Suspension de six matchs pour Avery
Hockey vendredi, 5 déc. 2008. 10:36 dimanche, 15 déc. 2024. 02:31
NEW YORK - La Ligue nationale de hockey a suspendu l'attaquant des Stars de Dallas Sean Avery pour six matchs, vendredi, en raison des commentaires préjudiciables qu'il a tenus à propos de son ex-copine, la comédienne montréalaise Elisha Cuthbert, qui fréquente actuellement le défenseur des Flames de Calgary Dion Phaneuf.
Selon le site Internet de la ligue, Avery a également accepté de se soumettre à une évaluation de maîtrise de la colère. Son retour au jeu sera conditionnel à ce qu'il entame ce processus et qu'il se conforme à toutes les recommendations qui pourraient en découler.
La LNH a rendu cette décision 24 heures après qu'Avery eut rencontré le commissaire Gary Bettman, dans les bureaux de la ligue, à New York.
"Sean a été averti qu'il était bien près de franchir la limite de ce qui est acceptable au courant de la dernière année, a dit Bettman. Peut-être l'avait-il même franchie en quelques occasions, mais nous ne pouvions le vérifier à ce moment.
"Il a reçu un avertissement lors d'une rencontre avec le préfet de discipline Colin Campbell l'année dernière. Il a en a aussi reçu un de ma part après une rencontre pendant les séries éliminatoires."
Avery ne pourra pas revenir au jeu avant le 16 décembre prochain, quand les Stars recevront la visite des Coyotes de Phoenix. Il a déjà purgé deux matchs de suspension, ceux de mardi contre les Flames et de mercredi contre les Oilers d'Edmonton.
La peste des Stars s'est retrouvée dans l'eau chaude après une déclaration déplacée faite mardi dernier. Avery a alors déclaré en termes peu élogieux qu'il ne comprenait pourquoi ses confrères de la LNH s'amourachaient de ses anciennes copines. Ce commentaire a été interprété comme étant une attaque gratuite envers Phaneuf.
Cuthbert a aussi fréquenté pendant une courte période le défenseur Mike Komisarek, du Canadien de Montréal.
Quelques heures plus tard, Bettman le suspendait indéfiniment pour avoir tenu des "propos inappropriés, sans rapport avec le sport, en public".
Avery et le co-directeur général des Stars Brett Hull ont eu une rencontre de plus de trois heures avec le commissaire Bettman, jeudi. Selon ce dernier, Avery a dit regretter avoir fait ces déclarations.
Hull a insisté pour dire que la thérapie de maîtrise de la colère n'était qu'un début.
"On doit le remettre sur pied, a dit Hull. Plusieurs choses ont été mentionnées - maîtrise de la colère, dépression. Il utilisera le temps dont il dispose pour mettre de l'ordre dans tout cela."
Avery a lui-même émis un communiqué pour présenter ses excuses, mercredi. "Je n'aurais pas dû faire ces commentaires et je reconnais qu'ils étaient inappropriés", pouvait-on y lire.
"Il s'agissait d'une bien mauvaise façon de tenter de créer de l'engouement pour le match et je sais maintenant à quel point mes gestes ont été dommageables. J'ai embarrassé inutilement mes coéquipiers ainsi que des gens avec qui j'étais très lié par le passé.
"Je m'excuse d'avoir offensé les partisans de la LNH, le commissaire, mes coéquipiers, mes entraîneurs ainsi que l'organisation des Stars de Dallas. Comme plusieurs d'entre vous le savez, j'aime bien mettre le feu aux poudres autant que sur la glace qu'à l'extérieur, mais sachez que cette fois, je suis allé trop loin."
Avery devra sûrement avoir une sérieuse discussion avec les Stars, qui lui ont consenti un contrat de 15,5 millions $ US répartis sur quatre saisons au cours de l'été.
Le propriétaire des Stars, Tom Hicks, avait également émis un communiqué, mardi, appuyant la décision du commissaire de suspendre Avery, ajoutant que "si la ligue ne l'avait pas suspendu, nous l'aurions fait. Cette organisation ne tolère pas un tel comportement".
Le gardien Marty Turco a quant à lui déclaré qu'Avery "devrait répondre de ses paroles comme un homme" après avoir pris connaissance de ses propos, tandis que d'autres coéquipiers ne pouvaient comprendre qu'il ait tenu de tels commentaires.
