Même si le match de jeudi soir était le 2e de la présente série qui se rendait en prolongation, c’était seulement la 2e fois de toute l’histoire des séries éliminatoires qu’un duel entre les Bruins de Boston et le Canadien de Montréal se terminait par un jeu blanc, en prolongation.

En effet, le seul autre match qui avait été décidé en surtemps avec un seul but marqué, fut celui du 16 avril 1953, alors que le Canadien avait gagné 1–0, dans le cinquième match de la finale de la Coupe Stanley, au Forum de Montréal. Ce match permettait au Tricolore de mettre la main sur le trophée, car il remportait ainsi la série en cinq matchs (4–1).

Le plus drôle est que le but du match de jeudi soir, marqué par la recrue Matt Fraser à 1:19 de la première prolongation, a été réussi presqu’au même moment que celui d’Elmer Lach en 1953, car ce dernier avait fait mouche à 1:22 sur une passe de Maurice Richard.

Le gardien Gerry McNeil avait réussi 21 arrêts, dont un en prolongation, et avait eu le meilleur sur Jim Henry, qui avait totalisé 26 arrêts sur 27 tirs, dont trois lancers en prolongation.

Le match avait été encore plus tranquille que celui de jeudi soir, au Centre Bell (seulement trois mineures, dont deux au Canadien), car il n’y avait eu qu’une seule pénalité mineure appelée par l’arbitre Bill Chadwick, à Dickie Moore, du Canadien, à 11:58 de la deuxième période.

Soulignons que le dernier match du Canadien de Montréal qui s‘est terminé par un résultat de 1–0 en prolongation, fut réussi lors de la saison suivante du gain, face aux Bruins de Boston, alors que le CH avait vaincu les Red Wings de Detroit à l‘Olympia sur un but de Ken Mosdell, à 5:45 de la première prolongation, lors du 5e match de la finale de la Coupe Stanley. Le Tricolore, qui avait gagné le 6e match 4–1 au Forum de Montréal le 13 avril 1954, avait perdu le décisif duel 2–1 en prolongation, sur un but de Tony Leswick à 4:29 de la première prolongation le 16 avril, à Detroit.

Que fera le Canadien lors de son prochain match, qui sera disputé samedi soir, au TD Garden de Boston?

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Ryan McDonagh, des Rangers de N. Y. est moins brillant en éliminatoires

Après avoir connu une très bonne saison, le défenseur Ryan McDonagh, des Rangers de New York, semble incapable de maintenir le même excellent rythme lors des séries éliminatoires.

En effet, l’ex-joueur de l’organisation du Canadien de Montréal, qui a fait partie de la célèbre transaction impliquant l’illustre Scott Gomez, le 30 juin 2009 et qui a présenté un dossier de 14–29-43 avec un différentiel de plus 11 lors des ses 77 matchs réguliers, affiche un dossier de 0–1-1 avec un différentiel de moins cinq, lors de ses 11 matchs disputés dans les éliminatoires.

Sa fiche de 14 buts lors de la dernière saison régulière surpassait son total de 12 filets, des 169 matchs disputés lors de ses trois premières saisons.

Depuis son entrée dans la LNH en 2010–2011, McDonagh, qui aura 25 ans le 13 juin prochain, a eu un dossier de 26–77-103 avec un différentiel de plus 65 en 246 matchs réguliers, mais de 1–8-9 avec un différentiel négatif de moins deux, lors de ses 48 rencontres éliminatoires, ayant réussi son seul filet, le 16 mars 2013, dans un revers de 3–2, en prolongation, face aux Bruins de Boston, au TD Garden.

Dans l’actuelle série contre les Penguins de Pittsburgh, il est 0–1-1 avec un différentiel de moins trois en quatre matchs, ayant en territoire négatif (moins un) dans chacun de ses trois derniers matchs.

Il faut souligner qu’après avoir présenté un dossier de 3–4-7 avec un différentiel de plus cinq lors de ses huit derniers matchs réguliers, le défenseur semble encore incommodé par une blessure, lui qui avait raté les cinq derniers matchs du calendrier, suite à une blessure qui est survenue lors du match du 1er avril, face aux Canucks de Vancouver.

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Les Rangers n’ont jamais surmonté un retard de 1-3 pour triompher 4-3

S’ils veulent se rendre plus loin que l’an dernier dans les séries éliminatoires, les Rangers de New York devront réaliser une première de toute leur histoire : surmonter un retard de 1–3 pour remporter une série quatre-de-sept.

En effet, les Blueshirts n’ont jamais réalisé ce genre de retour victorieux, affichant un dossier de 0–15 en 15 tentatives dans ces circonstances.

En 11 occasions, les séries ont pris fin en cinq matchs (1–4), trois fois en six rencontres (2–4) et une fois dans la limite de sept parties (3–4), lors de la première série quatre-de-sept de leur histoire en 1938–1939.

Lors de cette série-là, les Rangers accusaient un retard de 0–3 après trois matchs, face aux Bruins de Boston, dans la demi-finale et avaient réussi à créer l’égalité 3–3, remportant les trois matchs suivants, avant de s’incliner 2–1, en 3e prolongation, lors du septième et décisif match, le 2 avril 1939, au Boston Garden.

Les Rangers ont un dossier de 0–7 dans le 5e match, lors des sept dernières fois où ils se sont retrouvés en retard 1–3 après quatre matchs et la dernière fois où ils ont réussi à remporter le 5e match remonte à la finale de la division Patrick de 1981–1982, alors qu’ils avaient réussi à vaincre les Islanders de New York, 4–2, le 21 avril 1982, au Nassau Coliseum, mais avaient perdu la 6e rencontre, 5–3, au Madison Square Garden.

Si les Rangers veulent prolonger leur saison jusqu’à la fête des mères, qui aura lieu dimanche, que feront-ils lors de la cinquième rencontre de cette actuelle série, face aux Penguins de Pittsburgh, en ce vendredi, 9 mai 2014?

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Les Penguins de Pittsburgh ont déjà perdu deux fois lorsqu’ils menaient 3-1

Les Penguins de Pittsburgh, ne doivent pas prendre les choses à la légère dans leur présente série contre les Rangers de New York, car ils ont déjà été déjoués dans certaines séries où ils menaient 3–1 après les quatre premiers matchs.

En effet, la formation dirigée par Dan Bylsma présente un dossier de 9–2 dans les 11 occasions où elle menait 3–1 après quatre rencontres d’une série quatre-de-sept, ayant subi deux défaites dans ces circonstances.

Pis, le Penguins sont l’une des quatre formations de l’histoire de la LNH à avoir perdu une avance de 3–0 pour perdre en sept matchs (3–4), lors d’une série quatre-de-sept, eux qui lors de la série quart-de-finale de 1974–1975, s’étaient inclinés 1–0, lors du 7e match disputé le 26 avril 1975, face aux Islanders de New York, à Pittsburgh.

Plus récemment, les Penguins ont perdu une avance de 3–1, car dans la première ronde de la saison 2010–2011, ils avaient baissé pavillon en sept matchs (3–4), face au Lightning de Tampa Bay et encore une fois, ils avaient perdu le match décisif, 1–0, à domicile, le 27 avril 2011.

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