Ils marquent chacun leur premier but, le 1er novembre !

Un peu plus et on aurait cru qu’au lieu de prendre un pari à savoir lequel des deux réussirait le plus de buts cette saison, les frères Saku et Mikko Koivu donnaient l’impression que c’est celui qui marquerait son premier but le plus tardivement !



En effet, après avoir été incapables de marquer une seule fois au mois d’octobre, les deux frères finlandais ont réussi leur premier but, lors du premier jour de novembre, Saku, des Ducks d’Anaheim, marquant un peu avant son frère cadet, à 9 :05 de la première période, dans un revers de 5 à 4, en prolongation, face aux Capitals de Washington, comparativement à Mikko, qui a réussi un filet à 19 :00 de la troisième période, d’un gain de 2 à 1, en prolongation, contre les Red Wings de Detroit.

Soulignons qu’avant ces matchs de mardi soir, Saku affichait un dossier de 0–3-3 avec un différentiel de moins trois en 11 rencontres (son dernier but remontant au 9 avril dernier, le dernier match du calendrier régulier), comparativement à 0–5-5 avec un différentiel de plus un en 10 matchs, dans le cas de Mikko, qui en passant en était à son premier but en 20 rencontres, lui qui avait été tenu en échec lors de ses neuf derniers matchs (0–8-8) l‘an dernier, marquant pour la dernière fois le 20 mars dernier, dans un revers de 8 à 1, face au Canadien de Montréal.

L’an dernier, les deux frères n’avaient pas marqué beaucoup de buts, car Saku, qui aura 37 ans le 23 novembre, avait présenté une fiche de 15–30-45 avec un différentiel de moins huit en 75 matchs et Mikko, qui aura 29 ans le 12 mars prochain, avait eu un rendement de 17–45-62 avec un différentiel de plus quatre en 71 rencontres.

Lequel des deux frères terminera avec le plus de buts en cette saison 2011–2012 ?

*

Chez les marqueurs des Flyers de Philadelphie: Scott Hartnell surclasse Daniel Brière !



Le monde est à l’envers chez les Flyers de Philadelphie, car certains joueurs surprennent par leur production et d’autres par leur agressivité.

Il est surprenant de constater que le combatif Scott Hartnell totalise plus de points (4–7-11 avec un différentiel de plus cinq en 11 matchs) que le talentueux Daniel Brière (4–6-10 avec un différentiel de plus trois en 10 matchs), alors que ce dernier a le même total de minutes de punition (14) que son coéquipier !

En carrière, Brière présente une fiche de 268–336-604 avec 631 minutes punition en 753 matchs (moyenne de 0,83 minute par match), comparativement à un rendement de 189–229-418 avec 1 157 minutes de pénalité en 772 matchs (moyenne de 1,50 minute par match), presque le double de Brière.

Parions que lorsque la saison prendra fin, le petit attaquant de Gatineau aura plus de points que son costaud coéquipier et que ce dernier remportera la palme au chapitre des minutes de punition entre les deux joueurs !

*

Un vieux refrain usé de six ans : médiocrité des Maple Leafs de Toronto en infériorité numérique



Malgré un excellent début de saison, tout n’est pas rose chez les Maple Leafs de Toronto, bien au contraire et c’est le cas de leur unité spéciale durant les infériorités numériques, qui est encore plus mauvaise que lors des dernières années, ce qui n’est pas peu dire !

Après 11 matchs, la troupe dirigée par Ron Wilson, dont le dossier est de 7–3-1, a concédé un total de 13 buts en seulement 47 infériorités numériques, une piètre efficacité de 72,34 %, au 28e rang du circuit, ce qui est encore pire que l‘an dernier, alors qu‘elle avait terminé au 27e rang avec une efficacité de 77,45%, concédant 62 buts en 275 infériorités numériques.

Depuis la saison 2006–2007, les Leafs ont connu de grandes difficultés à ce chapitre, ayant terminé en 27e position lors de cette saison-là et pis, ils ont terminé au 30e et dernier rang, dans trois saisons de suite, de 2007–2008 à 2009–2010.

Les Maple Leafs, qui ont concédé deux buts en infériorité numérique dans cinq de leurs sept derniers matchs (10 buts en 29 infériorités, efficacité de 65,52 %), devront commencer à trouver une solution à ce problème, car ils risquent de rater les séries éliminatoires pour une septième saison de suite, car rarement avons-nous vu une formation participer aux éliminatoires avec une médiocrité aussi élevée à ce chapitre.

Ils auront la tâche un peu plus facile lors de leurs trois prochains matchs, car ils affronteront des équipes qui en arrachent en supériorité numérique, les Devils du New Jersey, dont la moyenne est de 10,34%, les Blue Jackets de Columbus (10,17%) et les Bruins de Boston (13,04%).

L’UNITÉ DÉFENSIVE DES MAPLE LEAFS DE TORONTO

SAISON — PJDÉS-BAN-MOY.-RANG

2006–2007-82–418 — 90–78,47% (27e)

2007–2008-82–350—77–78,00% (30e)

2008–2009-82–308—78–74,68% (30e)

2009–2010-82–288—73–74,65% (30e)

2010–2011-82–275 — 62–77,45% (27e)

2011–2012-11–47 — 13–72,34% (28e)

*