Sakic s'approche des 1000 passes
Hockey samedi, 10 nov. 2007. 15:17 jeudi, 12 déc. 2024. 21:25
VANCOUVER - Quand la réponse est venue, c'était du Joe Sakic tout craché.
Interrogé sur le fait qu'il s'approche du cap des 1000 mentions d'aide en carrière, Sakic a fait dévier la conversation, préférant parler des coéquipiers qu'il a côtoyés pendant sa carrière de 19 ans plutôt que de lui-même.
"Il y a d'excellents joueurs de hockey qui sont passés dans cette organisation", a déclaré le capitaine de l'Avalanche du Colorado pendant le passage de l'équipe à Vancouver. "Plusieurs gars qui pouvaient marquer des buts. Quand tu as ça, les points vont venir, surtout avec le style qu'adopte l'équipe. Nous avons toujours eu une équipe qui aime aller vite sur la patinoire."
Très bien. Mais est-ce que ce sera spécial de devenir seulement le 11e joueur dans l'histoire de la ligue à récolter 1000 aides?
"On verra bien quand on sera rendu là, sans doute, a déclaré Sakic après une brève période de réflexion. Pas beaucoup de joueurs ne se sont rendus là. Ce serait un honneur incroyable, évidemment.
"Mais je n'y ai pas tellement pensé."
Une telle modestie sonnerait faux provenant de la bouche d'autres joueurs. Mais de Sakic, ces mots sont aussi authentiques que la charge de travail qu'il abat à chaque match.
Après la rencontre de vendredi soir à Vancouver, le hockeyeur de 38 ans était deuxième chez les marqueurs de l'Avalanche avec 17 points, dont cinq buts. Ses 12 aides lui en donnaient 991 au total depuis le début de sa carrière dans la LNH, amorcée à Québec avec les Nordiques.
"C'est pas mal du tout, a lancé l'attaquant Ian Laperrière. Il est efficace sur la patinoire, aussi dangereux que d'habitude. S'il y a quelqu'un qui peut être le prochain à jouer jusqu'à 45 ou 50 ans, je pense que Joe est le meilleur candidat. Il a les habitudes de travail et les habiletés pour lui permettre de durer."
Sakic a vu une séquence de huit matchs avec au moins un point prendre fin mercredi dernier, quand l'Avalanche l'a emporté 4-3 en fusillade contre les Oilers d'Edmonton. Plus tôt cette saison, il a amassé le 1600e point de sa carrière, devenant seulement le huitième joueur dans les annales de la LNH à atteindre ce plateau.
"On a tendance à penser qu'un gars qui a plus de 1600 points n'a rien à prouver, a souligné Laperrière. Mais il n'en démord pas, il est convaincu que pour continuer de jouer, il doit être à son mieux. En continuant d'en donner plus, c'est ce qui va lui permettre de continuer longtemps."
L'acharnement au travail de Sakic hors de la patinoire est légendaire. Il s'entraîne quotidiennement en gymnase, en plus de consacrer beaucoup de temps aux étirements avant et après chaque match.
Son dévouement sans réserve ne passe pas inaperçu aux yeux de jeunes joueurs comme Paul Stastny, qui a terminé deuxième au scrutin de la recrue de l'année la saison dernière.
"C'est l'un des meilleurs joueurs de tous les temps", a affirmé Stastny, le fils de Peter Stastny, un ancien des Nordiques et un membre du Panthéon du hockey. "Il est encore à son sommet.
"Tu regardes tout ce qu'il fait, tu essaies d'en tirer des enseignements et de faire la même chose, de prendre soin de ton corps comme il le fait."
Selon Stastny, Sakic est très affable.
"Chaque fois que j'ai une question à lui poser, il me répond sans attendre", a-t-il dit.
Sakic a éclaté de rire quand on lui a demandé quel conseil il avait donné au jeune Stastny.
"Pas besoin de lui dire grand-chose, a déclaré le vétéran. Paul, c'est évident, a fait bien attention à la façon dont son père jouait.
"Paul est un joueur intelligent. Même l'an dernier, à sa saison recrue, il s'est amélioré au fur et à mesure que l'année avançait. Il n'y a pas beaucoup de choses à lui enseigner."
Sakic a par ailleurs souri quand on lui a dit que Laperrière pense qu'il pourrait jouer jusqu'à l'âge de 50 ans.
"Non", a-t-il rétorqué.
Euh... 49 ans?
