Roy insiste : il n'a pas reçu d'offre
Colorado Avalanche mardi, 19 mai 2009. 15:06 jeudi, 12 déc. 2024. 09:33
RIMOUSKI - Patrick Roy a bel et bien eu des discussions avec Pierre Lacroix, le président de l'Avalanche du Colorado, mais il a réitéré, mardi soir à Rimouski, qu'il n'a pas reçu "d'offre concrète" pour occuper le poste d'entraîneur-chef de l'équipe.
"Pierre Lacroix m'a téléphoné, j'ai eu une rencontre avec lui, mais je n'ai eu aucune offre concrète pour le moment. Présentement, j'écoute les propositions qui viennent à moi, mais c'est tout ce que je peux dire", a-t-il déclaré lors d'un court entretien avec La Presse Canadienne à sa sortie du Colisée de Rimouski, où il a assisté au match de la Coupe Memorial MasterCard disputé entre les Rockets de Kelowna et les Spitfires de Windsor de son ami et ancien coéquipier Warren Rychel.
"J'ai eu des discussions avec (Lacroix), il voulait savoir comment j'envisageais mon avenir, ce que j'avais comme intention, notamment avec le fait que mes garçons semblent se diriger dans une autre direction. J'ai simplement eu des discussions à propos de mes plans, de la direction où je voulais m'enligner.
"Mais je n'ai pas eu d'offre concrète", a répété une nouvelle fois l'ancien gardien du Canadien et de l'Avalanche.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait déterminé une date limite à laquelle il voulait être fixé quant à son avenir - à savoir, va-t-il faire le saut dans le LNH ou rester une autre année avec les Remparts - Roy a répondu : "Honnêtement, je vois pas pourquoi je m'en irais. Comme je l'ai mentionné, je n'ai pas d'offre concrète.
"Et puis, savez-vous quoi? Je ne veux pas déranger les gens avec ça. C'est intéressant pour les médias et tout ça, mais nous, on a des partisans extraordinaires à Québec, et c'est pour ça que je n'essaie pas de faire une histoire médiatique avec ça, au contraire. Si à un moment donné, il y a une équipe qui me fait une offre, j'aurai une opportunité de la regarder, de l'étudier, et de savoir si je veux le faire ou non.
"Mais pour le moment, je suis entraîneur des Remparts et je suis très heureux dans ses fonctions-là."
Et lorsqu'on lui a demandé s'il serait disposé à attendre jusqu'à la fin de l'été, soit à l'approche de la prochaine saison de la LHJMQ, pour écouter les offres d'emploi dans la LNH, ou s'il fermerait la porte à cette éventualité bien avant cela, il a répondu : "On verra quand ça arrivera."
Le Denver Post, le journal qui avait initialement rapporté la nouvelle, a toutefois continué d'insister, mardi, que plusieurs sources lui avaient fait savoir que l'ancien gardien avait bien reçu une offre de l'Avalanche.
Adrian Dater, le journaliste affecté aux activités de l'Avalanche, notait par ailleurs sur son blogue à denverpost.com, mardi, que personne au sein de la direction de cette équipe de la LNH ne l'avait rabroué pour avoir affirmé que Roy avait reçu une offre... Alors que ceux-ci n'hésitent jamais à le faire lorsqu'ils estiment qu'une nouvelle qu'il a rapportée est fausse.
Le mystère entourant cette saga découle du fait que Tony Granato est toujours officiellement en poste comme entraîneur-chef de l'équipe, même si le directeur général François Giguère a été congédié le 13 avril et n'a pas été remplacé depuis.
Par ailleurs, Matthew Barnaby, un ancien joueur de l'Avalanche qui est maintenant analyste au réseau ESPN, a dit au Post avoir appris, en provenance de Denver, qu'une offre avait été avancée à Roy et que les chances étaient de 50-50 qu'il accepte.
"Il doit décider si l'équipe est assez bonne pour qu'il accepte de la diriger", a affirmé Barnaby.
Le candidat idéal, selon Rychel
Quoiqu'il en soit, selon Warren Rychel, Roy serait le candidat idéal pour le poste d'entraîneur-chef de l'Avalanche à l'heure actuelle. Et ce, même si l'équipe connaît des moments difficiles.
En fait, dit Rychel, qui a joué aux côtés de Roy la saison où l'Avalanche a remporté sa première coupe Stanley, c'est précisément parce que l'équipe connaît des moments difficiles qu'il aurait intérêt à s'y joindre.
"Je pense qu'il sait que ce sera un défi de longue haleine", a noté Rychel, mardi matin, au Colisée de Rimouski, pendant que l'équipe dont il est le directeur général, les Spitfires, s'entraînait.
"Mais s'il y a un aspect qui le favorise, c'est qu'il s'agit d'une équipe de bas de classement. (Les dirigeants de l'Avalanche) veulent redonner de la fierté à cette concession, comme nous en avions à l'époque, surtout l'année après que l'équipe eut déménagé de Québec.
"Patrick va ramener cette fierté", a ajouté Rychel, un ami proche de Roy qui discute régulièrement avec l'ancien gardien pendant la saison de hockey junior, et qui suit les activités des Remparts, tout comme Roy le fait pour celles des Spitfires.
"Il aura droit au respect des joueurs, ainsi qu'au respect de tout le monde à travers la ligue. Et il va clairement dire à ses joueurs ce qu'il attend d'eux avant chaque match. Et si ceux-ci ne répondent pas, il n'hésitera pas à le leur souligner et à les mettre au défi."
Lorsqu'on fait remarquer à Rychel qu'il parle au futur, et non au conditionnel, comme s'il savait que Roy allait obtenir le poste, Rychel a rétorqué que ce n'est pas du tout le cas.
