Ian Laperrière disputera samedi soir le premier match de sa carrière en finale de la coupe Stanley, un moment qu'il attend depuis son arrivée dans la LNH en 1994.

«J'ai 36 ans donc je pensais souvent à cela», a admis Laperrière. «Quand je suis devenu joueur autonome cet été, j'ai décidé de me joindre à l'équipe avec laquelle je pensais que je pourrais me rendre le plus loin et j'ai pris la bonne décision.»

«C'est vrai que la fin commence à approcher pour Ian», a commenté Simon Gagné. «Il n'a jamais eu la chance de se rendre à cette étape et c'est la même chose pour moi à 30 ans. Il faut saisir la chance et sauter sur l'occasion peu importe l'âge.»

«J'aimerais cela la gagner pour moi, mais bien sûr pour ma famille avec tous les sacrifices qu'elle a dû faire pour se rendre ici. Ce serait aussi vraiment agréable de la gagner pour mon père, qui est décédé, et qui a toujours été mon partisan numéro un», a raconté Laperrière avec émotion.

S'il parvient à graver son nom sur la coupe Stanley, le sentiment de fierté sera encore plus grand pour lui car il croyait que sa saison terminée il y a seulement deux semaines.

«À chaque ronde et à chaque match que nous disputions, le sourire lui revenait sur le visage et quand les médecins lui ont annoncé qu'il pouvait revenir au jeu il était plus excité que n'importe qui dans notre équipe», dévoile Daniel Brière.

Jeff Carter, Mike Richards, Chris Pronger et Brière sont des vedettes chez les Flyers, mais celui que ses coéquipiers surnomment Lappy a aussi un impact considérable dans le vestiaire et auprès des partisans des Flyers.

«Il est un exemple parfait d'un coéquipier qui veut seulement le bien», vante Brière.

Lorsqu'il sautera sur la patinoire pour la première partie, il s'agira de son 1145e match en carrière. Chez les joueurs actifs, Roman Hamrlik et Owen Nolan sont les seuls à avoir pris part à plus de rencontres que lui sans avoir eu l'occasion de remporter la coupe Stanley.