Robidas a apprécié ce marathon
Dallas Stars lundi, 5 mai 2008. 17:59 dimanche, 15 déc. 2024. 15:37
Par Éric Leblanc - À 2h21 du matin dans la nuit de dimanche à lundi, les Stars de Dallas ont remporté le huitième plus long match de l'histoire de la LNH et ils ont causé une deuxième surprise consécutive depuis le début des séries en éliminant les Sharks de San Jose.
L'ambiance était incroyable dans le vestiaire après la partie, raconte le défenseur des Stars Stéphane Robidas. La sensation de battre les Ducks en première ronde était géniale, mais cette victoire est encore plus spéciale surtout avec la fin dramatique en quatrième prolongation.
Cette victoire a une signification très particulière pour Robidas puisqu'il a déjà vécu deux fois la déception de s'incliner dans des matchs marathon.
L'an dernier, Robidas et les Stars avaient été éliminés en quatrième prolongation par les Canucks de Vancouver et à son premier séjour à Dallas, Robidas avait participé en 2003 au quatrième plus long match de l'histoire, une défaite de 4 à 3 en cinquième prolongation face aux Ducks d'Anaheim.
C'est vraiment agréable de se retrouver du bon côté. Quand un match doit se décider en prolongation, ça peut tellement aller d'un côté comme de l'autre subitement, explique Robidas.
Le défenseur québécois a joué un rôle clé dans le gain de son équipe en orchestrant le but décisif de Brenden Morrow. Nous avions un avantage numérique et nous avons effectué un jeu qu'on pratique souvent qu'on appelle le parapluie. Mike Ribeiro m'a fait une superbe passe en diagonale et au début mon idée était de prendre un lancer, mais le défenseur s'est jeté sur la glace et j'ai aperçu Brenden Morrow qui était libre devant le filet et je lui ai refilé la rondelle, raconte-t-il avec plaisir.
Même s'il a passé 50:34 (le quatrième plus haut total chez les Stars) sur la patinoire lors de ce marathon de hockey, Robidas n'a pas été ennuyé par la fatigue. Ça peut paraître drôle, mais après le match je me sentais très bien physiquement. C'est davantage mentalement que j'étais fatigué.
Cet après-midi, j'avoue que je ressens un peu de douleur, mais quand tu gagnes tu oublies rapidement. Mais je ne souhaite pas ce genre de parties trop souvent, ce n'est pas facile pour les nerfs, ajoute en riant Robidas.
Les joueurs des Stars ont profité d'une journée de repos lundi et ils n'ont pas encore eu le temps de penser à leur prochain défi, les Red Wings de Detroit. En fait, ils ont même manqué de temps pour célébrer leur victoire face aux Sharks.
Honnêtement, je n'ai pas encore pensé aux Red Wings. On a seulement savouré notre victoire, mais on n'a pas eu le temps de célébrer. Je suis arrivé à la maison à quatre heures du matin, commente celui qui a déjà récolté un but et sept mentions d'aide depuis le début des séries.
C'est évident que les Wings ont une excellente équipe et pour nous ce sera un beau défi. Nous sommes encore négligés pour cet affrontement, mais on apprécie ce rôle.
La confiance est au rendez-vous, on sait qu'on peut très bien jouer. Les deux équipes que nous avons battues sont deux belles machines de hockey.
La dernière conquête de la coupe Stanley des Stars remonte à 1999. Avec cette première présence en finale de conférence depuis 2000, Robidas et ses coéquipiers sont conscients que leur équipe aspire aux grands honneurs. Je ressens tout un sentiment de satisfaction et pour moi, c'est ma première expérience en finale de conférence. On a accompli un pas de plus vers la coupe Stanley et c'est très spécial, conclut celui qui occupe une place importante dans les succès de sa formation.
L'ambiance était incroyable dans le vestiaire après la partie, raconte le défenseur des Stars Stéphane Robidas. La sensation de battre les Ducks en première ronde était géniale, mais cette victoire est encore plus spéciale surtout avec la fin dramatique en quatrième prolongation.
Cette victoire a une signification très particulière pour Robidas puisqu'il a déjà vécu deux fois la déception de s'incliner dans des matchs marathon.
L'an dernier, Robidas et les Stars avaient été éliminés en quatrième prolongation par les Canucks de Vancouver et à son premier séjour à Dallas, Robidas avait participé en 2003 au quatrième plus long match de l'histoire, une défaite de 4 à 3 en cinquième prolongation face aux Ducks d'Anaheim.
C'est vraiment agréable de se retrouver du bon côté. Quand un match doit se décider en prolongation, ça peut tellement aller d'un côté comme de l'autre subitement, explique Robidas.
Le défenseur québécois a joué un rôle clé dans le gain de son équipe en orchestrant le but décisif de Brenden Morrow. Nous avions un avantage numérique et nous avons effectué un jeu qu'on pratique souvent qu'on appelle le parapluie. Mike Ribeiro m'a fait une superbe passe en diagonale et au début mon idée était de prendre un lancer, mais le défenseur s'est jeté sur la glace et j'ai aperçu Brenden Morrow qui était libre devant le filet et je lui ai refilé la rondelle, raconte-t-il avec plaisir.
Même s'il a passé 50:34 (le quatrième plus haut total chez les Stars) sur la patinoire lors de ce marathon de hockey, Robidas n'a pas été ennuyé par la fatigue. Ça peut paraître drôle, mais après le match je me sentais très bien physiquement. C'est davantage mentalement que j'étais fatigué.
Cet après-midi, j'avoue que je ressens un peu de douleur, mais quand tu gagnes tu oublies rapidement. Mais je ne souhaite pas ce genre de parties trop souvent, ce n'est pas facile pour les nerfs, ajoute en riant Robidas.
Les joueurs des Stars ont profité d'une journée de repos lundi et ils n'ont pas encore eu le temps de penser à leur prochain défi, les Red Wings de Detroit. En fait, ils ont même manqué de temps pour célébrer leur victoire face aux Sharks.
Honnêtement, je n'ai pas encore pensé aux Red Wings. On a seulement savouré notre victoire, mais on n'a pas eu le temps de célébrer. Je suis arrivé à la maison à quatre heures du matin, commente celui qui a déjà récolté un but et sept mentions d'aide depuis le début des séries.
C'est évident que les Wings ont une excellente équipe et pour nous ce sera un beau défi. Nous sommes encore négligés pour cet affrontement, mais on apprécie ce rôle.
La confiance est au rendez-vous, on sait qu'on peut très bien jouer. Les deux équipes que nous avons battues sont deux belles machines de hockey.
La dernière conquête de la coupe Stanley des Stars remonte à 1999. Avec cette première présence en finale de conférence depuis 2000, Robidas et ses coéquipiers sont conscients que leur équipe aspire aux grands honneurs. Je ressens tout un sentiment de satisfaction et pour moi, c'est ma première expérience en finale de conférence. On a accompli un pas de plus vers la coupe Stanley et c'est très spécial, conclut celui qui occupe une place importante dans les succès de sa formation.