Un but « complètement surréaliste »
Chicago Blackhawks jeudi, 10 juin 2010. 01:11 samedi, 14 déc. 2024. 03:53
Voici la retranscription des entrevues accordées par Jonathan Toews et Patrick Kane après la victoire des Blackhawks.
Point de presse de Patrick Kane
Question : Jonathan Toews et vous n'êtes à Chicago que depuis peu de temps. Pouvez-vous croire que vous y êtes arrivés si rapidement?
Réponse : C'est vraiment fou! Vous espérez toujours que vous y parviendrez la première fois que cette opportunité se présente. Mais avec tout ce que nous avons vécu, ç'a été une année inoubliable. C'est vraiment plaisant d'en faire partie. Ç'a été un match fou ce soir.
Question : Quelques joueurs ont dit que vous avez rapidement su que vous aviez marqué, alors que la plupart des gens se demandaient ce qui se produisait. Que s'est-il réellement passé?
Réponse : J'ai lancé et j'ai vu que la rondelle était passée entre les jambières du gardien. Je ne crois que pas que personne n'a vu la rondelle pénétrer dans le filet. J'ai tenté de célébrer du mieux que je pouvais, mais les gars semblaient incrédules. C'était complètement surréaliste!
Question : Pouvez-vous nous parler de la dernière année? Vous avez vécu beaucoup de hauts et de bas.
Réponse : Ç'avait vraiment mal commencé en août. Mais lorsque vous êtes jeunes, vous apprenez de vos erreurs. Sur le plan strictement sportif, ç'a bien été. Les Jeux olympiques, la coupe Stanley C'est incroyable de passer du pire au meilleur en si peu de temps.
Question : Ce pourrait être le dernier match de quelques-uns des membres du personnel d'entraîneurs. Quel travail ont-ils accompli?
Réponse : Ce sont tous de bons entraîneurs. Nous pouvons nous estimer chanceux de miser sur eux. J'espère qu'ils demeureront avec nous. Nous avions tous une excellente relation avec eux. Nous avons eu beaucoup de plaisir.
Question : Pouvez nous parler de Dustin Byfuglien? De la façon qu'il a rebondi après ses trois premiers matchs?
Réponse : Il a été incroyable. Il a été l'un des meilleurs joueurs sur la patinoire. C'est plaisant de le voir éclore, surtout qu'il a passé de la défense à l'attaque. Il a été excellent en supériorité numérique et a marqué de gros buts.
Question : Vous êtes un peu tanné d'en parler, mais pouvez-vous dire quelques mots au sujet du récipiendaire du trophée Conn Smythe, de votre capitaine?
Réponse : J'aime plaisanter avec lui. Nous avons des personnalités complètement différentes. Mais ce qui nous uni, c'est l'amour du hockey et le désir de se battre. Ultimement, c'est agréable de côtoyer un joueur comme lui. Il adore gagner. Il est un grand joueur. Il est un très grand joueur. Il sera visiblement un des grands de l'histoire.
Question : Qu'est-ce que vous vous êtes dits pendant la troisième période et la prolongation?
Réponse : Nous essayions simplement de rebondir après ce troisième but. Ç'a été difficile. Mais nous devions nous prendre en mains et c'est ce que nous avons fait.
Question : Qu'allez-vous faire avec la coupe Stanley?
Réponse : Je vais la ramener à la maison probablement. Je vais simplement essayer de passer une belle journée avec mes amis et les membres de ma famille.
Question : Pouvez-vous nous parler un peu des Flyers?
Réponse : Ils forment une bonne équipe. Ils sont bien dirigés. Ils sont probablement les meilleurs adversaires que nous avons affrontés. Nous avons été chanceux de l'emporter chez eux pour enlever les honneurs de la série.
Point de presse de Jonathan Toews
Question : Johnny, tu as attendu ce moment pendant toute ta vie. Peux-tu parler du but de Patrick et l'ambigüité qui a suivi, parce que vous n'étiez pas certains si vous deviez célébrer?
Réponse : Je le croyais. Je ne crois pas qu'il aurait lancé ses gants comme ça s'il n'avait pas été certain de son coup à 100%. Si la rondelle n'était pas dans le but, il a fait tout un travail pour nous convaincre du contraire! Mais c'est vrai que c'était bizarre comme célébrations. Nous ne savions pas quoi faire. Nous étions tous là à attendre la décision officielle. Mais ça n'a pas d'importance. Nous étions tous très fiers de Kaner.
Question : Les gens veulent toujours savoir la différence entre les Jeux olympiques et la coupe Stanley. Tu as maintenant remporté les deux dans la même année. Peux-tu nous parler de ces accomplissements et le lien qui peut exister entre eux?
