Un peu comme certains de ses coéquipiers, l’attaquant Tomas Plekanec, du Canadien de Montréal a perdu sa touche près des filets adverses depuis le début du présent mois.

En effet, auteur en date du 28 février dernier, d’un dossier de 19-24-43 avec un différentiel de plus huit lors de ses 62 premiers matchs, le numéro 14 du Tricolore, n’a pu faire mieux qu’une fiche de 0-2-2 avec un différentiel de moins deux lors de ses six derniers matchs disputés depuis le 1er mars.

Son dernier but remonte au 28 février, dans un gain de 4-0, face aux Maple Leafs de Toronto, au Centre Bell, alors qu’il avait marqué à 12:57 de la première période, face au gardien Jonathan Bernier.

On sait que Plekanec est un joueur qui marque des buts par séquences et il est appelé à connaître certaines périodes léthargiques et c’est la quatrième fois de la présente saison qu’il est tenu en respect durant six rencontres de suite, dont deux léthargies de sept matchs consécutifs.

Cette disette de six matchs sans but est sa deuxième plus longue de la saison, lui qui du 20 janvier au 3 février, avait présenté un dossier de 0-1-1 avec un différentiel de plus un en six matchs.

Par contre, il a connu deux léthargies de sept rencontres, du 27 octobre au 8 novembre, alors qu’il avait eu une fiche de 0-1-1 avec un différentiel de moins quatre en sept matchs et du 23 novembre au 6 décembre, alors qu’il avait présenté un dossier de 0-3-3 avec un différentiel de moins deux en sept parties.

Aucun but lors de ses sept derniers matchs à l’étranger …

Il n’a pas marqué lors de ses sept derniers matchs à l’étranger, affichant un dossier de 0-3-3 avec un différentiel égal depuis le 16 février dernier, alors qu’il avait marqué le but victorieux, à 17:30 de la troisième période, dans un gain de 2-0, face aux Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena.

Il a excellé dans les matchs disputés les samedis cette saison

Affichant un dossier global de 19-26-45 avec un différentiel de plus six en 68 matchs cette saison, Plekanec a un faible pour les rencontres disputées les samedis, car il a un superbe dossier de 10-12-22 avec un différentiel de plus neuf en 18 matchs lors de cette journée-là cette saison.

C’est dire qu’il a marqué plus de buts lors des matchs des samedis que lors des six autres jours de la semaine, car son rendement est de 9-14-23 avec un différentiel de moins trois lors des 50 matchs disputés du dimanche au vendredi.

La journée où il en arrache le plus est le jeudi, car il est 1-5-6 avec un différentiel de moins cinq en 13 rencontres.

Il a toujours été un poison contre les Islanders de New York

La plupart des joueurs ont des formations contre lesquelles ils excellent et dans le cas de Tomas Plekanec, on ne peut passer sous silence son rendement contre les Islanders de New York, les adversaires de ce soir.

Depuis le début de sa carrière, Plekanec a un dossier à vie de 195-289-484 avec un différentiel de plus 38 en 747 matchs réguliers, ce qui lui donne une moyenne de 0,648 point par rencontre.

Par contre, il présente un dossier à vie de 16-21-37 avec un différentiel de plus 12 en 36 matchs réguliers contre les Islanders de New York, une moyenne de 1,03 point par rencontre, seule formation contre laquelle il a maintenu une moyenne d’un point par match.

Cette moyenne de 1,027 point par match est vraiment supérieure à celle de 0,629 qu’il présente contre les autres formations, ayant un dossier de 179-268-447 en 711 matchs régulier.

Encore plus, il a un rendement de 9-10-19 avec un différentiel de plus cinq lors de ses 18 matchs disputés au Nassau Coliseum, une fiche exceptionnelle sur une patinoire adverse.

Le Canadien n’a pas gagné dans les matchs où il n’a pas marqué cette saison !

On sait que Plekanec est le porte-bonheur du Canadien de Montréal, car lorsqu’il marque au moins un but, l’équipe gagne tout le temps, car la fiche de l’équipe est de 16-0-0 dans les 16 parties où il a réussi au moins un filet.

Par contre, Plekanec a un dossier de 0-6-6 avec un différentiel de moins 12 dans les 26 défaites du Canadien cette saison, dont 19 en temps réguliers et sept en bris d’égalité.

Le numéro 14 et le Tricolore vont-ils profiter du fait que les Islanders de New York ont joué hier soir, une défaite de 2-1, face aux Sénateurs d'Ottawa, pour mettre fin à leurs actuels déboires ?

Quelle longue disette pour les Red Wings de Detroit à Philadelphie !

 Même s’ils ont connu beaucoup de succès depuis une vingtaine d’années, les Red Wings en arrachent depuis très longtemps sur la patinoire des Flyers de Philadelphie.

