Sabourin savoure chaque instant
Hockey samedi, 31 mai 2008. 14:24 dimanche, 15 déc. 2024. 10:59
PITTSBURGH - Dany Sabourin n'a pas la chance d'être impliqué dans la finale de la coupe Stanley, au même titre que ses cinq compatriotes Québécois au sein des Penguins de Pittsburgh. Qu'à cela ne tienne, le gardien réserviste a le sentiment de faire partie intégrante de l'équipe.
"C'est sûr que j'aimerais jouer, mais je suis vraiment dans le coup. Je ne me sens pas à part du tout. Je participe à toutes les activités avec le groupe", a affirmé le grand gardien natif de Val-d'Or, samedi, après s'être entraîné avec les Sidney Crosby, Evgeni Malkin et les autres joueurs des Penguins.
Sabourin, âgé de 27 ans, participe à toutes les séances d'entraînement même s'il joue les troisièmes violons derrière Marc-André Fleury et Ty Conklin. Il a sa place dans le vestiaire et, en dépit que le tourbillon médiatique ne passe rarement dans son coin, il ne rate rien de l'action.
"Vivre la finale de l'intérieur, c'est une super expérience. C'est écoeurant, a-t-il lancé. Je suis comme une éponge. Tout ce que je peux aller chercher comme expérience, je le prends. Je me dis que ça ne peut qu'être bénéfique pour ma carrière. J'apprécie la chance que j'ai. Je sais qu'elle n'est pas donnée à tout le monde."
Ce qui l'impressionne le plus? La qualité de jeu qu'offrent les Penguins et les Red Wings de Detroit.
"C'est vite, très vite. C'est de l'excellent hockey. Je ne dis pas ça parce que nous sommes en finale. Ce serait deux autres équipes que le jeu serait relevé autant. C'est la crème de la crème de la Ligue nationale."
Sabourin se dit que peu importe qu'il soit le troisième gardien, il ne jouerait pas davantage s'il campait le rôle de numéro deux de Conklin puisque c'est Fleury l'homme de confiance.
"Mentalement, j'essaie de recréer l'approche comme si c'était moi qui jouait, a-t-il confié. Je me dis que si j'obtenais un jour l'occasion de jouer en finale de la coupe Stanley, je saurai davantage à quoi m'attendre."
La cohabitation à trois gardiens se passe bien. Il en est ainsi, faut dire, depuis déjà trois mois, soit depuis le retour au jeu de Fleury le 28 février.
"On sait comment ça fonctionne, a-t-il souligné. Chacun peut trouver son rythme. Ma présence permet à Marc-André d'avoir un peu de répit. Moi, j'en profite pour m'améliorer."
Bonne saison
Sabourin n'a pas vu d'action depuis le 21 février. En l'absence de Fleury, qui a raté presque trois mois d'activités en raison d'une entorse à une cheville, il a eu à jouer un rôle important. L'émergence de Conklin, brillant, l'a relégué à un poste de substitut. Il a quand même pris part à 24 matchs, conservant un dossier de 10-9-1, une moyenne de buts accordés de 2,75 et un taux d'efficacité de 0,904. Il a blanchi le Canadien au Centre Bell ainsi que les Devils du New Jersey.
"J'ai connu une bonne saison. L'expérience que j'ai acquise comme numéro un pendant un certain temps m'a m'aidé. J'estime avoir franchi une autre étape de ma carrière, après avoir secondé Roberto Luongo chez les Canucks de Vancouver, la saison dernière."
Sous contrat pour une autre saison, il ne sait pas ce que l'avenir lui réserve à Pittsburgh. Les Penguins vont-ils retenir les services de Conklin - un des 13 joueurs de l'équipe admissibles à l'autonomie complète?
"Une chose est assurée, il n'y aura pas de ménage à trois la saison prochaine. Le directeur général Ray Shero me l'a dit. Pourrait-on m'échanger? On verra. Que se soit ici ou ailleurs, je serai prêt à relever un nouveau défi."
En attendant, Sabourin a tout intérêt à encourager ses coéquipiers afin que son nom soit gravé sur la coupe, aux côtés de ceux des autres Québécois : Pascal Dupuis, Maxime Talbot, Georges Laraque, Kristopher Letang et Fleury.
