Les Blue Jackets sont rentrés à Columbus, après avoir arraché l'avantage de la patinoire aux Bruins, à Boston.

Les Jackets et leurs partisans continuent de penser que l'équipe n'est pas en deuxième ronde par hasard, et que ce n'est que le début d'une longue route.

À l'Intérieur du Nationwide Arena, on retrouve ces mots sur les sièges : It's Time. C'est le temps, le temps d'y croire pour les partisans des Blue Jackets qui attendent depuis bientôt 20 ans que leur équipe s'illustre en série. Les joueurs ressentent parfaitement cet engouement.

« Je ne me fais pas souvent aborder à Columbus, mais après la ronde contre Tampa, c'était pratiquement tous les jours, a raconté l'attaquant Pierre-Luc Dubois. Les gens me disaient qu'ils avaient hâte à la prochaine ronde et de savoir contre qui on jouera. Quand tu sais que les partisans son quaisiment plus excités que toi, c'est facile de trouver une motivation supplémentaire. On a fait un match intra-équipe. Il y avait 6000 places. C'était à 11 h. Je suis arrivé à l'aréna à 9 h 20. Il y avait 500 personnes qui attendaient. Ils sont arrivés avant moi. »

Les Blue Jackets retrouveront leur partisans mardi après avoir créer l'égalité 1-1 dans la série face aux Bruins. Les représentants de Columbus ont poursuivi leur excellent travail, en étant efficaces sur plusieurs aspects du jeu. Ils ont particulièrement été bons à couper les lignes de passes des Bruins, à limiter leur temps et espace pour manoeuvrer.

« C'est notre façon de bien défendre, a analysé le défenseur David Savard. Ça devient frustrant pour les autres équipes si on est capable de couper leurs jeux offensifs, spécialement sur leurs meilleurs joueurs. Si on est capable de frustrer des gars comme Brad Marchand, ils vont tenter des jeux qu'ils ne font pas normalement. Ce sera à notre avantage. »

Pour ce qui est de l'aspect robustesse, les Jackets rivalisent sans complexe avec les Bruins. Ils ont d'ailleurs eu le dessus au chapitre des mises en échecs avec 89 contre 73 pour Boston en deux matchs.

« Les gens disent que la robustesse est à l'honneur dans cette série. Je crois que ça fait simplement partie du hockey. On tente d'en tirer avantage, suggéré l'entraîneur-chef John Tortorella.

Un autre élément qui joue en faveur des Blue Jackets est leur excellente performance en désavantage numérique.  Ils n'ont accordé que deux buts à leurs rivaux en 14 occasions depuis le début des séries pour une efficacité de 85,7 %.  Bref, les Jackets ne démontrent pas beaucoup de failles jusqu'à maintenant