"On verra. Tant et aussi longtemps que tu te sens bien et que tu as le sentiment de pouvoir contribuer, c'est un beau sport, qu'il est plaisant de pratiquer."
Interrogé sur le fait qu'il s'approche du cap des 1000 mentions d'aide en carrière, Sakic a fait dévier la conversation, préférant parler des coéquipiers qu'il a côtoyés pendant sa carrière de 19 ans plutôt que de lui-même.
"Il y a d'excellents joueurs de hockey qui sont passés dans cette organisation", a déclaré le capitaine de l'Avalanche du Colorado pendant le passage de l'équipe à Vancouver. "Plusieurs gars qui pouvaient marquer des buts. Quand tu as ça, les points vont venir, surtout avec le style qu'adopte l'équipe. Nous avons toujours eu une équipe qui aime aller vite sur la patinoire."
Très bien. Mais est-ce que ce sera spécial de devenir seulement le 11e joueur dans l'histoire de la ligue à récolter 1000 aides?
"On verra bien quand on sera rendu là, sans doute, a déclaré Sakic après une brève période de réflexion. Pas beaucoup de joueurs ne se sont rendus là. Ce serait un honneur incroyable, évidemment.
"Mais je n'y ai pas tellement pensé."
Une telle modestie sonnerait faux provenant de la bouche d'autres joueurs. Mais de Sakic, ces mots sont aussi authentiques que la charge de travail qu'il abat à chaque match.
Après la rencontre de vendredi soir à Vancouver, le hockeyeur de 38 ans était deuxième chez les marqueurs de l'Avalanche avec 17 points, dont cinq buts. Ses 12 aides lui en donnaient 991 au total depuis le début de sa carrière dans la LNH, amorcée à Québec avec les Nordiques.
"C'est pas mal du tout, a lancé l'attaquant Ian Laperrière. Il est efficace sur la patinoire, aussi dangereux que d'habitude. S'il y a quelqu'un qui peut être le prochain à jouer jusqu'à 45 ou 50 ans, je pense que Joe est le meilleur candidat. Il a les habitudes de travail et les habiletés pour lui permettre de durer."
Sakic a vu une séquence de huit matchs avec au moins un point prendre fin mercredi dernier, quand l'Avalanche l'a emporté 4-3 en fusillade contre les Oilers d'Edmonton. Plus tôt cette saison, il a amassé le 1600e point de sa carrière, devenant seulement le huitième joueur dans les annales de la LNH à atteindre ce plateau.
"On a tendance à penser qu'un gars qui a plus de 1600 points n'a rien à prouver, a souligné Laperrière. Mais il n'en démord pas, il est convaincu que pour continuer de jouer, il doit être à son mieux. En continuant d'en donner plus, c'est ce qui va lui permettre de continuer longtemps."
L'acharnement au travail de Sakic hors de la patinoire est légendaire. Il s'entraîne quotidiennement en gymnase, en plus de consacrer beaucoup de temps aux étirements avant et après chaque match.
Son dévouement sans réserve ne passe pas inaperçu aux yeux de jeunes joueurs comme Paul Stastny, qui a terminé deuxième au scrutin de la recrue de l'année la saison dernière.
"C'est l'un des meilleurs joueurs de tous les temps", a affirmé Stastny, le fils de Peter Stastny, un ancien des Nordiques et un membre du Panthéon du hockey. "Il est encore à son sommet.
"Tu regardes tout ce qu'il fait, tu essaies d'en tirer des enseignements et de faire la même chose, de prendre soin de ton corps comme il le fait."
Selon Stastny, Sakic est très affable.
"Chaque fois que j'ai une question à lui poser, il me répond sans attendre", a-t-il dit.
Sakic a éclaté de rire quand on lui a demandé quel conseil il avait donné au jeune Stastny.
"Pas besoin de lui dire grand-chose, a déclaré le vétéran. Paul, c'est évident, a fait bien attention à la façon dont son père jouait.
"Paul est un joueur intelligent. Même l'an dernier, à sa saison recrue, il s'est amélioré au fur et à mesure que l'année avançait. Il n'y a pas beaucoup de choses à lui enseigner."
Sakic a par ailleurs souri quand on lui a dit que Laperrière pense qu'il pourrait jouer jusqu'à l'âge de 50 ans.
"Non", a-t-il rétorqué.
Euh... 49 ans?
"On verra. Tant et aussi longtemps que tu te sens bien et que tu as le sentiment de pouvoir contribuer, c'est un beau sport, qu'il est plaisant de pratiquer."