cam Fowler en arrache avec les Ducks d’Anaheim



On dit souvent que l’expérience ne s’achète pas et on le constate dans le cas du jeune défenseur Cam Fowler, avec les Ducks d’Anaheim.

En effet, après avoir présenté une bonne fiche en attaque (10–30-40 en 76 matchs), à sa première saison l’an dernier, mais un affreux différentiel de moins 30, le talentueux joueur, qui aura 20 ans lundi, en arrache encore à ce chapitre cette saison, lui dont le rendement est de 2–10-12 avec un différentiel de moins 15 lors de ses 25 premières rencontres.le troisième pire du circuit, derrière les attaquants Eric Staal, des Hurricanes de la Caroline, qui présente un moins 17 en 28 matchs et Marty Reasoner, des Islanders de New York (moins 16 en 21 rencontres), mais le pire chez les défenseurs, derrière Tomas Kaberle, des Hurricanes de la Caroline (moins 14 en 27 matchs).

Soulignons qu’il n’a pas réussi à présenter un différentiel positif dans aucun de ses 12 derniers matchs, affichant un pitoyable moins 13, depuis le 5 novembre dernier.

Cela lui fait un dossier à vie de 12–40-52 avec un différentiel de moins 40 lors de ses 101 premiers matchs dans la LNH, lui qui à sa seule saison junior, avait présenté une fiche de 8–47-55 avec un différentiel de plus 38 en 55 matchs, dans l’uniforme des Spitfires de Windsor de la Ligue junior de l’Ontario.

Cette saison, il a marqué ses deux buts dans le même match, le 13 novembre, dans un revers de 3 à 2, face au Wild du Minnesota, la formation qu’il affronte en ce dimanche.

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