Ils ont joué de chance au repêchage et ont été la risée de la LNH durant plusieurs saisons

Même si plusieurs experts s’entendent pour dire que les Red Wings de Detroit représentent la formation par excellence depuis un peu plus de 20 ans, il n’est pas si certain que cela que les équipes peuvent copier le même scénario et espérer connaître le même succès.



Premièrement, en consultant plusieurs de leurs meilleurs éléments, l’équipe a joué de chance, car les Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg et Johan Franzen, ont constitué de fortes surprises, autant chez les amateurs que les dirigeants de l’équipe.

La preuve : Datsyuk a été repêché au 171e rang, lors du repêchage de 1998, lui qui avait été le 8e choix de l’équipe !

Dans le cas de Franzen, il fut sélectionné au 97e rang, lors du repêchage de 2004, lui qui était le premier joueur repêché par les Red Wings, qui n’avaient aucun choix lors des trois premières rondes.

Pis, Zetterberg a été repêché au 210e rang, lors du repêchage de 1999, lui qui fut le 4e choix de l’équipe, qui n’avait repêché leur premier joueur qu’au 120e rang, cause désespérée s’il en est une, car Jari Tolsa (120e) et Andrei Maximenko (149e), n’ont jamais joué dans la LNH et Kent McDonell, qui fut le 181e choix, n’a disputé que 32 matchs dans le circuit.

Tomas Holmstrom fut choisi au 257e rang (10e choix de l’équipe), en 1994, alors que le superbe défenseur Nicklas Lidstrom, fut le 3e choix de la formation (derrière Mike Sillinger et Bob Boughner), le 53e, lors du repêchage de 1989, derrière Mike Sillinger

Quand des choix aussi tardifs deviennent vos meilleurs joueurs, je pense qu’il est plus approprié de parler d’un peu de chance que de beaucoup de flair, car s’ils étaient tant convaincus que cela que ces trois joueurs deviendraient les meilleurs éléments de la formation, comment expliquer que les dirigeants aient pris le risque de sélectionner beaucoup d’autres joueurs avant eux ?

Il faut par contre donner crédit au département du recrutement des Red Wings, car ils ont effectué plusieurs bons choix, Niklas Kronwall (29e) en l’an 2000, Jimmy Howard (64e) en 2003 et Valtteri Filppula (95e) en 2002.

Même s’ils sélectionnent tardivement à chaque saison, c’est surtout le repêchage qui a permis aux Red Wings de se maintenir dans les meilleures équipes de la LNH depuis 20 ans, car la plupart de leurs joueurs sont développés à l’intérieur des cadres de la formation.

C’est très différent de ce qui se passe dans l’organisation du Canadien de Montréal, depuis environ 25 ans.

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Chez les Capitals de Washington, Chimera devance Backstrom et Ovechkin !



Qui aurait parié qu’en ce congé de Noël, que c’est Jason Chimera qui serait le meneur chez les Capitals de Washington, au chapitre des buts marqués ?

C’est pourtant la réalité, car après les matchs du 23 décembre, Chimera présente une fiche de 13 buts en 33 matchs, un de plus que Nicklas Backstrom (12) et deux de plus que la super-vedette Alex Ovechkin, qui en a marqué seulement 11 en 33 rencontres.

Le plus surprenant n’est pas la faible production de Backstrom et Ovechkin, mais l’explosion de Chimera, car le costaud attaquant de 32 ans, qui a fait ses débuts en 2000–2001, n’avait marqué que 10 buts en 81 matchs l’an dernier, lui dont le sommet personnel est de 17 filets, réalisé en 80 matchs, lors de la saison 2005–2006, dans l’uniforme des Blue Jackets de Columbus.

En maintenant le même rythme, il terminerait avec un total de 32 buts, ce qui serait presque le double de son sommet personnel et pas très loin de son plus haut total à vie en une saison, alors qu’il avait totalisé 34 filets, en 1997–1998, dans l’uniforme des Tigers de Medicine Hat, de la Ligue junior de l’ouest.

Nul doute que lorsque la présente saison prendra fin le 7 avril prochain, que Ovechkin et Backstrom seront devant Chimera à ce chapitre, mais il reste que pour la fête de Noël, ce dernier a le cadeau d’être au sommet de son équipe.

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