Tour du chapeau différent pour Crosby
Hockey jeudi, 30 déc. 2010. 15:10 dimanche, 15 déc. 2024. 12:58
L'année de Sidney Crosby s'est décidée en une toute petite fraction de seconde à la fin du mois de février.
En acceptant la passe de Jarome Iginla pour ensuite battre Ryan Miller entre les jambières, Crosby a permis au Canada de conclure le tournoi olympique de la plus belle manière qui soit et il s'est forgé une place de choix dans les annales du hockey canadien. Non seulement son but en prolongation contre les États-Unis a-t-il procuré l'or à l'équipe masculine de hockey, mais il a provoqué une explosion de joie à travers tout le pays à l'occasion de la dernière journée des Jeux olympiques.
Et tout cela en un clin d'oeil.
Le but de la médaille d'or a eu un tel impact à travers le pays que Crosby s'est vu attribuer le prix Lionel-Conacher, remis à l'athlète masculin de l'année par La Presse Canadienne. C'est la troisième fois en quatre ans qu'il reçoit cet honneur.
Crosby avait également été choisi en 2007 à la suite du sondage annuel effectué auprès des directeurs de l'information des médias canadiens, alors qu'il avait remporté le trophée Hart à titre de joueur par excellence de la LNH. Et aussi en 2009, l'année où il a mené les Penguins de Pittsburgh à la conquête de la coupe Stanley. Cette troisième récompense survient à la suite d'un moment magique, alors qu'il a saisi une occasion qui se présente une fois dans une vie.
«C'est quelque chose qui me suivra toujours, a reconnu Crosby. L'ensemble des Jeux était une expérience unique.»
Le joueur de 23 ans originaire de Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse, rejoint l'élite en étant nommé athlète masculin de l'année pour une troisième fois. Wayne Gretzky (six fois) et Maurice Richard (trois fois) sont les deux seuls autres joueurs de hockey à avoir remporté ce titre aussi souvent.
L'ancien joueur de baseball Ferguson Jenkins est quatre fois récipiendaire de ce prix, tandis que le golfeur Mike Weir et le joueur de basketball Steve Nash ont chacun récolté cet honneur à trois reprises.
Crosby a terminé au premier rang avec 162 points, ayant obtenu 38 votes de première place. Le joueur par excellence de la Ligue nationale de baseball Joey Votto a terminé deuxième avec 126 points et 22 votes de première place.
Le champion olympique en ski acrobatique Alexandre Bilodeau a pris le troisième rang avec 115 points (22 votes de première place), devant le coéquipier de Crosby avec Équipe Canada, Jonathan Toews, qui a obtenu 77 points (13 votes de première place). Toews a ajouté la coupe Stanley et le trophée Conn-Smythe à son impressionnante performance aux Jeux.
Même si Crosby n'a pas remporté autant de trophées, il s'est démarqué des autres en saisissant une occasion unique.
«Même s'il ne marque plus jamais de but dans la LNH, (ça n'a pas d'importance). Bienvenue dans le club de Paul Henderson, Sidney», a dit James M. Miller, directeur de l'information du Penticton Herald.
Pour la première fois en 2010, La Presse Canadienne a également effectué un sondage auprès de la population pour son prix annuel, conjointement avec Yahoo! Canada. Le public a aussi arrêté son choix sur Crosby, avec 44 pour cent des votes, devant Bilodeau à 18 pour cent.
L'une des clés du succès de Crosby est qu'il semble toujours s'améliorer. Au cours de la dernière année et demie, il s'est concentré davantage à marquer des buts et a obtenu des résultats au-delà de ses espérances mettant la main sur le trophée Maurice-Richard pour la première fois, la saison dernière, et en marquant un total de 60 buts au cours de l'année 2010.
Beaucoup de pression
Aucun autre athlète à Vancouver n'avait autant de pression et autant d'attention sur lui que Crosby et ce, même s'il n'avait que 22 ans et qu'il était entouré de plusieurs coéquipiers qui avaient beaucoup plus d'expérience. Les Canadiens n'auraient accepté rien d'autre que l'or.
Cela explique peut-être pourquoi il y avait autant de frustration lorsqu'il ne dominait pas à chaque présence sur la glace. Le capitaine des Penguins n'a pas amassé de point en quarts de finale contre la Russie ni en demi-finale face à la Slovaquie. Il aurait certainement été pointé du doigt si les Américains étaient sortis vainqueurs en finale.
Mais le numéro 87 s'est assuré que le scénario se termine bien, en menant le Canada vers un gain de 3-2, après que les Américains eurent créé l'égalité dans le match de la médaille d'or avec 24,4 secondes à faire à la troisième période. Crosby a terminé le tournoi avec quatre buts et trois mentions d'aide en sept matchs, en plus d'inscrire le but gagnant en fusillade en ronde préliminaire face à la Suisse.
Avant la prolongation historique contre les Américains, il régnait une ambiance positive dans le vestiaire des Canadiens.
«Autant on se sentait mal d'avoir vu les Américains créer l'égalité, autant après cinq ou sept minutes de l'entracte, notre attitude a changé. Nous avons réalisé qu'aussi démoralisant que ce but ait pu être, quelqu'un avait l'occasion de marquer un gros but. J'étais content d'avoir été celui-là.»