Réponse : Les deux sont spéciaux chacun à leur façon. Je ne veux rien enlever à notre équipe ici, mais le fait de représenter ton pays aux Olympiques, devant tes partisans, c'est quelque chose qui n'arrive probablement qu'une fois dans une vie. C'est très cool. Mais d'un autre côté, rien ne se compare à la camaraderie qui existe dans une équipe qui passe à travers une aussi longue saison. Tout le monde s'est battu pour ses coéquipiers et c'est ce qui rend cette victoire si spéciale.
Question : Comment t'es-tu senti quand tu a remis la coupe Stanley à Marian Hossa?
Réponse : Nous en avions brièvement parlé ce matin. Nous ne voulions pas nous emporter et passer trop de temps à penser à ce scénario, mais je lui en ai parlé. Je lui ai dît d'être prêt, que Duncan et Sharpy étaient tous les deux d'accord pour qu'il soit le premier à lui toucher. C'est spécial pour lui. Je ne peux m'imaginer ce que ça représente de prendre part à trois longues saisons comme celle que nous venons de connaître et de finalement gagner. C'est génial pour chacun de nous, mais encore plus pour lui.
Question : Vous jouiez très bien et vous étiez à quatre minutes de la victoire en temps réglementaire, et tout d'un coup ils créent l'égalité et vous devez revenir au vestiaire et réaliser que c'est loin d'être terminé. As-tu senti le besoin de prendre les devants et de dire quelque chose aux gars dans le vestiaire?
Réponse : Nous savions qu'ils n'abandonneraient pas. Nous avons peut-être joué un peu trop défensivement, on s'est un peu trop assis sur notre avance. Mais c'est une réaction naturelle quand une équipe commence à attaque comme ils l'ont fait. Dans le vestiaire, on savait tous que le momentum leur appartenait. Il faut éviter de faire trop d'erreurs, espérer obtenir la chance qui fera la difference.
Question : Johnny, parlons du but égalisateur des Flyers. Niemi a su garder son calme et revenir en force. Est-ce que ça ne résume pas parfaitement les séries qu'il a connues?
Réponse : Oui, il a été incroyable. Il a connu des moments difficiles. Dès le premier match contre Nashville, tout le monde remettait son travail en question parce qu'il était un gardien recrue. Tout le monde sait à quel point c'est important d'avoir un bon gardien en séries et tout le monde avait des doutes sur son manque d'expérience et sa capacité à gérer la pression. Mais nous croyions tous en lui. Il est une très grande partie de notre équipe.
Question : Tu as joué avec Mike Richards aux Olympiques. Que lui as-tu dit lors de la poignée de mains?
Réponse : Je lui ai simplement dit de garder la tête haute. Il a joué comme un champion et il est un gars extraordinaire, un leader incroyable. C'est difficile pour n'importe qui de passer si près du but.
Point de presse de Patrick Kane
Question : Jonathan Toews et vous n'êtes à Chicago que depuis peu de temps. Pouvez-vous croire que vous y êtes arrivés si rapidement?
Réponse : C'est vraiment fou! Vous espérez toujours que vous y parviendrez la première fois que cette opportunité se présente. Mais avec tout ce que nous avons vécu, ç'a été une année inoubliable. C'est vraiment plaisant d'en faire partie. Ç'a été un match fou ce soir.
Question : Quelques joueurs ont dit que vous avez rapidement su que vous aviez marqué, alors que la plupart des gens se demandaient ce qui se produisait. Que s'est-il réellement passé?
Réponse : J'ai lancé et j'ai vu que la rondelle était passée entre les jambières du gardien. Je ne crois que pas que personne n'a vu la rondelle pénétrer dans le filet. J'ai tenté de célébrer du mieux que je pouvais, mais les gars semblaient incrédules. C'était complètement surréaliste!
Question : Pouvez-vous nous parler de la dernière année? Vous avez vécu beaucoup de hauts et de bas.
Réponse : Ç'avait vraiment mal commencé en août. Mais lorsque vous êtes jeunes, vous apprenez de vos erreurs. Sur le plan strictement sportif, ç'a bien été. Les Jeux olympiques, la coupe Stanley C'est incroyable de passer du pire au meilleur en si peu de temps.
Question : Ce pourrait être le dernier match de quelques-uns des membres du personnel d'entraîneurs. Quel travail ont-ils accompli?
Réponse : Ce sont tous de bons entraîneurs. Nous pouvons nous estimer chanceux de miser sur eux. J'espère qu'ils demeureront avec nous. Nous avions tous une excellente relation avec eux. Nous avons eu beaucoup de plaisir.
Question : Pouvez nous parler de Dustin Byfuglien? De la façon qu'il a rebondi après ses trois premiers matchs?
Réponse : Il a été incroyable. Il a été l'un des meilleurs joueurs sur la patinoire. C'est plaisant de le voir éclore, surtout qu'il a passé de la défense à l'attaque. Il a été excellent en supériorité numérique et a marqué de gros buts.
Question : Vous êtes un peu tanné d'en parler, mais pouvez-vous dire quelques mots au sujet du récipiendaire du trophée Conn Smythe, de votre capitaine?
