Si Scott Stevens était là...
New Jersey Devils jeudi, 17 avr. 2008. 21:48 samedi, 14 déc. 2024. 04:10
NEWARK, New Jersey - Une solution serait de sortir le défenseur Scott Stevens de se retraite, mais Martin Brodeur suggère une autre façon d'éloigner les joueurs des Rangers de New York de la zone du gardien.
Les Devils du New Jersey doivent tout simplement resserrer leur jeu en défense. Et que ça saute.
Les dynamiques Rangers auront l'occasion de remporter leur série du premier tour contre les Devils dès vendredi soir au Prudential Center, alors que sera disputé le cinquième match. Les Blue Shirts mènent 3-1.
Même si les matchs ont été relativement serrés, les Rangers ont dicté le rythme de la série disputée entre les rivaux de longue date et Brodeur en a payé le prix physiquement.
Le gardien québécois a été harcelé par Sean Avery dans chacune des quatre premières rencontres et il a été frappé à quelques reprises, alors que Jaromir Jagr l'a notamment fait tomber en se présentant devant le filet avec la rondelle depuis le coin de la patinoire lors du quatrième match.
"En ce moment, ils parviennent à créer des choses", a déclaré Brodeur, jeudi, après que les Devils eurent tenu une courte séance d'entraînement et tenu une réunion d'équipe au Prudential Center. "On les a laissés aller au filet et ils en profitent au maximum. Les arbitres pénalisent seulement les infractions qui sont à 100 pour cent claires. Si c'est seulement à 90 pour cent, ils y pensent et ils laissent jouer. C'est correct, pas de problème. Mais ils poussent fort, c'est certain."
Sauf que la plupart des coéquipiers de Brodeur n'aiment guère la façon de faire des Rangers devant leur filet, et encore moins le fait que les arbitres ne cherchent pas vraiment à protéger leur gardien.
"Tu veux le protéger, mais tu ne veux pas non plus que l'équipe se retrouve en désavantage numérique, a noté le défenseur Mike Mottau. Si quelqu'un fait quelque chose qui va à l'encontre des règles, il faut réagir, mais foncer au filet pour marquer des buts, c'est quelque chose qui va inévitablement mener à des contacts involontaires. Reste qu'on dirait bien que ça arrive souvent."
Brodeur se souvient avec nostalgie de l'époque où Stevens et Ken Daneyko patrouillaient l'enclave. C'était avant que la LNH ne décide d'adopter un style de jeu plus ouvert.
Si quelqu'un osait s'en prendre au gardien, il en payait le prix.
"C'était très différent, il y avait des joueurs différents à qui on laissait le loisir de faire des choses différentes sur la patinoire, a souligné Brodeur. C'est un nouveau genre de hockey maintenant."
L'entraîneur des Rangers, Tom Renney, a insisté jeudi pour dire que son équipe ne vise pas Brodeur de façon particulière.
"Il ne faut pas en faire un plat, a dit Renney. Les deux équipes jouent dur. Le filet est l'objectif visé. Que faut-il faire? Virer vers les côtés et lancer? Le hockey ne se joue pas de cette façon. Les deux équipes dans cette série, les 16 équipes qualifiées dans les éliminatoires ont toutes fait la même chose, et l'objectif visé est la ligne de but. Nous sommes conscients qu'il y a de la peinture bleue, nous sommes conscients qu'il ne faut pas faire de l'obstruction à l'endroit du gardien ou des choses de ce genre. Nous le sommes tout à fait."
Les Devils du New Jersey doivent tout simplement resserrer leur jeu en défense. Et que ça saute.
Les dynamiques Rangers auront l'occasion de remporter leur série du premier tour contre les Devils dès vendredi soir au Prudential Center, alors que sera disputé le cinquième match. Les Blue Shirts mènent 3-1.
Même si les matchs ont été relativement serrés, les Rangers ont dicté le rythme de la série disputée entre les rivaux de longue date et Brodeur en a payé le prix physiquement.
Le gardien québécois a été harcelé par Sean Avery dans chacune des quatre premières rencontres et il a été frappé à quelques reprises, alors que Jaromir Jagr l'a notamment fait tomber en se présentant devant le filet avec la rondelle depuis le coin de la patinoire lors du quatrième match.
"En ce moment, ils parviennent à créer des choses", a déclaré Brodeur, jeudi, après que les Devils eurent tenu une courte séance d'entraînement et tenu une réunion d'équipe au Prudential Center. "On les a laissés aller au filet et ils en profitent au maximum. Les arbitres pénalisent seulement les infractions qui sont à 100 pour cent claires. Si c'est seulement à 90 pour cent, ils y pensent et ils laissent jouer. C'est correct, pas de problème. Mais ils poussent fort, c'est certain."
Sauf que la plupart des coéquipiers de Brodeur n'aiment guère la façon de faire des Rangers devant leur filet, et encore moins le fait que les arbitres ne cherchent pas vraiment à protéger leur gardien.
"Tu veux le protéger, mais tu ne veux pas non plus que l'équipe se retrouve en désavantage numérique, a noté le défenseur Mike Mottau. Si quelqu'un fait quelque chose qui va à l'encontre des règles, il faut réagir, mais foncer au filet pour marquer des buts, c'est quelque chose qui va inévitablement mener à des contacts involontaires. Reste qu'on dirait bien que ça arrive souvent."
Brodeur se souvient avec nostalgie de l'époque où Stevens et Ken Daneyko patrouillaient l'enclave. C'était avant que la LNH ne décide d'adopter un style de jeu plus ouvert.
Si quelqu'un osait s'en prendre au gardien, il en payait le prix.
"C'était très différent, il y avait des joueurs différents à qui on laissait le loisir de faire des choses différentes sur la patinoire, a souligné Brodeur. C'est un nouveau genre de hockey maintenant."
L'entraîneur des Rangers, Tom Renney, a insisté jeudi pour dire que son équipe ne vise pas Brodeur de façon particulière.
"Il ne faut pas en faire un plat, a dit Renney. Les deux équipes jouent dur. Le filet est l'objectif visé. Que faut-il faire? Virer vers les côtés et lancer? Le hockey ne se joue pas de cette façon. Les deux équipes dans cette série, les 16 équipes qualifiées dans les éliminatoires ont toutes fait la même chose, et l'objectif visé est la ligne de but. Nous sommes conscients qu'il y a de la peinture bleue, nous sommes conscients qu'il ne faut pas faire de l'obstruction à l'endroit du gardien ou des choses de ce genre. Nous le sommes tout à fait."