Un 4e trio qui donne des maux de tête
Hockey dimanche, 24 mai 2009. 14:40 dimanche, 15 déc. 2024. 16:31
RALEIGH - La situation des Hurricanes de la Caroline n'est pas seulement critique. Elle est désespérée. Seulement deux équipes ont déjà remporté une série après avoir tiré de l'arrière 3-0 dans l'histoire de la Ligue nationale: les Maple Leafs de Toronto en 1942 et les Islanders de New York en 1975. En fait, les chances des Hurricanes d'éliminer les Penguins de Pittsburgh sont de l'ordre de 6,25 pour cent.
Le défi des hommes de Paul Maurice va toutefois bien au-delà des chiffres. Les Canes devront trouver un moyen de ralentir Sidney Crosby et Evgeny Malkin, à défaut de les neutraliser. Jusqu'ici, les deux vedettes des Penguins ont survolé la série. En trois matchs, Malkin a marqué six buts dont deux filets vainqueurs. Il a aussi ajouté trois passes et enregistré 19 lancers. De son côté, Crosby a inscrit deux buts et amassé trois aides.
L'exemple de Hull et Robitaille
Dans cette série, Crosby et Malkin jouent dans des trios différents, ce qui donne aux Penguins une force de frappe bien diversifiée. L'entraîneur Dan Bylsma a ajouté à la difficulté en faisant appel à 11attaquants, ce qui permet aux Penguins de faire alterner Crosby et Malkin dans un quatrième trio que complètent Miroslav Satan et Craig Adams. Un quatrième trio qui se transforme ainsi en deuxième unité pour le plus grand malheur des Hurricanes.
Maurice l'a reconnu lors de son point de presse au lendemain de la défaite de 6-2 que ses Hurricaines ont subie samedi soir au RBC Center.
"On ne parle pas ici d'un quatrième trio conventionnel, a-t-il expliqué. Ça me rappelle les Red Wings de Detroit qui aimaient bien compléter leur quatrième trio en y insérant Brett Hull ou Luc Robitaille."
Maurice faisait allusion à la finale de la coupe Stanley de 2002 que les Red Wings ont remportée en cinq matchs face aux Hurricanes.
Les clichés de circonstance
L'entraîneur des Hurricanes semblait moins abattu dimanche qu'après la rencontre de samedi. Il ne se fait pas d'illusions pour autant sur les chances de son équipe d'enlever cette série.
"Il faut éviter de regarder la série dans son ensemble. On doit se limiter à un petit aperçu, a-t-il fait valoir. Une première victoire pourrait contribuer à élever notre niveau de confiance. Pour le reste, je vous laisse le soin d'utiliser les clichés de circonstance", a ajouté Maurice à l'intention des journalistes.
Une machine différente
Les Hurricanes ont fait face à beaucoup d'adversité dans les présentes séries. Ils ont éliminé les Devils du New Jersey et les Bruins de Boston, chaque fois en sept matchs. Maurice reconnaît que la situation actuelle est différente, sans parler de l'adversaire.
"Dans la série contre les Devils, on a marqué le but gagnant dans le septième match à la fin de la troisième période. Mais juste avant, (Cam) Ward avait réalisé trois ou quatre arrêts pour nous permettre de poursuivre le match. On n'aurait pas eu cette chance contre les Penguins. Leurs meilleurs joueurs auraient mis fin à la rencontre avant qu'on puisse contre-attaquer. Dans cette série, on affronte une machine offensive bien différente", a admis Maurice.
Le défi des hommes de Paul Maurice va toutefois bien au-delà des chiffres. Les Canes devront trouver un moyen de ralentir Sidney Crosby et Evgeny Malkin, à défaut de les neutraliser. Jusqu'ici, les deux vedettes des Penguins ont survolé la série. En trois matchs, Malkin a marqué six buts dont deux filets vainqueurs. Il a aussi ajouté trois passes et enregistré 19 lancers. De son côté, Crosby a inscrit deux buts et amassé trois aides.
L'exemple de Hull et Robitaille
Dans cette série, Crosby et Malkin jouent dans des trios différents, ce qui donne aux Penguins une force de frappe bien diversifiée. L'entraîneur Dan Bylsma a ajouté à la difficulté en faisant appel à 11attaquants, ce qui permet aux Penguins de faire alterner Crosby et Malkin dans un quatrième trio que complètent Miroslav Satan et Craig Adams. Un quatrième trio qui se transforme ainsi en deuxième unité pour le plus grand malheur des Hurricanes.
Maurice l'a reconnu lors de son point de presse au lendemain de la défaite de 6-2 que ses Hurricaines ont subie samedi soir au RBC Center.
"On ne parle pas ici d'un quatrième trio conventionnel, a-t-il expliqué. Ça me rappelle les Red Wings de Detroit qui aimaient bien compléter leur quatrième trio en y insérant Brett Hull ou Luc Robitaille."
Maurice faisait allusion à la finale de la coupe Stanley de 2002 que les Red Wings ont remportée en cinq matchs face aux Hurricanes.
Les clichés de circonstance
L'entraîneur des Hurricanes semblait moins abattu dimanche qu'après la rencontre de samedi. Il ne se fait pas d'illusions pour autant sur les chances de son équipe d'enlever cette série.
"Il faut éviter de regarder la série dans son ensemble. On doit se limiter à un petit aperçu, a-t-il fait valoir. Une première victoire pourrait contribuer à élever notre niveau de confiance. Pour le reste, je vous laisse le soin d'utiliser les clichés de circonstance", a ajouté Maurice à l'intention des journalistes.
Une machine différente
Les Hurricanes ont fait face à beaucoup d'adversité dans les présentes séries. Ils ont éliminé les Devils du New Jersey et les Bruins de Boston, chaque fois en sept matchs. Maurice reconnaît que la situation actuelle est différente, sans parler de l'adversaire.
"Dans la série contre les Devils, on a marqué le but gagnant dans le septième match à la fin de la troisième période. Mais juste avant, (Cam) Ward avait réalisé trois ou quatre arrêts pour nous permettre de poursuivre le match. On n'aurait pas eu cette chance contre les Penguins. Leurs meilleurs joueurs auraient mis fin à la rencontre avant qu'on puisse contre-attaquer. Dans cette série, on affronte une machine offensive bien différente", a admis Maurice.