TORONTO (PC) - Darcy Tucker veut augmenter sa production offensive en 2005-2006. L'attaquant des Maple Leafs de Toronto vise une première saison de 30 buts dans la Ligue nationale. Pour y arriver, il entend s'inspirer de Saku Koivu, son ancien coéquipier et ami.

Tucker a déjà eu du succès en attaque, ayant enregistré des saisons de 52 et 64 buts alors qu'il était capitaine des Blazers de Kamloops, de la Ligue de hockey de l'ouest.

"J'ai également été nommé recrue de l'année de la Ligue américaine à Fredericton", rappelle Tucker, qui avait marqué 29 buts et récolté 93 points en 1995-1996.

"Par la suite, j'ai surtout été cantonné dans un rôle défensif. Malgré tout, j'ai eu trois saisons de plus de 20 buts. Je pense pouvoir atteindre le plateau des 30 buts en poussant un peu plus."

Tucker est âgé de 30 ans. Après avoir joué à Montréal, il a été échangé à Tampa Bay en même temps que Stéphane Richer et David Wilkie en retour de Patrick Poulin, Mick Vukota et Igor Ulanov en janvier 1998. Il est ensuite passé aux Leafs dans l'échange qui a envoyé Mike Johnson et Marek Posmyk au Lightning.

"J'ai acquis de la maturité au fil des ans. Je lis mieux le jeu, explique-t-il. Je pense aussi profiter de l'application plus sévère des règlements touchant l'accrochage et l'obstruction. J'aurai un peu plus de temps pour réaliser un jeu."

Un bon souvenir

Tucker conserve un excellent souvenir de Montréal. Ce n'est pas sans raison s'il évoque lui-même le nom de Saku Koivu.

"Saku et moi avons été repêchés la même année (1993). Nous étions proches à l'époque et nous sommes restés bons amis. C'est quelqu'un que j'admire beaucoup. Saku a dû passer à travers des moments bien difficiles. C'est pourquoi j'entends m'inspirer de lui plus que jamais. Je pense avoir une aussi bonne vision du jeu même si je n'ai pas son talent. Je veux aussi être un leader dans mon équipe comme il l'est chez le Canadien."

Une bonne équipe

Tucker dit aimer l'édition actuelle des Maple Leafs même si la presse locale a déjà émis bien des réserves au sujet de l'équipe. Ici, on ne parle pas de coupe Stanley comme ce fut le cas ces dernières années. On s'interroge plutôt sur la pertinence d'avoir offert des contrats à Eric Lindros et Jason Allison, deux Torontois d'origine ayant un lourd passé médical.

"Nous ne sommes pas plus à risque qu'une autre équipe, fait valoir Tucker. Ces joueurs ont acquis de l'expérience et de la maturité. Ils jouent de façon plus intelligente aujourd'hui. Nous misons aussi sur un très bon spécialiste (Matt Nichol) du conditionnement. Le fait que les déplacements seront moins longs cette saison devraient également nous avantager.

"C'est vrai, les attentes du public et des médias sont moins élevées cette année, reconnaît Tucker. Mais ce groupe a bien des choses à prouver et je pense que nous pouvons surprendre."