TORONTO - Les visières et l'intégrité des mises au jeu ont fait partie des items à l'agenda lors de la réunion des d.g. de la LNH, mercredi.

Mathieu Schneider, de l'AJLNH, a participé à un groupe de discussion élargi dans les bureaux de la ligue, à Toronto.

Au sujet des visières, Schneider dit qu'on prévoit aborder la question avec les joueurs plus tard cette année, possiblement dans le but de les rendre obligatoires. Ceux qui n'en portent pas actuellement ne seraient pas tenus de se conformer à la règle. Il dit que 72 ou 73 pour cent des joueurs actuels portent déjà une visière.

«Je suis certainement en faveur même si ça peut sembler un peu hypocrite, parce que moi-même j'ai passé toute ma carrière sans visière, a dit Schneider. Il reste que le jeu est devenu extrêmement rapide, et que maintenant des gars arrivent dans la ligue en ayant dû s'habituer à la porter.»

Le directeur général du Canadien Marc Bergevin s'est également dit en faveur du port obligatoire de la visière.

«J'ai déjà été témoin d'un accident quand Rich Pilon a reçu la rondelle dans l'oeil alors que j'étais sur la patinoire, a raconté Bergevin. Ce sont des choses qu'on ne veut voir arriver à personne. Si c'est la solution, je suis d'accord. Tu ne veux pas perdre un joueur, peut-être même une carrière avec un accident qui aurait pu être évité. Surtout que les joueurs sont habitués de porter des visières pendant leur hockey mineur.»

La dernière fois qu'on a sondé les joueurs sur la question, en 2009, ceux-ci étaient fortement opposés à une nouvelle réglementation sur les visières.

«Il s'est passé beaucoup de temps depuis et il y a eu quelques blessures de plus», a noté Schneider.

À propos des mises au jeu, on veut se pencher sur une certaine forme de tricherie où les joueurs se feraient intentionnellement écarter pour gagner du temps.

Schneider a ajouté que la question des combats prévus d'avance n'a pas été abordée, et que le dossier des hockeyeurs jouant la comédie ne l'a été que brièvement.

«Les plongeons sont une question délicate, mais je pense que c'est quelque chose qui va revenir au tableau dans les prochaines réunions», a dit Schneider.

Concernant les dégagements refusés, Schneider dit que plus de d.g. sont en faveur que les officiels puissent siffler et arrêter le jeu, si on pense que le défenseur va se rendre au disque en premier, mais il ajoute que les opinions sont partagées.

Les directeurs généraux vont par ailleurs étudier les punitions pour avoir donné de la bande, dans l'optique d'éduquer les joueurs sur les contacrs près des bandes. Le but est de protéger les joueurs tout en conservant l'aspect robuste du hockey.

Les d.g. n'ont pas accepté de donner l'opportunité aux entraîneurs de contester une décision une fois par match. On a peur que les matchs soient plus long si on doit recourir à la reprise vidéo plus souvent.

Les gardiens de but ont été au coeur des discussions. De nouvelles règles risquent d'être implantées dès la prochaine saison en ce qui concerne la grosseur de leurs jambières.