Avery, qui dispute sa septième saison, est rapidement devenu le joueur le plus détesté de la LNH, un rôle qu'il adore. Malgré tout ce qu'il a pu faire pour embêter ses adversaires - sur la glace ou à l'extérieur - c'est la première fois qu'il est suspendu par la ligue.
Selon le site Internet de la ligue, Avery a également accepté de se soumettre à une évaluation de maîtrise de la colère. Son retour au jeu sera conditionnel à ce qu'il entame ce processus et qu'il se conforme à toutes les recommendations qui pourraient en découler.
La LNH a rendu cette décision 24 heures après qu'Avery eut rencontré le commissaire Gary Bettman, dans les bureaux de la ligue, à New York.
"Sean a été averti qu'il était bien près de franchir la limite de ce qui est acceptable au courant de la dernière année, a dit Bettman. Peut-être l'avait-il même franchie en quelques occasions, mais nous ne pouvions le vérifier à ce moment.
"Il a reçu un avertissement lors d'une rencontre avec le préfet de discipline Colin Campbell l'année dernière. Il a en a aussi reçu un de ma part après une rencontre pendant les séries éliminatoires."
Avery ne pourra pas revenir au jeu avant le 16 décembre prochain, quand les Stars recevront la visite des Coyotes de Phoenix. Il a déjà purgé deux matchs de suspension, ceux de mardi contre les Flames et de mercredi contre les Oilers d'Edmonton.
La peste des Stars s'est retrouvée dans l'eau chaude après une déclaration déplacée faite mardi dernier. Avery a alors déclaré en termes peu élogieux qu'il ne comprenait pourquoi ses confrères de la LNH s'amourachaient de ses anciennes copines. Ce commentaire a été interprété comme étant une attaque gratuite envers Phaneuf.
Cuthbert a aussi fréquenté pendant une courte période le défenseur Mike Komisarek, du Canadien de Montréal.
Quelques heures plus tard, Bettman le suspendait indéfiniment pour avoir tenu des "propos inappropriés, sans rapport avec le sport, en public".
Avery et le co-directeur général des Stars Brett Hull ont eu une rencontre de plus de trois heures avec le commissaire Bettman, jeudi. Selon ce dernier, Avery a dit regretter avoir fait ces déclarations.
Hull a insisté pour dire que la thérapie de maîtrise de la colère n'était qu'un début.
"On doit le remettre sur pied, a dit Hull. Plusieurs choses ont été mentionnées - maîtrise de la colère, dépression. Il utilisera le temps dont il dispose pour mettre de l'ordre dans tout cela."
Avery a lui-même émis un communiqué pour présenter ses excuses, mercredi. "Je n'aurais pas dû faire ces commentaires et je reconnais qu'ils étaient inappropriés", pouvait-on y lire.
"Il s'agissait d'une bien mauvaise façon de tenter de créer de l'engouement pour le match et je sais maintenant à quel point mes gestes ont été dommageables. J'ai embarrassé inutilement mes coéquipiers ainsi que des gens avec qui j'étais très lié par le passé.
"Je m'excuse d'avoir offensé les partisans de la LNH, le commissaire, mes coéquipiers, mes entraîneurs ainsi que l'organisation des Stars de Dallas. Comme plusieurs d'entre vous le savez, j'aime bien mettre le feu aux poudres autant que sur la glace qu'à l'extérieur, mais sachez que cette fois, je suis allé trop loin."
Avery devra sûrement avoir une sérieuse discussion avec les Stars, qui lui ont consenti un contrat de 15,5 millions $ US répartis sur quatre saisons au cours de l'été.
Le propriétaire des Stars, Tom Hicks, avait également émis un communiqué, mardi, appuyant la décision du commissaire de suspendre Avery, ajoutant que "si la ligue ne l'avait pas suspendu, nous l'aurions fait. Cette organisation ne tolère pas un tel comportement".
Le gardien Marty Turco a quant à lui déclaré qu'Avery "devrait répondre de ses paroles comme un homme" après avoir pris connaissance de ses propos, tandis que d'autres coéquipiers ne pouvaient comprendre qu'il ait tenu de tels commentaires.
Avery, qui dispute sa septième saison, est rapidement devenu le joueur le plus détesté de la LNH, un rôle qu'il adore. Malgré tout ce qu'il a pu faire pour embêter ses adversaires - sur la glace ou à l'extérieur - c'est la première fois qu'il est suspendu par la ligue.