Top-10 des gardiens des années 90
LNH vendredi, 8 mai 2020. 10:44 samedi, 14 déc. 2024. 02:28Fais ton classement et compare-le avec celui de Marc Denis
À midi, Marc Denis discutera de son top-10 à l'émission « On jase » avec Martin Lemay.
Encore cette semaine, un classement par décennie. Une décennie où le poste de gardien est passé de négligé à primordial. Le taux d’efficacité moyen dans la LNH en 1990 était de .881. Puis, en 1999; .908...
Je vous présente une décennie où plusieurs gardiens de chez nous ont retenu l’attention et, même s’ils ne trouvent pas tous leur place dans notre palmarès, je m’en voudrais de ne pas les nommer. Stéphane Fiset, Jocelyn Thibault et Dominic Roussel, pour ne nommer que ceux-là, en plus des ténors plus bas ont pavé la voie à de nombreux gardiens québécois. Ceux-ci, souvent sélectionnés en priorité au repêchage, ont amorcé leur carrière professionnelle dans les années 90, comme votre humble serviteur.
1.Dominik Hasek
Dire qu’il a remporté la moitié des trophées Vézina des années 1990 devrait être suffisant. Quand on y ajoute deux trophées Hart consécutifs, un Jennings, une médaille d’or improbable aux Jeux olympiques et le meilleur taux d’efficacité; il n’y a même pas débat.
2.Patrick Roy
Exemple de constance, c’est dans cette décennie que Roy fignole le style papillon qu’il a présenté aux yeux du monde. Il remporte en plus deux Coupes Stanley, dont une fraîchement arrivé au Colorado après le tumulte montréalais de décembre 1995. Il est le gardien le plus victorieux de la période autant en saison qu’en séries.
3. Ed Belfour
On dirait qu’il aime se faire détester en dehors de la patinoire mais je peux vous dire que sur la glace, « The Eagle » était un adversaire redoutable. Il a passé les dix ans qui nous concernent dans une association Ouest redoutable ne cédant qu’à Patrick Roy la tête pour le nombre de victoires en saison régulière et en éliminatoires. Il remporte ainsi quatre trophées Jennings, deux Vézina et une Coupe Stanley.
4. Martin Brodeur
Difficile à croire que le gardien qui trône au sommet de l’histoire de la LNH pour les victoires et la longévité ne se retrouve qu’au quatrième rang ici mais je trouvais intéressant de souligner qu’il est le plus jeune de tout le groupe. Il utilisera les années 90 pour bâtir les fondations d’une fructueuse carrière y remportant son premier championnat avec les Devils autrefois en quête de respect.
5. Mike Richter
Inutile de démarrer un débat, mais disons simplement qu’on retrouve un des meilleurs gardiens américains de tous les temps. Un artisan de premier plan d’une première conquête en 54 ans de la Coupe Stanley par les Rangers en 1994. Richter n’était ni le plus grand ni le plus gros mais avait des jambières rapides et agiles.
6. Curtis Joseph
Un autre gardien qui personnifie à merveille cette décennie de cerbères émotifs et bagarreurs. Ce n’est pas pour les honneurs amassés qu’il se démarque mais, beaucoup, par sa fougue et sa persévérance. Et qui ne se souvient pas du masque de « Cujo »?
7. John Vanbiesbrouck
Un des six gardiens à avoir disputé plus de 500 parties pendant l’ère en question, il a fait fi d’un passage vers une équipe d’expansion pour l’amener, en 1996, aux portes d’un championnat. Son efficacité en séries de .922 démontre à quel point il a su élever son jeu aux bons moments.
8. Mike Vernon
Une Coupe, un Jennings et un Conn Smythe, tout ça après l’âge de 33 ans pour un gardien de 5’9’’ à un moment où tout changeait dans le monde des gardiens. On se rappellera tous de cette rivalité Red Wings/Avalanche dont il a été un acteur principal.
9. Félix Potvin
Un choix personnel, certes, mais une place qu’il n’a pas volée. Des réactions si rapides qu’elles lui valent le surnom du « chat ». Installé profondément dans son demi-cercle, une position de base qui sortait de l’ordinaire, l’ancienne vedette des Saguenéens a raté son rendez-vous ultime lors d’un certain match sept en 1993.
10. Kirk McLean
Difficile de choisir un seul gardien pour la dernière position. Excellent pour manier la rondelle et relancer l’attaque, Kirk McLean a souvent été sous-estimé. Même s’il est parmi les meneurs pour le nombre de matchs joués autant en saison qu’en séries, c’est son efficacité de .908 lors des éliminatoires qui m’a convaincu.
Au pied du classement : Chris Osgood et Bill Ranford
Mention honorable : Olaf Kolzig, Sean Burke et Tom Barrasso