Ruff tape sur les nerfs de Laviolette
Hockey mercredi, 31 mai 2006. 19:04 jeudi, 12 déc. 2024. 16:56
RALEIGH (PC) - L'entraîneur des Sabres Lindy Ruff s'efforce de piquer au vif son homologue des Hurricanes Peter Laviolette depuis le début de la série. La marmite a finalement explosé mercredi, à la veille du septième match de la finale de l'Association Est.
N'en pouvant plus des remarques déstabilisantes de Ruff, Laviolette a imploré qu'on lui ordonne de se la boucler.
"Je ne veux rien entendre. On devrait lui interdire de parler", s'est emporté l'entraîneur des Canes lorsqu'un journaliste lui a demandé ce qu'il pensait des dernières déclarations de Ruff.
"Je ne veux pas répondre à aucune question au sujet de Lindy. C'est une perte de temps", a-t-il ajouté.
Les journalistes n'ont pas lâché prise et Laviolette a finalement qualifié les propos de Ruff de "stupides".
C'est qu'avant que les Sabres ne quittent Buffalo, mercredi, Ruff a mis le feu aux poudres en affirmant que les Hurricanes sont arrogants.
"Dans le quatrième match que nous avons perdu 4-0, on a vu quelques-uns de leurs joueurs rigoler en passant devant notre banc, a-t-il répété, à l'arrivée de l'équipe à Raleigh. Peut-être que c'était mérité parce qu'on jouait très mal."
Champagne au frais
Mais il y a pire. Ruff a aussi dévoilé que les Hurricanes étaient prêts à sabrer le champagne dans le vestiaire au terme du sixième match, mardi.
"Je ne dévoilerai pas ma source, a-t-il répondu aux journalistes qui lui demandaient comment il avait pu le savoir. C'est parvenu à mes oreilles. Les Hurricanes avaient mis le champagne sur la glace, à moins que ma source ne soit pas fiable."
Le joueur de centre Daniel Brière a confié qu'on avait divulgué l'information aux joueurs tout juste avant le match. Ruff aurait-il utilisé un subterfuge vieux comme le monde afin de motiver davantage ses troupiers?
Brière a mentionné en souriant qu'il ne peut pas nier que ce fut une source de motivation additionnelle pour ses coéquipiers et lui.
Alors, a-t-on demandé à l'entraîneur, les Sabres planifient-ils de célébrer un éventuel championnat d'association au champagne?
"C'est gros une conquête de championnat d'association, a dit Ruff. Comme joueur, j'ai gagné le championnat de l'Est une fois avec les Maple Leafs de Toronto. On n'avait pas fêté au champagne, mais on avait brassé du Coke diète en masse."
Les journalistes l'ont trouvé bonne, et Ruff a saisi l'occasion de relancer Laviolette en demandant pour quelles raisons devrait-on le museler.
"Ne devrait-on pas tous avoir du plaisir, n'est-ce pas?", a-t-il renchéri.
Visiblement, l'entraîneur des Sabres, qui avait aussi eu maille à partir avec Ken Hitchcock des Flyers de Philadelphie au premier tour des séries, prend un malin plaisir à jouer le jeu.
"Je vais utiliser tous les moyens à ma disposition afin de motiver mon équipe, a-t-il avoué. Tous les entraîneurs le font, à leur façon."
Ultimement, comme il l'a dit en guise de conclusion, ce sont les joueurs qui vont trancher le débat dans le septième match.
"Ce n'est pas une série entre Peter et moi, mais entre les joueurs. Le résultat du septième match dépend d'eux, et sûrement aussi un peu des dieux du hockey.
"Cinq des six premiers affrontements se sont terminés par un écart d'un but. Les Hurricanes sont coriaces et ils luttent toujours avec acharnement, comme nous. Au bout du compte, la série va peut-être connaître son dénouement sur un bond chanceux de la rondelle", a-t-il résumé.
N'en pouvant plus des remarques déstabilisantes de Ruff, Laviolette a imploré qu'on lui ordonne de se la boucler.
"Je ne veux rien entendre. On devrait lui interdire de parler", s'est emporté l'entraîneur des Canes lorsqu'un journaliste lui a demandé ce qu'il pensait des dernières déclarations de Ruff.
"Je ne veux pas répondre à aucune question au sujet de Lindy. C'est une perte de temps", a-t-il ajouté.
Les journalistes n'ont pas lâché prise et Laviolette a finalement qualifié les propos de Ruff de "stupides".
C'est qu'avant que les Sabres ne quittent Buffalo, mercredi, Ruff a mis le feu aux poudres en affirmant que les Hurricanes sont arrogants.
"Dans le quatrième match que nous avons perdu 4-0, on a vu quelques-uns de leurs joueurs rigoler en passant devant notre banc, a-t-il répété, à l'arrivée de l'équipe à Raleigh. Peut-être que c'était mérité parce qu'on jouait très mal."
Champagne au frais
Mais il y a pire. Ruff a aussi dévoilé que les Hurricanes étaient prêts à sabrer le champagne dans le vestiaire au terme du sixième match, mardi.
"Je ne dévoilerai pas ma source, a-t-il répondu aux journalistes qui lui demandaient comment il avait pu le savoir. C'est parvenu à mes oreilles. Les Hurricanes avaient mis le champagne sur la glace, à moins que ma source ne soit pas fiable."
Le joueur de centre Daniel Brière a confié qu'on avait divulgué l'information aux joueurs tout juste avant le match. Ruff aurait-il utilisé un subterfuge vieux comme le monde afin de motiver davantage ses troupiers?
Brière a mentionné en souriant qu'il ne peut pas nier que ce fut une source de motivation additionnelle pour ses coéquipiers et lui.
Alors, a-t-on demandé à l'entraîneur, les Sabres planifient-ils de célébrer un éventuel championnat d'association au champagne?
"C'est gros une conquête de championnat d'association, a dit Ruff. Comme joueur, j'ai gagné le championnat de l'Est une fois avec les Maple Leafs de Toronto. On n'avait pas fêté au champagne, mais on avait brassé du Coke diète en masse."
Les journalistes l'ont trouvé bonne, et Ruff a saisi l'occasion de relancer Laviolette en demandant pour quelles raisons devrait-on le museler.
"Ne devrait-on pas tous avoir du plaisir, n'est-ce pas?", a-t-il renchéri.
Visiblement, l'entraîneur des Sabres, qui avait aussi eu maille à partir avec Ken Hitchcock des Flyers de Philadelphie au premier tour des séries, prend un malin plaisir à jouer le jeu.
"Je vais utiliser tous les moyens à ma disposition afin de motiver mon équipe, a-t-il avoué. Tous les entraîneurs le font, à leur façon."
Ultimement, comme il l'a dit en guise de conclusion, ce sont les joueurs qui vont trancher le débat dans le septième match.
"Ce n'est pas une série entre Peter et moi, mais entre les joueurs. Le résultat du septième match dépend d'eux, et sûrement aussi un peu des dieux du hockey.
"Cinq des six premiers affrontements se sont terminés par un écart d'un but. Les Hurricanes sont coriaces et ils luttent toujours avec acharnement, comme nous. Au bout du compte, la série va peut-être connaître son dénouement sur un bond chanceux de la rondelle", a-t-il résumé.