Réponse : J'aime plaisanter avec lui. Nous avons des personnalités complètement différentes. Mais ce qui nous uni, c'est l'amour du hockey et le désir de se battre. Ultimement, c'est agréable de côtoyer un joueur comme lui. Il adore gagner. Il est un grand joueur. Il est un très grand joueur. Il sera visiblement un des grands de l'histoire.
Question : Qu'est-ce que vous vous êtes dits pendant la troisième période et la prolongation?
Réponse : Nous essayions simplement de rebondir après ce troisième but. Ç'a été difficile. Mais nous devions nous prendre en mains et c'est ce que nous avons fait.
Question : Qu'allez-vous faire avec la coupe Stanley?
Réponse : Je vais la ramener à la maison probablement. Je vais simplement essayer de passer une belle journée avec mes amis et les membres de ma famille.
Question : Pouvez-vous nous parler un peu des Flyers?
Réponse : Ils forment une bonne équipe. Ils sont bien dirigés. Ils sont probablement les meilleurs adversaires que nous avons affrontés. Nous avons été chanceux de l'emporter chez eux pour enlever les honneurs de la série.
Point de presse de Jonathan Toews
Question : Johnny, tu as attendu ce moment pendant toute ta vie. Peux-tu parler du but de Patrick et l'ambigüité qui a suivi, parce que vous n'étiez pas certains si vous deviez célébrer?
Réponse : Je le croyais. Je ne crois pas qu'il aurait lancé ses gants comme ça s'il n'avait pas été certain de son coup à 100%. Si la rondelle n'était pas dans le but, il a fait tout un travail pour nous convaincre du contraire! Mais c'est vrai que c'était bizarre comme célébrations. Nous ne savions pas quoi faire. Nous étions tous là à attendre la décision officielle. Mais ça n'a pas d'importance. Nous étions tous très fiers de Kaner.
Question : Les gens veulent toujours savoir la différence entre les Jeux olympiques et la coupe Stanley. Tu as maintenant remporté les deux dans la même année. Peux-tu nous parler de ces accomplissements et le lien qui peut exister entre eux?
Réponse : Les deux sont spéciaux chacun à leur façon. Je ne veux rien enlever à notre équipe ici, mais le fait de représenter ton pays aux Olympiques, devant tes partisans, c'est quelque chose qui n'arrive probablement qu'une fois dans une vie. C'est très cool. Mais d'un autre côté, rien ne se compare à la camaraderie qui existe dans une équipe qui passe à travers une aussi longue saison. Tout le monde s'est battu pour ses coéquipiers et c'est ce qui rend cette victoire si spéciale.
Question : Comment t'es-tu senti quand tu a remis la coupe Stanley à Marian Hossa?
Réponse : Nous en avions brièvement parlé ce matin. Nous ne voulions pas nous emporter et passer trop de temps à penser à ce scénario, mais je lui en ai parlé. Je lui ai dît d'être prêt, que Duncan et Sharpy étaient tous les deux d'accord pour qu'il soit le premier à lui toucher. C'est spécial pour lui. Je ne peux m'imaginer ce que ça représente de prendre part à trois longues saisons comme celle que nous venons de connaître et de finalement gagner. C'est génial pour chacun de nous, mais encore plus pour lui.
Question : Vous jouiez très bien et vous étiez à quatre minutes de la victoire en temps réglementaire, et tout d'un coup ils créent l'égalité et vous devez revenir au vestiaire et réaliser que c'est loin d'être terminé. As-tu senti le besoin de prendre les devants et de dire quelque chose aux gars dans le vestiaire?
Réponse : Nous savions qu'ils n'abandonneraient pas. Nous avons peut-être joué un peu trop défensivement, on s'est un peu trop assis sur notre avance. Mais c'est une réaction naturelle quand une équipe commence à attaque comme ils l'ont fait. Dans le vestiaire, on savait tous que le momentum leur appartenait. Il faut éviter de faire trop d'erreurs, espérer obtenir la chance qui fera la difference.
Question : Johnny, parlons du but égalisateur des Flyers. Niemi a su garder son calme et revenir en force. Est-ce que ça ne résume pas parfaitement les séries qu'il a connues?
Réponse : Oui, il a été incroyable. Il a connu des moments difficiles. Dès le premier match contre Nashville, tout le monde remettait son travail en question parce qu'il était un gardien recrue. Tout le monde sait à quel point c'est important d'avoir un bon gardien en séries et tout le monde avait des doutes sur son manque d'expérience et sa capacité à gérer la pression. Mais nous croyions tous en lui. Il est une très grande partie de notre équipe.
Question : Tu as joué avec Mike Richards aux Olympiques. Que lui as-tu dit lors de la poignée de mains?
Réponse : Je lui ai simplement dit de garder la tête haute. Il a joué comme un champion et il est un gars extraordinaire, un leader incroyable. C'est difficile pour n'importe qui de passer si près du but.