Les Blues de St. Louis ont connu une saison exceptionnelle, bien au-delà des prévisions de la plupart des observateurs. L'équipe, qui avait entrepris la saison avec un dossier de six gains et sept échecs après 13 matchs, a été complètement transformée lorsque Ken Hitchcock a remplacé Davis Payne derrière le banc de l'équipe.

Les Blues viennent de connaître la deuxième meilleure saison de leur histoire enregistrant 49 victoires et 109 points au classement.

La troupe de Ken Hitchcok a également terminé au premier rang du circuit Bettman pour la moyenne défensive en n'accordant que 165 buts soit une moyenne de deux par rencontre. C'est le cas de le dire, les joueurs ont vraiment « acheté le système Hitchcock ».

« On a une bonne chimie, il n'y a pas de supers vedettes, chacun fait son travail et les choses se passent bien, a dit Barret Jackman. Nous avons aussi eu de solides performances de nos deux gardiens Brian Elliott et Jaroslav Halak, qui ont joué de façon exceptionnelle. »

« Cette équipe a adopté le système qu'on a proposé, a dit l'entraîneur. On contrôle la rondelle, on pratique un bon échec avant, ce qui fait que l'on gagne les matchs serrés. »

Fait assez étonnant, les Blues ont connu cette saison de rêve alors que le meilleur pointeur de l'équipe ne vient qu'au 74e rang des pointeurs soit David Backes, une situation que Hitchcock lui-même ne parvient pas à expliquer.

« Honnêtement je ne suis pas capable d'expliquer pourquoi on se retrouve dans ce genre de situation », a ajouté Hitchcok.

« Tous les soirs, c'est un joueur différent qui va marquer le gros but, a expliqué David Perron. Un soir, ce sera à un gars de quatrième trio de compter le gros but, alors qu'un autre soir, ce sera à joueur de troisième ligne de le faire. Mais en général, ce sont nos deux premiers trios qui apportent le gros de l'offensive. »

L'engouement est bien présent à St. Louis alors que les Blues n'ont pas gagné une seule série depuis dix ans. « Les partisans débordent d'enthousiasme parce qu'ils savent que nous pouvons aller loin, a ajouté Perron. Il faut éviter de penser à tout cela et laisser faire les distractions. Il faut se concentrer sur notre travail, car on sait qu'il en reste encore beaucoup à faire. »

« Les foules à St. Louis sont exceptionnelles et je crois que notre fiche à domicile parle d'elle-même », a déclaré le président de l'équipe John Davidson.

Le vieil adage veut que ce soient les défensives qui gagnent des championnats. À ce compte, les Blues sont assurément en bonne posture.

D'après un reportage de Stéphane Leroux