Soirée Adam Graves à New York
New York Rangers mardi, 3 févr. 2009. 14:02 dimanche, 15 déc. 2024. 13:32
NEW YORK - La véritable valeur de Adam Graves ne se quantifie pas en chiffres -- bien qu'elle le pourrait.
Sa valeur ne se résume pas à sa combativité sur la patinoire ni à son inlassable dévouement pour son équipe et, plus important encore, ses coéquipiers -- bien qu'elle le pourrait.
Si on lui demandait quelle tâche il remplit le mieux, Graves répondrait à quel point il attache de l'importance aux gens autour de lui et à rendre sa communauté encore meilleure. Pas parce qu'il a été un grand hockeyeur, mais parce que les leçons d'humilité et d'empathie transmises par ses parents sont, encore aujourd'hui, au coeur de sa vie quotidienne.
C'est pour cette raison, autant que pour sa grande contribution à cette conquête de la coupe Stanley que les Rangers de New York attendaient depuis si longtemps, en 1994, qu'une bannière identifiée au numéro 9 a été soulevée dans les hauteurs du Madison Square Garden, mardi soir.
"Il est vraiment l'homme que vous voyez', a loué son ancien coéquipier Mark Messier. Il s'est toujours consacré aux oeuvres de charité et aux enfants. Il a toujours eu du temps pour tout le monde. Il ne le faisait pas pour la reconnaissance. Il le faisait parce que c'est le genre d'homme qu'il est."
Son discours de remerciements a été maintes fois interrompu par les chants `Gravy! Gravy!' et `Lets' Go Rangers!'. Graves a dû s'arrêter en quelques occasions pour ne pas perdre ses moyens, et il y est parvenu.
"Ce fut difficile, pour toutes les bonnes raisons, de passer au travers (la cérémonie), a-t-il admis. Je suis très, très, très honoré."
Graves a été fêté par d'anciens coéquipiers qui lui ont présenté une guitare signée par Bruce Springsteen, l'un de ses musiciens préférés. Et il a été abasourdi de voir apparaître les comédiens de la série `The Sopranos'.
"Pour moi. Adam Graves", a-t-il noté, incapable de cacher sa grande surprise.
Pendant la longue marche qui l'a menée jusque sur la surface glacée mardi soir, Graves a serré la main à des policiers et des pompiers qu'il a rencontrés durant son séjour avec les Rangers, de même qu'à plusieurs jeunes enfants handicapés et associés à l'organisme `Garden Of Dreams'.
Il s'est frotté le front et a été incapable de refouler ses larmes lorsque Chris Drury, Scott Gomez et Markus Naslund ont hissé la bannière au plafond du légendaire domicile des Rangers. Pendant que la bannière montait tranquillement vers les hauteurs du Madison Square Garden, Graves a mis ses bras autour de son fils Logan, et l'a embrassé lorsqu'il a vu que son père pleurait.
"Je lui ai dit, 'C'est correct", a confié Graves.
"Il m'a dit, 'Je pleure parce que je suis heureux".
Graves, Messier, le défenseur Brian Leetch et le gardien Mike Richter sont devenus des personnalités plus grandes que nature aux yeux des partisans des Rangers, qui avaient dû endurer 54 ans de futilité entre 1940 et 1994.
Cette année-là, Graves a effacé un record d'équipe vieux d'une vingtaine d'années en marquant 52 buts. Lors de la saison 1971-1972, Vic Hadfield avait inscrit 50 buts, devenant le premier joueur dans l'histoire des Rangers à atteindre ce plateau. Aucun autre porte-couleurs des Rangers n'avait répété l'exploit depuis. Graves a relégué ce record aux oubliettes en déjouant Bill Ranford, des Oilers d'Edmonton, le 23 mars 1994.
"Je comprend tout. Je suis très conscient de toute la chance que j'ai eue. D'être honorés avec de tels joueurs me comble au plus haut point", a déclaré Graves en parlant de Messier, Leetch et Richter dont les numéros ont également été retirés.
Graves, qui travaille toujours au sein de l'organisation new-yorkaise, a joué pendant dix ans avec les Rangers. Il occupe le troisième rang dans l'histoire de l'équipe au chapitre des buts (280), le dixième échelon au chapitre des points (507) et la neuvième place au chapitre des matchs (772).
Graves est le dernier joueur de l'équipe championne de 1993-1994 dont le chandail sera retiré.