"Je n'en ai aucune idée, je ne parle à personne au Colorado, a souligné Rychel. Mais s'il devait finir par obtenir le poste, ce sont tous ces atouts que Patrick pourrait amener à l'équipe, selon moi."
"Pierre Lacroix m'a téléphoné, j'ai eu une rencontre avec lui, mais je n'ai eu aucune offre concrète pour le moment. Présentement, j'écoute les propositions qui viennent à moi, mais c'est tout ce que je peux dire", a-t-il déclaré lors d'un court entretien avec La Presse Canadienne à sa sortie du Colisée de Rimouski, où il a assisté au match de la Coupe Memorial MasterCard disputé entre les Rockets de Kelowna et les Spitfires de Windsor de son ami et ancien coéquipier Warren Rychel.
"J'ai eu des discussions avec (Lacroix), il voulait savoir comment j'envisageais mon avenir, ce que j'avais comme intention, notamment avec le fait que mes garçons semblent se diriger dans une autre direction. J'ai simplement eu des discussions à propos de mes plans, de la direction où je voulais m'enligner.
"Mais je n'ai pas eu d'offre concrète", a répété une nouvelle fois l'ancien gardien du Canadien et de l'Avalanche.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait déterminé une date limite à laquelle il voulait être fixé quant à son avenir - à savoir, va-t-il faire le saut dans le LNH ou rester une autre année avec les Remparts - Roy a répondu : "Honnêtement, je vois pas pourquoi je m'en irais. Comme je l'ai mentionné, je n'ai pas d'offre concrète.
"Et puis, savez-vous quoi? Je ne veux pas déranger les gens avec ça. C'est intéressant pour les médias et tout ça, mais nous, on a des partisans extraordinaires à Québec, et c'est pour ça que je n'essaie pas de faire une histoire médiatique avec ça, au contraire. Si à un moment donné, il y a une équipe qui me fait une offre, j'aurai une opportunité de la regarder, de l'étudier, et de savoir si je veux le faire ou non.
"Mais pour le moment, je suis entraîneur des Remparts et je suis très heureux dans ses fonctions-là."
Et lorsqu'on lui a demandé s'il serait disposé à attendre jusqu'à la fin de l'été, soit à l'approche de la prochaine saison de la LHJMQ, pour écouter les offres d'emploi dans la LNH, ou s'il fermerait la porte à cette éventualité bien avant cela, il a répondu : "On verra quand ça arrivera."
Le Denver Post, le journal qui avait initialement rapporté la nouvelle, a toutefois continué d'insister, mardi, que plusieurs sources lui avaient fait savoir que l'ancien gardien avait bien reçu une offre de l'Avalanche.
Adrian Dater, le journaliste affecté aux activités de l'Avalanche, notait par ailleurs sur son blogue à denverpost.com, mardi, que personne au sein de la direction de cette équipe de la LNH ne l'avait rabroué pour avoir affirmé que Roy avait reçu une offre... Alors que ceux-ci n'hésitent jamais à le faire lorsqu'ils estiment qu'une nouvelle qu'il a rapportée est fausse.
Le mystère entourant cette saga découle du fait que Tony Granato est toujours officiellement en poste comme entraîneur-chef de l'équipe, même si le directeur général François Giguère a été congédié le 13 avril et n'a pas été remplacé depuis.
Par ailleurs, Matthew Barnaby, un ancien joueur de l'Avalanche qui est maintenant analyste au réseau ESPN, a dit au Post avoir appris, en provenance de Denver, qu'une offre avait été avancée à Roy et que les chances étaient de 50-50 qu'il accepte.
"Il doit décider si l'équipe est assez bonne pour qu'il accepte de la diriger", a affirmé Barnaby.
Le candidat idéal, selon Rychel
Quoiqu'il en soit, selon Warren Rychel, Roy serait le candidat idéal pour le poste d'entraîneur-chef de l'Avalanche à l'heure actuelle. Et ce, même si l'équipe connaît des moments difficiles.
En fait, dit Rychel, qui a joué aux côtés de Roy la saison où l'Avalanche a remporté sa première coupe Stanley, c'est précisément parce que l'équipe connaît des moments difficiles qu'il aurait intérêt à s'y joindre.
"Je pense qu'il sait que ce sera un défi de longue haleine", a noté Rychel, mardi matin, au Colisée de Rimouski, pendant que l'équipe dont il est le directeur général, les Spitfires, s'entraînait.
"Mais s'il y a un aspect qui le favorise, c'est qu'il s'agit d'une équipe de bas de classement. (Les dirigeants de l'Avalanche) veulent redonner de la fierté à cette concession, comme nous en avions à l'époque, surtout l'année après que l'équipe eut déménagé de Québec.
"Patrick va ramener cette fierté", a ajouté Rychel, un ami proche de Roy qui discute régulièrement avec l'ancien gardien pendant la saison de hockey junior, et qui suit les activités des Remparts, tout comme Roy le fait pour celles des Spitfires.
"Il aura droit au respect des joueurs, ainsi qu'au respect de tout le monde à travers la ligue. Et il va clairement dire à ses joueurs ce qu'il attend d'eux avant chaque match. Et si ceux-ci ne répondent pas, il n'hésitera pas à le leur souligner et à les mettre au défi."
Lorsqu'on fait remarquer à Rychel qu'il parle au futur, et non au conditionnel, comme s'il savait que Roy allait obtenir le poste, Rychel a rétorqué que ce n'est pas du tout le cas.
"Je n'en ai aucune idée, je ne parle à personne au Colorado, a souligné Rychel. Mais s'il devait finir par obtenir le poste, ce sont tous ces atouts que Patrick pourrait amener à l'équipe, selon moi."