NASHVILLE, Tennessee - Les Red Wings de Detroit : voilà une équipe que les partisans des Predators de Nashville aiment bien détester. Ils ne les appellent pas les "Chicken Wings" (ailes de poulet) pour rien. Mais interrogez les joueurs des Predators au sujet de leurs rivaux de Detroit et ils auront tous le même mot à la bouche: "respect".

L'attaquant des Predators Scott Nichol a même lancé un compliment, qualifiant les Red Wings de grande équipe.

"Quand tu affrontes de bonnes équipes, ça te force à disputer ton meilleur hockey. C'est toujours excitant pour les joueurs d'affronter Detroit. C'est un excellent baromètre pour nous, et nous abordons toujours les matchs contre eux avec beaucoup d'énergie et d'enthousiasme. Dans ces cas-là, c'est très plaisant. Ce sont des matchs agréables. Ça va brasser dans les gradins", a déclaré Nichol.

"Que nous disputions le premier match de la saison régulière contre eux, ou le premier match des séries, ça ne suscite qu'un respect naturel", a quant à lui affirmé l'attaquant Martin Erat.

Mais la présence d'une certaine dose de respect ne signifie pas nécessairement que les joueurs s'aiment. Ils s'affrontent bien trop souvent pour qu'il en soit ainsi.

Les Predators se mesurent à leurs rivaux de la section centrale depuis qu'ils ont fait leurs débuts dans la ligue à titre d'équipe d'expansion. Ils le feront à nouveau à partir de jeudi soir à Detroit.

"Nous les connaissons très bien et ils nous connaissent très bien", a souligné le capitaine des Predators Jason Arnott.

Detroit a dominé les affrontements contre Nashville depuis que les Predators ont fait leurs débuts dans la LNH en 1998. Les Wings ont été leurs premiers adversaires en séries, en 2004. Detroit l'avait alors emporté en six matchs.

Et la rivalité est devenue encore plus corsée cette saison.

Nashville a conservé un dossier de 3-3-2 contre Detroit. Les deux équipes ont notamment disputé quatre matchs en 22 jours au mois de mars. Les Wings ont remporté trois de ces affrontements, trois des rencontres se décidant par la marge d'un seul but. Detroit a eu l'avantage 20-19 au chapitre des buts cet hiver.

"Chacun des matchs contre eux était comme une rencontre des séries. C'était vraiment le cas, a insisté Arnott. En espérant que ça se poursuive, et je suis certain que ce sera encore plus émotif et excitant."