"Le fait de porter le chandail des Rangers a été un privilège, et ça ne changera jamais, a affirmé Graves. Jamais je n'aurais imaginé vivre un tel moment."
Sa valeur ne se résume pas à sa combativité sur la patinoire ni à son inlassable dévouement pour son équipe et, plus important encore, ses coéquipiers -- bien qu'elle le pourrait.
Si on lui demandait quelle tâche il remplit le mieux, Graves répondrait à quel point il attache de l'importance aux gens autour de lui et à rendre sa communauté encore meilleure. Pas parce qu'il a été un grand hockeyeur, mais parce que les leçons d'humilité et d'empathie transmises par ses parents sont, encore aujourd'hui, au coeur de sa vie quotidienne.
C'est pour cette raison, autant que pour sa grande contribution à cette conquête de la coupe Stanley que les Rangers de New York attendaient depuis si longtemps, en 1994, qu'une bannière identifiée au numéro 9 a été soulevée dans les hauteurs du Madison Square Garden, mardi soir.
"Il est vraiment l'homme que vous voyez', a loué son ancien coéquipier Mark Messier. Il s'est toujours consacré aux oeuvres de charité et aux enfants. Il a toujours eu du temps pour tout le monde. Il ne le faisait pas pour la reconnaissance. Il le faisait parce que c'est le genre d'homme qu'il est."
Son discours de remerciements a été maintes fois interrompu par les chants `Gravy! Gravy!' et `Lets' Go Rangers!'. Graves a dû s'arrêter en quelques occasions pour ne pas perdre ses moyens, et il y est parvenu.
"Ce fut difficile, pour toutes les bonnes raisons, de passer au travers (la cérémonie), a-t-il admis. Je suis très, très, très honoré."
Graves a été fêté par d'anciens coéquipiers qui lui ont présenté une guitare signée par Bruce Springsteen, l'un de ses musiciens préférés. Et il a été abasourdi de voir apparaître les comédiens de la série `The Sopranos'.
"Pour moi. Adam Graves", a-t-il noté, incapable de cacher sa grande surprise.
Pendant la longue marche qui l'a menée jusque sur la surface glacée mardi soir, Graves a serré la main à des policiers et des pompiers qu'il a rencontrés durant son séjour avec les Rangers, de même qu'à plusieurs jeunes enfants handicapés et associés à l'organisme `Garden Of Dreams'.
Il s'est frotté le front et a été incapable de refouler ses larmes lorsque Chris Drury, Scott Gomez et Markus Naslund ont hissé la bannière au plafond du légendaire domicile des Rangers. Pendant que la bannière montait tranquillement vers les hauteurs du Madison Square Garden, Graves a mis ses bras autour de son fils Logan, et l'a embrassé lorsqu'il a vu que son père pleurait.
"Je lui ai dit, 'C'est correct", a confié Graves.
"Il m'a dit, 'Je pleure parce que je suis heureux".
Graves, Messier, le défenseur Brian Leetch et le gardien Mike Richter sont devenus des personnalités plus grandes que nature aux yeux des partisans des Rangers, qui avaient dû endurer 54 ans de futilité entre 1940 et 1994.
Cette année-là, Graves a effacé un record d'équipe vieux d'une vingtaine d'années en marquant 52 buts. Lors de la saison 1971-1972, Vic Hadfield avait inscrit 50 buts, devenant le premier joueur dans l'histoire des Rangers à atteindre ce plateau. Aucun autre porte-couleurs des Rangers n'avait répété l'exploit depuis. Graves a relégué ce record aux oubliettes en déjouant Bill Ranford, des Oilers d'Edmonton, le 23 mars 1994.
"Je comprend tout. Je suis très conscient de toute la chance que j'ai eue. D'être honorés avec de tels joueurs me comble au plus haut point", a déclaré Graves en parlant de Messier, Leetch et Richter dont les numéros ont également été retirés.
Graves, qui travaille toujours au sein de l'organisation new-yorkaise, a joué pendant dix ans avec les Rangers. Il occupe le troisième rang dans l'histoire de l'équipe au chapitre des buts (280), le dixième échelon au chapitre des points (507) et la neuvième place au chapitre des matchs (772).
Graves est le dernier joueur de l'équipe championne de 1993-1994 dont le chandail sera retiré.
"Le fait de porter le chandail des Rangers a été un privilège, et ça ne changera jamais, a affirmé Graves. Jamais je n'aurais imaginé vivre un tel moment."