Richards, le leader d'une équipe verte
Hockey mardi, 10 avr. 2012. 02:22 dimanche, 15 déc. 2024. 07:39
Il a déjà soulevé la coupe Stanley, mérité le trophée Conn Smythe et a jusqu'ici maintenu une moyenne de près d'un point par match en plus de 60 rendez-vous éliminatoires dans la Ligue nationale de hockey.
Si vous parcourez du regard le vestiaire des Rangers, vous réaliserez que les joueurs de sa trempe n'y sont pas légion et comprendrez que Brad Richards n'a pas été amené à New York pour ses beaux yeux.
Voilà déjà huit ans que Richards a partagé le champagne avec John Tortorella. Les deux hommes se sont retrouvés l'été dernier lorsque le vétéran joueur de centre a été attiré dans la Grosse Pomme par un contrat de neuf ans d'une valeur de 60 millions de dollars. Et déjà, les comparaisons entre leurs deux missions communes sont inévitables.
Sur le chemin qui avait mené le Lightning de Tampa Bay à la conquête de son premier sacre, Tortorella et Richards avaient soulevé l'équipe au premier rang du classement de l'Association Est en saison régulière avec une récolte de 106 points, la deuxième plus haute de la LNH. Cette année, les deux hommes ont pris une équipe qui s'était qualifiée pour les séries par la peau des fesses l'année précédente et l'ont amenée à deux points d'un premier championnat de saison régulière depuis la saison 1993-1994, année de la dernière parade de la coupe Stanley à Manhattan.
« Il est évident qu'il y a quelques ressemblances entre les deux équipes, principalement en raison de l'entraîneur et des exigences qu'il a envers ses joueurs, approuvait Richards lundi en conférence téléphonique. Mais le groupe de joueurs est différent. Nous formons probablement une équipe un peu plus jeune, mais tout le monde a acheté le système de jeu et embrassé la même mentalité depuis le début. »
Exception faite des tempes poivre et sel de Tortorella, il n'y a effectivement pas trop de cheveux gris sur le banc des Rangers. À 31 ans, Richards est seulement l'un des quatre patineurs de l'équipe à avoir dépassé la trentaine. Ruslan Fedotenko, 33 ans, est le seul coéquipier avec lequel il peut partager des souvenirs de championnat. Les deux joueurs ont vécu le triomphe du Lightning en 2004 et Fedotenko a répété l'expérience cinq ans plus tard à Pittsburgh.
Si on écarte les gardiens Henrik Lundqvist et Martin Biron du calcul, Michael Rupp et Marian Gaborik s'affichent comme les seuls autres trentenaires de l'équipe.
L'équipe championne dont a fait partie Richards lors de la dernière saison précédant le lock-out comptait également quatre joueurs de 30 ans et plus : Dave Andreychuk, Tim Taylor, Jassen Cullimore et Darryl Sydor.
Mais la brigade défensive des Rangers est particulièrement verte. À 27 ans, Dan Girardi est le doyen d'une unité qui totalise 1451 matchs d'expérience dans la Ligue nationale. Chez les Sénateurs d'Ottawa, qui seront au Madison Square Garden jeudi (19h, RDS) pour amorcer un duel 4-de-7, Sergei Gonchar et Chris Phillips ont respectivement porté leur compteur personnel à 1132 et 1025 parties jouées cette saison.
En fait, les Rangers sont la seule équipe parmi les 16 qui participeront aux séries à ne pas compter sur au moins un défenseur de 30 ans.
« Depuis le début de la saison, nous avons mis l'accent sur la défensive en faisant des succès de l'équipe notre priorité, lance Richards, le deuxième pointeur des Rangers avec 66 points en saison régulière. Nous formons un groupe de cols bleus. Nous n'avons probablement pas autant de talent que les autres sérieux aspirants à la coupe, mais nous compensons par notre éthique de travail, notre sens du sacrifice et notre engagement envers le jeu défensif. »
Tous les yeux sur Karlsson
Si Phillips et Gonchar commandent le respect par l'étendue de leur vécu, c'est plutôt leur jeune partenaire Erik Karlsson qui risque d'accaparer une bonne partie du plan de match de l'adversaire au cours des séries éliminatoires.
Le Suédois de 21 ans, qui concèdera le titre de cadet de la série à Michael Del Zotto par une trentaine de jours, a percé l'élite de la LNH comme une étoile filante en 2011-2012. Considéré comme le plus sérieux candidat pour l'obtention du trophée Norris remis au défenseur par excellence du circuit, il pourrait devenir le plus jeune joueur à rafler cet honneur depuis Bobby Orr en 1970.
Cette saison, Karlsson a obtenu 78 points, 25 de plus que son plus proche poursuivant, en plus de montrer un différentiel de plus-16, une amélioration de 46 points par rapport à la saison précédente.