Pour les plus jeunes amateurs de hockey, ce but restera gravé dans leur mémoire comme celui de Paul Henderson dans la Série du Siècle en 1972 ou celui de Mario Lemieux à la Coupe Canada en 1987.
En acceptant la passe de Jarome Iginla pour ensuite battre Ryan Miller entre les jambières, Crosby a permis au Canada de conclure le tournoi olympique de la plus belle manière qui soit et il s'est forgé une place de choix dans les annales du hockey canadien. Non seulement son but en prolongation contre les États-Unis a-t-il procuré l'or à l'équipe masculine de hockey, mais il a provoqué une explosion de joie à travers tout le pays à l'occasion de la dernière journée des Jeux olympiques.
Et tout cela en un clin d'oeil.
Le but de la médaille d'or a eu un tel impact à travers le pays que Crosby s'est vu attribuer le prix Lionel-Conacher, remis à l'athlète masculin de l'année par La Presse Canadienne. C'est la troisième fois en quatre ans qu'il reçoit cet honneur.
Crosby avait également été choisi en 2007 à la suite du sondage annuel effectué auprès des directeurs de l'information des médias canadiens, alors qu'il avait remporté le trophée Hart à titre de joueur par excellence de la LNH. Et aussi en 2009, l'année où il a mené les Penguins de Pittsburgh à la conquête de la coupe Stanley. Cette troisième récompense survient à la suite d'un moment magique, alors qu'il a saisi une occasion qui se présente une fois dans une vie.
«C'est quelque chose qui me suivra toujours, a reconnu Crosby. L'ensemble des Jeux était une expérience unique.»
Le joueur de 23 ans originaire de Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse, rejoint l'élite en étant nommé athlète masculin de l'année pour une troisième fois. Wayne Gretzky (six fois) et Maurice Richard (trois fois) sont les deux seuls autres joueurs de hockey à avoir remporté ce titre aussi souvent.
L'ancien joueur de baseball Ferguson Jenkins est quatre fois récipiendaire de ce prix, tandis que le golfeur Mike Weir et le joueur de basketball Steve Nash ont chacun récolté cet honneur à trois reprises.
Crosby a terminé au premier rang avec 162 points, ayant obtenu 38 votes de première place. Le joueur par excellence de la Ligue nationale de baseball Joey Votto a terminé deuxième avec 126 points et 22 votes de première place.
Le champion olympique en ski acrobatique Alexandre Bilodeau a pris le troisième rang avec 115 points (22 votes de première place), devant le coéquipier de Crosby avec Équipe Canada, Jonathan Toews, qui a obtenu 77 points (13 votes de première place). Toews a ajouté la coupe Stanley et le trophée Conn-Smythe à son impressionnante performance aux Jeux.
Même si Crosby n'a pas remporté autant de trophées, il s'est démarqué des autres en saisissant une occasion unique.
«Même s'il ne marque plus jamais de but dans la LNH, (ça n'a pas d'importance). Bienvenue dans le club de Paul Henderson, Sidney», a dit James M. Miller, directeur de l'information du Penticton Herald.
Pour la première fois en 2010, La Presse Canadienne a également effectué un sondage auprès de la population pour son prix annuel, conjointement avec Yahoo! Canada. Le public a aussi arrêté son choix sur Crosby, avec 44 pour cent des votes, devant Bilodeau à 18 pour cent.
L'une des clés du succès de Crosby est qu'il semble toujours s'améliorer. Au cours de la dernière année et demie, il s'est concentré davantage à marquer des buts et a obtenu des résultats au-delà de ses espérances mettant la main sur le trophée Maurice-Richard pour la première fois, la saison dernière, et en marquant un total de 60 buts au cours de l'année 2010.
Beaucoup de pression
Aucun autre athlète à Vancouver n'avait autant de pression et autant d'attention sur lui que Crosby et ce, même s'il n'avait que 22 ans et qu'il était entouré de plusieurs coéquipiers qui avaient beaucoup plus d'expérience. Les Canadiens n'auraient accepté rien d'autre que l'or.
Cela explique peut-être pourquoi il y avait autant de frustration lorsqu'il ne dominait pas à chaque présence sur la glace. Le capitaine des Penguins n'a pas amassé de point en quarts de finale contre la Russie ni en demi-finale face à la Slovaquie. Il aurait certainement été pointé du doigt si les Américains étaient sortis vainqueurs en finale.
Mais le numéro 87 s'est assuré que le scénario se termine bien, en menant le Canada vers un gain de 3-2, après que les Américains eurent créé l'égalité dans le match de la médaille d'or avec 24,4 secondes à faire à la troisième période. Crosby a terminé le tournoi avec quatre buts et trois mentions d'aide en sept matchs, en plus d'inscrire le but gagnant en fusillade en ronde préliminaire face à la Suisse.
Avant la prolongation historique contre les Américains, il régnait une ambiance positive dans le vestiaire des Canadiens.
«Autant on se sentait mal d'avoir vu les Américains créer l'égalité, autant après cinq ou sept minutes de l'entracte, notre attitude a changé. Nous avons réalisé qu'aussi démoralisant que ce but ait pu être, quelqu'un avait l'occasion de marquer un gros but. J'étais content d'avoir été celui-là.»
Pour les plus jeunes amateurs de hockey, ce but restera gravé dans leur mémoire comme celui de Paul Henderson dans la Série du Siècle en 1972 ou celui de Mario Lemieux à la Coupe Canada en 1987.