"Je crois que ce serait le cas, a avancé Sabourin. On m'a dit qu'un joueur, s'il ne voit pas d'action en séries, doit avoir disputé au moins 41 matchs en saison régulière pour avoir son nom sur la coupe. Dans le cas d'un gardien, les matchs passés comme réserviste sont comptabilisés. J'en totalise environ 65, je suis correct."
"C'est sûr que j'aimerais jouer, mais je suis vraiment dans le coup. Je ne me sens pas à part du tout. Je participe à toutes les activités avec le groupe", a affirmé le grand gardien natif de Val-d'Or, samedi, après s'être entraîné avec les Sidney Crosby, Evgeni Malkin et les autres joueurs des Penguins.
Sabourin, âgé de 27 ans, participe à toutes les séances d'entraînement même s'il joue les troisièmes violons derrière Marc-André Fleury et Ty Conklin. Il a sa place dans le vestiaire et, en dépit que le tourbillon médiatique ne passe rarement dans son coin, il ne rate rien de l'action.
"Vivre la finale de l'intérieur, c'est une super expérience. C'est écoeurant, a-t-il lancé. Je suis comme une éponge. Tout ce que je peux aller chercher comme expérience, je le prends. Je me dis que ça ne peut qu'être bénéfique pour ma carrière. J'apprécie la chance que j'ai. Je sais qu'elle n'est pas donnée à tout le monde."
Ce qui l'impressionne le plus? La qualité de jeu qu'offrent les Penguins et les Red Wings de Detroit.
"C'est vite, très vite. C'est de l'excellent hockey. Je ne dis pas ça parce que nous sommes en finale. Ce serait deux autres équipes que le jeu serait relevé autant. C'est la crème de la crème de la Ligue nationale."
Sabourin se dit que peu importe qu'il soit le troisième gardien, il ne jouerait pas davantage s'il campait le rôle de numéro deux de Conklin puisque c'est Fleury l'homme de confiance.
"Mentalement, j'essaie de recréer l'approche comme si c'était moi qui jouait, a-t-il confié. Je me dis que si j'obtenais un jour l'occasion de jouer en finale de la coupe Stanley, je saurai davantage à quoi m'attendre."
La cohabitation à trois gardiens se passe bien. Il en est ainsi, faut dire, depuis déjà trois mois, soit depuis le retour au jeu de Fleury le 28 février.
"On sait comment ça fonctionne, a-t-il souligné. Chacun peut trouver son rythme. Ma présence permet à Marc-André d'avoir un peu de répit. Moi, j'en profite pour m'améliorer."
Bonne saison
Sabourin n'a pas vu d'action depuis le 21 février. En l'absence de Fleury, qui a raté presque trois mois d'activités en raison d'une entorse à une cheville, il a eu à jouer un rôle important. L'émergence de Conklin, brillant, l'a relégué à un poste de substitut. Il a quand même pris part à 24 matchs, conservant un dossier de 10-9-1, une moyenne de buts accordés de 2,75 et un taux d'efficacité de 0,904. Il a blanchi le Canadien au Centre Bell ainsi que les Devils du New Jersey.
"J'ai connu une bonne saison. L'expérience que j'ai acquise comme numéro un pendant un certain temps m'a m'aidé. J'estime avoir franchi une autre étape de ma carrière, après avoir secondé Roberto Luongo chez les Canucks de Vancouver, la saison dernière."
Sous contrat pour une autre saison, il ne sait pas ce que l'avenir lui réserve à Pittsburgh. Les Penguins vont-ils retenir les services de Conklin - un des 13 joueurs de l'équipe admissibles à l'autonomie complète?
"Une chose est assurée, il n'y aura pas de ménage à trois la saison prochaine. Le directeur général Ray Shero me l'a dit. Pourrait-on m'échanger? On verra. Que se soit ici ou ailleurs, je serai prêt à relever un nouveau défi."
En attendant, Sabourin a tout intérêt à encourager ses coéquipiers afin que son nom soit gravé sur la coupe, aux côtés de ceux des autres Québécois : Pascal Dupuis, Maxime Talbot, Georges Laraque, Kristopher Letang et Fleury.
"Je crois que ce serait le cas, a avancé Sabourin. On m'a dit qu'un joueur, s'il ne voit pas d'action en séries, doit avoir disputé au moins 41 matchs en saison régulière pour avoir son nom sur la coupe. Dans le cas d'un gardien, les matchs passés comme réserviste sont comptabilisés. J'en totalise environ 65, je suis correct."