Sur les traces de Therrien
LNH mercredi, 14 août 2013. 13:01 jeudi, 12 déc. 2024. 00:29TERREBONNE – Tout comme Michel Therrien l’an dernier, Patrick Roy aura un défi de taille dès le mois d’octobre : ramener une équipe qui a terminé au dernier rang de son association en séries éliminatoires. Et comme l’entraîneur-chef du Canadien, qui a pu compter sur l’arrivée d’un jeune talent en Alex Galchenyuk, Roy aura l’occasion d’accompagner dans ses premiers pas une possible future vedette de la LNH : Nathan MacKinnon.
Rencontré mardi dans le cadre du tournoi de golf de Therrien pour la Fondation des Canadiens pour l’enfance, Roy se réjouit d'amorcer sa nouvelle carrière avec ce genre de joueur sous sa tutelle. Certes, si le premier choix au dernier repêchage a un impact similaire à celui de Galchenyuk à sa première saison, il s’agira déjà d’un bon pas en avant pour l’Avalanche.
« Quand tu as le 1er choix et que tu as la chance de choisir un joueur comme MacKinnon, c'est un luxe qui ne se présente pas chaque année. Heureusement, parce que je ne ferais pas long feu », a mentionné l’ex-gardien de but.
Un respect mutuel
Même si Therrien, Roy et Bob Hartley se disputeront les victoires cette saison, il subsiste une belle marque de respect entre les trois francophones, qui étaient présents mardi. Et à en croire les propos de l’entraîneur-chef du Tricolore et de celui des Flames, les partisans de l’Avalanche n’ont pas à s’inquiéter du sort de leur équipe avec Roy derrière le banc.
« Patrick est un gagnant. Il a gagné partout, alors je n'ai pas de doute qu'il connaîtra du succès », a indiqué Therrien.
Hartley, qui a remporté la Coupe Stanley au Colorado en 2001 avec Roy devant le filet, est du même avis. « Patrick est un excellent communicateur. Il travaille bien et se prépare bien. Les joueurs seront en mesure de le voir. »
De l'avis même de Roy, il n'a pas à s'inquiéter à savoir s'il connaîtra du succès ou non.
« Je suis convaincu que je serai en mesure de transmettre ma passion aux joueurs et à l'organisation. Alors, je m'attends à ce que ça aille très très bien. »
De nombreuses responsabilités
Le nouvel entraîneur de l'Avalanche aura un as dans sa manche : le pouvoir de négocier avec les autres directeurs généraux.
« C'est sûr que le luxe de pouvoir négocier avec les autres DG me place dans une belle position. J'avais demandé à Joe Sakic. J'étais prêt à en faire plus », de souligner Roy.
C'est toutefois un aspect que n'envie aucunement Michel Therrien.
« C'est beaucoup de travail être entraîneur. Si la collaboration entre l'entraîneur et le directeur général est étroite, je n'ai aucun problème avec ça. »
Depuis son embauche, Roy sent déjà une euphorie dans les rues de Denver, euphorie qui devrait devenir de plus en plus grande si Roy connaît du succès dès le départ.