« Il fait penser à un maraudeur sur la patinoire, illustre Richards. Il appuie l'attaque sans retenue, mais il est tellement un bon patineur qu'il se replie aussi rapidement qu'il fonce au filet adverse. Sa vitesse lui permet de prendre plus de risques que plusieurs joueurs évoluant à sa position et nous devrons évidemment tenter de limiter son temps de réaction et lui accorder le moins d'espace possible. »
Si vous parcourez du regard le vestiaire des Rangers, vous réaliserez que les joueurs de sa trempe n'y sont pas légion et comprendrez que Brad Richards n'a pas été amené à New York pour ses beaux yeux.
Voilà déjà huit ans que Richards a partagé le champagne avec John Tortorella. Les deux hommes se sont retrouvés l'été dernier lorsque le vétéran joueur de centre a été attiré dans la Grosse Pomme par un contrat de neuf ans d'une valeur de 60 millions de dollars. Et déjà, les comparaisons entre leurs deux missions communes sont inévitables.
Sur le chemin qui avait mené le Lightning de Tampa Bay à la conquête de son premier sacre, Tortorella et Richards avaient soulevé l'équipe au premier rang du classement de l'Association Est en saison régulière avec une récolte de 106 points, la deuxième plus haute de la LNH. Cette année, les deux hommes ont pris une équipe qui s'était qualifiée pour les séries par la peau des fesses l'année précédente et l'ont amenée à deux points d'un premier championnat de saison régulière depuis la saison 1993-1994, année de la dernière parade de la coupe Stanley à Manhattan.
« Il est évident qu'il y a quelques ressemblances entre les deux équipes, principalement en raison de l'entraîneur et des exigences qu'il a envers ses joueurs, approuvait Richards lundi en conférence téléphonique. Mais le groupe de joueurs est différent. Nous formons probablement une équipe un peu plus jeune, mais tout le monde a acheté le système de jeu et embrassé la même mentalité depuis le début. »
Exception faite des tempes poivre et sel de Tortorella, il n'y a effectivement pas trop de cheveux gris sur le banc des Rangers. À 31 ans, Richards est seulement l'un des quatre patineurs de l'équipe à avoir dépassé la trentaine. Ruslan Fedotenko, 33 ans, est le seul coéquipier avec lequel il peut partager des souvenirs de championnat. Les deux joueurs ont vécu le triomphe du Lightning en 2004 et Fedotenko a répété l'expérience cinq ans plus tard à Pittsburgh.
Si on écarte les gardiens Henrik Lundqvist et Martin Biron du calcul, Michael Rupp et Marian Gaborik s'affichent comme les seuls autres trentenaires de l'équipe.
L'équipe championne dont a fait partie Richards lors de la dernière saison précédant le lock-out comptait également quatre joueurs de 30 ans et plus : Dave Andreychuk, Tim Taylor, Jassen Cullimore et Darryl Sydor.
Mais la brigade défensive des Rangers est particulièrement verte. À 27 ans, Dan Girardi est le doyen d'une unité qui totalise 1451 matchs d'expérience dans la Ligue nationale. Chez les Sénateurs d'Ottawa, qui seront au Madison Square Garden jeudi (19h, RDS) pour amorcer un duel 4-de-7, Sergei Gonchar et Chris Phillips ont respectivement porté leur compteur personnel à 1132 et 1025 parties jouées cette saison.
En fait, les Rangers sont la seule équipe parmi les 16 qui participeront aux séries à ne pas compter sur au moins un défenseur de 30 ans.
« Depuis le début de la saison, nous avons mis l'accent sur la défensive en faisant des succès de l'équipe notre priorité, lance Richards, le deuxième pointeur des Rangers avec 66 points en saison régulière. Nous formons un groupe de cols bleus. Nous n'avons probablement pas autant de talent que les autres sérieux aspirants à la coupe, mais nous compensons par notre éthique de travail, notre sens du sacrifice et notre engagement envers le jeu défensif. »
Tous les yeux sur Karlsson
Si Phillips et Gonchar commandent le respect par l'étendue de leur vécu, c'est plutôt leur jeune partenaire Erik Karlsson qui risque d'accaparer une bonne partie du plan de match de l'adversaire au cours des séries éliminatoires.
Le Suédois de 21 ans, qui concèdera le titre de cadet de la série à Michael Del Zotto par une trentaine de jours, a percé l'élite de la LNH comme une étoile filante en 2011-2012. Considéré comme le plus sérieux candidat pour l'obtention du trophée Norris remis au défenseur par excellence du circuit, il pourrait devenir le plus jeune joueur à rafler cet honneur depuis Bobby Orr en 1970.
Cette saison, Karlsson a obtenu 78 points, 25 de plus que son plus proche poursuivant, en plus de montrer un différentiel de plus-16, une amélioration de 46 points par rapport à la saison précédente.
« Il fait penser à un maraudeur sur la patinoire, illustre Richards. Il appuie l'attaque sans retenue, mais il est tellement un bon patineur qu'il se replie aussi rapidement qu'il fonce au filet adverse. Sa vitesse lui permet de prendre plus de risques que plusieurs joueurs évoluant à sa position et nous devrons évidemment tenter de limiter son temps de réaction et lui accorder le moins d'espace possible. »