SUNRISE, Floride - Ayant accumulé plusieurs jeunes joueurs de talent et beaucoup de choix de repêchage à venir, les Panthers tentent de se bâtir un avenir solide, un avenir qui pourrait ne pas trop tarder, d'ailleurs.

Longtemps écartés de la course aux séries à ce temps-ci de l'année, les Panthers peuvent se permettre d'y croire cette saison, étant présentement neuvièmes, à six points de la huitième place dans l'Est.

Jeudi, le club a mis fin à une série de cinq défaites en battant Columbus par la marque de 3 à 2.

« Nous avons encore des croûtes à manger, mais nous ne sommes pas loin du but, a dit le DG Dale Tallon. Ça devient excitant de constater nos progrès. »

Des vétérans aguerris, comme Roberto Luongo et Willie Mitchell, ont jumelé leurs efforts à un jeune noyau dont le défenseur Aaron Ekblad, le centre Nick Bjugstad et l'ailier Jonathan Huberdeau, donnant à l'équipe une fiche honorable de 21-15-10.

Il y a un an, les Panthers occupaient le 15e échelon sur 16 clubs dans l'Est. Mais cette saison, il est devenu pertinent de surveiller le tableau pour voir le score des autres matches.

« Nous avons une bonne équipe, a dit Huberdeau, le troisième choix au total en 2011. Ça fait du bien de voir ça. Nous avons vraiment à coeur d'atteindre les séries, et nous avons des vétérans qui nous rappellent l'importance de saisir notre chance. »

À compter de samedi, les Panthers vont disputer trois matches en quatre soirs dans la région new-yorkaise, alors qu'ils vont affronter dans l'ordre les Devils, les Rangers et les Islanders.

Ce sont les Rangers qui sont huitièmes dans l'Est en ce moment, avec 58 points.

« Ce voyage-là va être très très important », a résumé Luongo.

Les Panthers ont atteint les séries une seule fois depuis 2000, en 2012, mais dans leur vestiaire, les mots d'ordre sont d'avoir confiance.

« Nous sommes à un moment crucial de la saison, a dit Sean Bergenheim, qui a signé le but vainqueur jeudi. Nous jouons bien, mais nous avons encore des choses à apprendre. Nous avons connu un passage plus difficile mais il faut y croire, et c'est exactement la mentalité que nous avons. »