En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, qui a participé aux séries éliminatoires dans chacune des 23 dernières saisons (excluant celle du conflit de 2004-2005), n’a pas été capable de remporter une victoire contre les Flyers, dans le domicile de ces derniers depuis près de 20 ans, affichant un dossier de 0-9-0 lors de ses neuf derniers matchs réguliers.

La dernière victoire des Red Wings en saison régulière sur la glace de la formation dirigée par Craig Berube remonte aussi loin que le 25 janvier 1997, alors qu’elle avait signé un gain de 4-1.

Lors de cette série de neuf défaites en temps régulier, les Red Wings ont été surclassés 37-15 (plus 22) au chapitre des buts marqués-concédés et lors de leur dernière rencontre au Wells Fargo Center, ils ont subi une défaite de 4-2, le 25 octobre dernier.

Puis, les Red Wings ont été vaincus par la marge de cinq buts pas moins de trois fois lors de cette séquence, deux fois par un score de 6-1 et une autre fois par un jeu blanc de 5-0, lors de leur visite du 28 janvier 2014.

Cette séquence de neuf défaites est la 2e pire de l’histoire de l’équipe à Philadelphie, car du 14 octobre 1973 au 19 novembre 1978, elle avait subi pas moins de 12 revers de suite.

Soulignons que les Red Wings ont connu une longue séquence de misère noire à Philadelphie, car du 2 décembre 1971 au 13 novembre 1986, ils avaient été incapables de remporter une victoire dans cette ville, affichant un pitoyable rendement de 0-23-6 en 29 rencontres.

Après avoir gagné 6-3, le 11 novembre 1971, les Red Wings avaient dû attendre au 28 mars 1987 pour savourer une autre victoire (5-1) dans le domicile des Flyers.

Par contre, lors des séries éliminatoires de 1996-1997, les Red Wings avaient réussi à signer deux victoires en autant de matchs lors de la grande finale, 4-2 dans les deux cas, le 31 mai 1997 et le 3 juin 1997.

Une petite note amusante : le match de ce samedi est joué le 14 mars 2015 et la présente séquence d’insuccès avait également débuté ce même jour, le 14 mars 1998, alors que les Red Wings avaient subi une raclée de 6-1.

Que feront-ils en ce match qui sera disputé en début d’après-midi ?

Après avoir affronté deux équipes faibles à domicile, un gain de 5-2, face aux Oilers d’Edmonton, lundi soir et un revers de 3-1, contre les Blue Jackets de Columbus, jeudi soir, les Red Wings amorcent un voyage de quatre rencontres et après ce match contre les Flyers, ils vont visiter les Penguins de Pittsburgh, dimanche, les Panthers de la Floride, jeudi et le Lightning de Tampa Bay, vendredi prochain.

LA SÉQUENCE DE NEUF DÉFAITES DES RED WINGS À PHILADELPHIE

25 janvier 1997-Detroit 4 à Philadelphie 1 (dernier gain en saison régulière)

14 mars 1998-Detroit 1 à Philadelphie 6

21 mars 1999-Detroit 4 à Philadelphie 5

31 mars 2001-Detroit 0 à Philadelphie 1

11 janvier 2003-Detroit 2 à Philadelphie 3

12 février 2007-Detroit 1 à Philadelphie 6

4 avril 2010-Detroit 3 à Philadelphie 4

6 mars 2012-Detroit 2 à Philadelphie 3

28 janvier 2014-Detroit 0 à Philadelphie 5

25 octobre 2014-Detroit 2 à Philadelphie 4

14 mars 2015-Detroit à Philadelphie (13h)

Que de matchs serrés entre les Bruins de Boston et les Penguins de Pittsburgh !

 Depuis trois saisons, on a l’impression que tous les matchs réguliers entre les Bruins de Boston et les Penguins de Pittsburgh ressemblent à ceux des séries éliminatoires, car ils se décident tous par un seul but d’écart.

En effet, les huit derniers matchs réguliers disputés entre la troupe de Claude Julien et celle de Mike Johnston ont pris fin par une faible marge d’un seul but, dont trois en prolongation.

Pas moins de six rencontres ont pris fin par le score de 3-2, une par un résultat de 2-1 et l’autre par un résultat de 4-3.

Lors de cette séquence, il y a eu quatre matchs au TD Garden et autant au Consol Energy Center et les Penguins ont une fiche de 5-1-2 lors des huit rencontres, alors que les Bruins ont eu un rendement de 2-5-1 à ce chapitre.

Le dernier match qui a pris fin par un écart de plus d’un but remonte au 3 avril 2012, alors que les Penguins avaient triomphé 5-3, au TD Garden.

