Par Éric Leblanc - Après avoir échappé le poste d'entraîneur-chef du Wild du Minnesota, Mario Tremblay n'a pas hésité longtemps quand son bon ami Jacques Lemaire l'a approché pour travailler à ses côtés avec les Devils du New Jersey.

«C'est certain que lorsque Jacques m'a contacté il y a quelques semaines en me disant qu'il était tenté de retourner au New Jersey et qu'il m'a demandé si j'étais intéressé à me joindre à lui, ma réponse n'a pas tardé», avoue Tremblay.

Ce dernier croyait bien obtenir la chance de diriger le Wild quand Lemaire a décidé de quitter cette organisation pour vivre une nouvelle expérience.

«Dans le monde du sport, il se passe des choses qui sont hors de notre contrôle et ce fut un coup quand le contrat de mon ami et directeur général Doug Risebrough n'a pas été renouvelé avec le Wild. J'avais de bonnes chances de remplacer Jacques, mais je n'y peux rien et c'est positif de se retrouver avec une organisation comme les Devils.»

Tremblay est donc embauché par une troisième organisation depuis qu'il a commencé sa carrière d'entraîneur avec le Canadien en 1995.

«Je suis très heureux et c'est un nouveau défi qui s'offre à Jacques, moi et l'organisation», explique Lemaire. «Je tourne la page après neuf saisons au Minnesota et je m'en vais vers une nouvelle aventure qui devrait être très intéressante puisqu'on se joint à une bonne équipe.»

Selon plusieurs rumeurs, le duo Lemaire-Tremblay est passé très près de revenir derrière le banc du Canadien.

«Ça ne sert à rien de parler des rumeurs avec le Canadien. Ça n'a pas fonctionné un point c'est tout. Le Canadien a engagé un groupe d'entraîneurs très qualifié avec Jacques Martin en tête. Ça devrait faire de bons matchs quand nous allons affronter le Canadien», raconte-t-il.

Tremblay est emballé par le défi qui se présente à lui et il espère savourer sa première coupe Stanley en tant qu'entraîneur avec les Devils.

«Comme Jacques l'a mentionné, le but ultime de n'importe quel entraîneur c'est de gagner une coupe Stanley et nous pensons vraiment que cette occasion pourrait être offerte à nous au cours des deux prochaines années avec les Devils», prétend Tremblay.

Afin d'y arriver, les entraîneurs québécois pourront compter sur un atout de taille en Martin Brodeur qui a déjà soulevé ce trophée à trois occasions avec les Devils.

«Je n'ai pas encore parlé avec Martin, mais ce sera tout un honneur de le côtoyer tous les jours. Je connais bien son père Denis et je connais Martin aussi, mais je n'ai jamais travaillé avec lui. Je suis convaincu qu'il disputera toute sa carrière avec les Devils et ce sera agréable de travailler avec l'un des grands gardiens de l'histoire de la LNH», ajoute Tremblay avec optimisme.

*Avec la collaboration de Christian D'Aoust