Ce sera le troisième et dernier match entre ces deux équipes cette saison, les deux premiers ayant pris fin par le même résultat de 3-2, les deux en prolongation et les deux ayant été remportés par les visiteurs, les Penguins, le 24 novembre 2014, au TD Garden et les Bruins, au Consol Energy Center, le 7 janvier dernier.

Soulignons que durant les séries éliminatoires de 2012-2013, alors que les Bruins avaient balayé la série finale de l’Association de l’est en quatre matchs (4-0), deux des quatre matchs avaient pris fin par une marge d’un seul but (2-1 en prolongation et 1-0 en temps régulier), alors qu’il y avait eu un match remporté 3-0 et l’autre rencontre par un écart de cinq buts (6-1).

Que nous réserve le duel de cet après-midi entre ces deux formations qui connaissent beaucoup de succès depuis un certain temps ?

LES HUIT DERNIERS MATCHS DÉCIDÉS PAR UN BUT ENTRE LES BRUINS ET LES PENGUINS

3 avril 2012-Pittsburgh 5 à Boston 3 (dernier match décidé par plus d’un but)

12 mars 2013-Boston 2 à Pittsburgh 3

17 mars 2013-Boston 1 à Pittsburgh 2

20 avril 2013-Pittsburgh 3 à Boston 2

30 octobre 2013-Boston 2 à Pittsburgh 3

25 novembre 2013-Pittsburgh 3 à Boston 4 (pro.)

7 décembre 2013-Pittsburgh 2 à Boston 3

24 novembre 2014-Pittsburgh 3 à Boston 2 (pro.)

7 janvier 2015-Boston 3 à Pittsburgh 2 (pro.)

14 mars 2015-Boston à Pittsburgh (13h)

La superbe recrue Filip Forsberg, des Predators de Nashville en arrache

Après avoir été éblouissant lors des premiers mois de la saison, c’est un passage plus difficile pour la recrue Filip Forsberg, des Predators de Nashville, car il ne produit plus beaucoup depuis un mois.

Auteur en date du 13 février, d’une fiche de 19-31-50 avec un superbe différentiel de plus 22 lors de ses 55 premiers matchs, il n’a pu faire mieux qu’un rendement de 2-1-3 avec un différentiel de moins huit lors de ses 14 dernières rencontres disputées depuis le 14 février dernier.

Il est 0-1-1 avec un différentiel de sept lors de ses huit derniers matchs, son dernier but remontant au 24 février, dans un gain de 5-2, face à l’Avalanche du Colorado, au Bridgestone Arena.

Tout juste avant cette période difficile, Forsberg avait présenté un dossier de 4-7-11 avec un différentiel de moins un lors de ses 11 matchs disputés du 17 janvier au 12 février et soulignons qu’il a glissé au deuxième rang des pointeurs de son équipe, tout juste derrière le vétéran Mike Ribeiro, dont la fiche est de 13-41-54 en 69 rencontres.

Il n’est plus seul dans la lutte pour le Trophée Calder …

Auteur d’un rendement de 21-32-53 en 68 rencontres et aussi la production de d’autres jeunes joueurs, Forsberg qui semblait un choix unanime pour le Trophée Calder (recrue par excellence), a maintenant de la compagnie à ce chapitre, car Johnny Gaudreau (19-34-53 en 67 matchs), des Flames de Calgary, a réussi à le rejoindre au chapitre des points, alors que Mark Stone (17-28-45 en 65 matchs), des Sénateurs d’Ottawa se rapproche de lui.

Il faut aussi regarder de plus près le rendement de Mike Hoffman, des Sénateurs d’Ottawa, car il affiche un dossier de 24-18-42 avec un superbe différentiel de plus 23 en 64 matchs et il est le meneur chez les recrues du circuit pour les buts marqués et le plus haut différentiel.

Il y a aussi Anders Lee, des Islanders de New York, qui a une fiche de 23-15-38 en 64 matchs, marquant six filets victorieux.

D’autres joueurs doivent aussi être considérés, les défenseurs John Klingberg, des Stars de Dallas, dont la fiche est de 10-26-36 en seulement 53 matchs et Aaron Ekblad, des Panthers de la Floride, qui a un rendement de 11-23-34 en 66 rencontres.

Chez les gardiens, il faut regarder de près le rencement du jeune Michael Hutchinson, des Jets de Winnipeg (malgré une contre-performance mardi soir), car il a un dossier de 20-9-5 avec une moyenne de 2,41, deux blanchissages et une efficacité de ,913 en 36 matchs, aidant son équipe à lutter pour une place dans les séries éliminatoires.

Pour ce qui est de Jake Allen, des Blues de St. Louis, sa fiche est moins bonne que celle de Hutchinson, affichant un dossier de 17-6-3 avec une moyenne de 2,55, trois blanchissages et une efficacité de ,903 en 29 rencontres.